Chapitre 12

70 5 2
                                    

La soirée était bien entamée et les adolescents passaient un bon moment. Luc ne but presque pas et Paul fit de son mieux. Alors qu'ils allaient se lancer dans une partie de poker, Luc sentit une main fine se poser sur son épaule gauche et il entendit une petite voix lui dire :

-Salut ...

Il se retourna et vit une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge. Elle était brune et bien que la luminosité fut faible, il remarqua vite ses yeux bleus turquoise.

-Excuse moi, je suis avec un groupe de copines et depuis le début de la soirée on t'observe ... Ne le prends pas mal surtout, c'est juste que tu es ... Comment dire ... Mignon, et je suis la moins timide d'entre nous pour venir te parler.

Luc n'en revenait pas. Personne n'était jamais venu lui dire quelque chose de ce genre et cette magnifique jeune fille se pointait pour lui dire que toute une table de minettes, dont elle, le regardait depuis le début de la soirée. Il hésita à la suivre lorsqu'elle lui tendit la main, mais devant le regard insistant d'Esther et Paul il se leva et la suivit. "Et puis merde !" pensa-t-il. Après tout il était jeune, en forme et célibataire, pourquoi ne pas profiter un peu ?

-Désolée, je ne me suis pas présentée - déclara la brunette -, je suis Maya.

Ses joues devinrent légèrement roses et Luc trouva cela plutôt mignon. Il se présenta aussi :

-Moi c'est Luc. Ça me fait plaisir de t'entendre me dire ça et de venir vers moi.

Il lui adressa un clin d'œil. Esther lui avait un jour dit que les filles aimaient bien les clins d'œil et cette information était restée gravée dans sa mémoire.
Elle l'entraina de l'autre côté du bar, dans une de ces petites chambres aménagées exprès pour les plaisirs soudains ou pour y coucher les personnes ayant trop bu, afin d'éviter de leur faire prendre la route.
Lorsqu'elle poussa la porte et qu'ils se retrouvèrent dans cette pièce qui baignait dans l'obscurité, Luc ne fut plus sûr de rien. Mais il n'eut pas le temps de se poser de questions, car elle le poussait déjà sur le lit.

L'espace d'une seconde.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant