PDV ELÉA
《 Oui. Répondis-je.
- Un jour, tu me donneras ton oui et tu prendras mon nom. Rappa-t-il. 》
Mes joues me brûlaient.
Ken prit mon visage en coupe et posa tendrement ses lèvres sur les miennes.
Lundi 31 juillet 2017
9 h
Je posais délicatement ma robe sur le haut de ma pile de vêtements et rabattis la seconde coque ma valise.
J'avais beau appuyer de toutes mes forces, pas moyen de réussir à la fermer. Je pris de l'élan me laissais tomber. Mon poids, additionné au poids du valise, fit bouger le lit sur lequel elle était posée.
《 Qu'est-ce que tu fous ? Grogna Ken, à moitié endormi.
- Je n'arrive pas à fermer ma valise. 》
J'éclatais en sanglots.
Ken se redressa, les cheveux en pétards. Il se leva et fit le tour du lit. Il me porta et m'assit sur ma valise avant d'attraper les deux fermetures éclairs. Une fois la valise bouclée, Ken me reprit dans ses bras et me posa délicatement à côté. Il descendit la valise du lit.
《 PUTAIN DE MERDE ! S'exclama le brun. La roue est tombée sur mon orteil. 》
J'éclatais de rire en le voyant à demi réveillé en train de se tenir le pied en sautant sur place.
《 C'est toi aussi, tu es pire qu'un chat noir. 》
Il n'avait pas tort. La loi de Murphy semblait particulièrement m'apprécier.
Ken se laissa tomber sur le lit. Je vins me coller à lui avant de déposer mes lèvres sur sa joue.
《 Ken, il faut qu'on se lève. Tentais-je de le convaincre alors qu'il commençait à se rendormir. On a un avion à prendre.
- Deux minutes. Dit-il de sa voix rauque. 》
Les papillons dans mon ventre s'agitèrent et un sourire niais étira mes lèvres.
La sonnerie de mon téléphone emplit la pièce.
Ken émit un petit son plaintif avant de tendre le bras pour attraper l'appareil responsable du crime. Il entrouvrit les yeux et décrocha.
Je ne pouvais entendre les paroles de l'interlocuteur. Cela devait être Mika ou Mo.
《 C'est ma femme. Qu'est-ce que vous lui voulez ? 》
Ah bah non, ce n'était ni Mo, ni Mika.
《 J'arrive. 》
Il raccrocha.
《 C'était qui ? Demandais-je.
- Chronopost.
- Encore ? M'exclamais-je. Ils commencent à me faire chier.
- C'est cool de recevoir des colis.
- Pas quand tu ne les as pas demandés.
- C'est tes parents ?
- Sûrement.
- Tu vas faire quoi ?
- J'ai prévu de passer leur rendre tous leurs cadeaux cette semaine. On ne sera pas très loin.
- On y va quel jour ?
- Je verrais mais il faut que j'y aille seule. Je veux qu'ils sortent de ma vie. Je vivais très bien sans eux. 》
Je me levais et me dirigeais vers la porte d'entrée.
《 Sûrement pas. Grogna Ken.
- Je peux savoir pourquoi ? Répondis-je, agacée. 》
Ken me regarda de la tête aux pieds. Je compris immédiatement. Je ne portais que son t-shirt.
Le brun se leva et disparu dans la cage d'escalier.
Il revint quelques minutes plus tard.
《 Tu avais raison, c'est bien eux. Confirma-t-il. 》
Je lui arrachais de carton des mains et partis en direction de ma seconde valise que j'éventrais à contre cœur. Je déballais le colis et soufflais en voyant une énième parure.
Ken me lança un regard interrogateur.
Je sortis le sac-poubelle dans lequel j'avais entassé tous leurs cadeaux. Je n'avais cessé de recevoir des colis quasi quotidiennement. Je tendis le sac à Ken.
Sa bouche s'ouvrit sous le choc.
Il commença à sortir les nombreuses boites de bijoux et les paires de chaussures. Elles n'étaient même pas à la bonne taille, tout comme les robes. Ses yeux s'écarquillèrent face à la paire de Louboutin qu'il tenait entre ses mains.
《 Tess avait les mêmes, elles valent une fortune. Déclara-t-il. 》
Il remit les chaussures à semelles rouges dans le sac ainsi que le reste des cadeaux de mes géniteurs.
Je n'avais gardé que l'album photos. Il était la seule trace que j'avais de moi enfant et adolescente.
Ken ouvrit la boite que je tenais et découvris un collier et des boucles d'oreilles assorties de pierres rouges, fort probablement des rubis.
Je jetais l'écrin sans aucune délicatesse dans le sac que je refourrais dans la valise. Je refermais cette dernière et partis me préparer.
11 h
《 J'ai l'impression d'être un convoyeur de fonds. Rit Ken. Comment tu vas justifier ça auprès de la sécurité ? 》
Je haussais les épaules et continuais de tracer en direction de nos amis.
《 J'ai le droit de porter du luxe si j'en ai envie. Répondis-je.
- Non mais rien que les chaussures valent le double de leurs salaires. Sans parler du fait que tu pourrais carrément tuer quelqu'un avec les talons.
- Tuer qui ? Demanda Mo quand nous arrivâmes à leur hauteur. Non mais parce que là, c'est vous qu'on va tuer si on rate l'avion. Vous nous ferez des neveux et nièces plus tard. 》
Je regardais ma montre et mes yeux s'écarquillèrent.
Je nous savais en retard mais pas autant. Ken avait fini par se rendormir et je l'avais suivi.
J'attrapais mes valises et nous courûmes en direction des comptoirs d'enregistrement des bagages.
L'hôtesse se figea en nous reconnaissant.
Je lui tendis les billets et nos pièces d'identité.
《 Alors c'est vrai. Murmura-t-elle.
- Je vous demande pardon ? Fis-je innocemment.
- Claire, vous n'êtes pas payée pour admirer les clients. La réprimanda sa cheffe. 》
La dénommée Claire se hâta de prendre nos bagages et nous partîmes d'un pas pressé en direction de la sécurité. Le premier appel pour notre vol venait de retentir dans l'immense hall.
NDA :
Hello !
Pour ceux qui ne me suivent pas, j'ai décidé d'essayer de faire le #cdlnovemberchallenge sur Twitter. C'est une question par jour sur l'écriture et le rapport "écrivain/écriture". Ceux qui ont lu la NDA de "Jeux d'ombres" (mon autre ff) savent déjà pas mal de chose mais là c'est des questions un peu plus ouvertes. (lien twitwi en bio)
Je voulais vous demander : quelqu'un fait le NaNo ici ? Perso je n'ai vraiment pas le temps (snif) mais un jour je le ferai.
Bonne soirée !
Lux
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Rubis
Fiksi Penggemar《Rubis, c'est à toi dans 2 minutes.》 Je finis de mettre mes chaussures en courant à moitié. Ma collègue précédente ayant fini son show, je pris sa place et commençais à danser sensuellement. Je fermais les yeux, ravalais mes larmes, dégoûtée par l...