Mei-ly... Huang Mei-ly... Cette jeune fille m'impressionne. Son cas est particulier. Je n'ai jamais vu une personne aussi dérangée. Même si pour le moment elle n'a jamais fait de mal à personne, sa solitude et sa folie finira par la rendre dangereuse. Je le sais.
Aujourd'hui je n'irai pas la voir. Je dois donner des nouvelles à ma boss. Elle aussi s'inquiète à son sujet. Je suis déjà face à son bureau en train de sortir quelques papiers et documents à propos de notre patiente. Sur ces documents j'ai prit des notes de ce qu'elle m'a dit lors de nos entretiens, de ses actions de manière générale, de sa manière de parler et d'agir, de ses personnages fictifs ou non, de son état mental, de ses hauts ou ses bas. Bref, j'ai noté tout ce que j'ai pu noter. J'ai également son journal intime.
Moi : Comme prévu, j'ai mes notes et son journal et les résultats ne sont pas concluents. Son état mental s'empire... Cependant... J'ai une bonne nouvelle... Et une mauvaise...
Patronne : Comment son état mental peut-il s'empirer ?
Moi : Elle participe aux actes de ce fameux Dejun, elle a même tué son pseudo copain, Yangyang.
Patronne : Effectivement... Ça va pas... Quelle est cette bonne nouvelle ?
Moi : Elle commence à se rendre compte peu à peu que l'on existe. Dans son journal intime elle a grossièrement écrit qu'on ne la comprenais pas, ils savent qu'on l'a trouve folle.
Patronne : Si elle se rend compte que l'on existe... Elle se rend compte de la réalité et de son imagination ?
Moi : Toujours pas... Mais ça va venir j'imagine !
Patronne : Bien. Quelle est la mauvaise nouvelle maintenant ?
Moi : Bien... Monsieur Wu a-
Patronne : Monsieur Wu s'intéresse aussi au cas Mei-ly ? Tsss... C'est un bon policier mais il n'a pas à s'en mêler... Excusez moi de vous avoir coupé, je vous prie de continuer s'il vous plaît.
Moi : Bien. Je disais... Monsieur Wu a fait des recherches sur tout ses personnages. Il y a quatre personnes existants vraiment...
Patronne : Comment ça quatre ? Il devait il y en avoir que trois...
Moi : Xiao Dejun existe bien. Il est recherché dans le monde entier. Il a fait parti d'une secte et a tué des centaines de personnes... Il connaît Mei-ly depuis qu'elle a cinq ans. Ils étaient très proches. Ils faisaient beaucoup de bêtises ensemble comme brûler des arbres et tuer des animaux... À cet âge là vous vous rendez compte ?
Patronne : C'est horrible effectivement mais... Vous trouvez pas ça bizzare que Mei-ly se souvienne de lui ?
Moi : Oui et non. Il a marqué son enfance, ils étaient très proches jusqu'à ce que Mei-ly soit transportée d'hôpitaux en hôpitaux. Ce qui est bizzare c'est qu'elle arrive à mettre une description physique aussi précise alors... Qu'ils ne se sont pas vus depuis ses douze ans
Patronne : Vous pensez qu'ils se voient encore ? Mais c'est impossible !
Moi : Je ne pense pas à ça... C'est pas ce qui me préoccupe. Mais... Si elle pense encore à lui... Une fois qu'elle sera sorti de cet hôpital, si elle arrive à en sortir, elle pourrait faire un carnage. Vous savez Dejun est d'une intelligence extrême. Il est le quatrième cerveau au monde. Il pourra donc la retrouver... Et les deux ensemble... Ils feront un carnages...
Patronne : Vous avez raisons... Mais Mei-ly n'a aucune date de sortie pour l'instant. Je nous occupions pas de ça. Il faut faite attention mais honnêtement, je pense pas que cela arrivera.
Moi : Je ne suis vraiment pas du même avis que vous. Restons sur nos gardes tout de même.
Patronne : Si cela peut vous rassurer... Bien. J'ai un rendez vous. Je vous prie de sortir Madame Cai. Je garde le journal intime et vos documents, je lirai tout ça. Vous êtes la meilleure psychiatre que je puisse avoir, merci beaucoup !
Moi : Merci à vous madame Lin ! Au revoir !
Je sors du bureau pour me diriger vers le miens. Je dois faire un bilan mental mais là je n'ai pas le temps. Je dois aller chercher mes enfants à l'école.
Mei-ly... Elle doit sortir de ma tête !
VOUS LISEZ
My sweet Stalker TOME 1 | FF NCT China line | FF Xiaojun
FanfictionJe t'aime Mei-ly. C'est plus fort que moi. J'aurai aimé te détester pour éviter ton mal. J'aurai aimé ne pas tuer tes proches pour éviter ton chagrin. J'aurai aimé ne pas connaître ton adresse pour éviter tes insomnies Mais voilà, je suis comme tel...