Chapitre 35 : PDV Mei-ly

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        J'ai mal. Si mal. Je ne sais pas ce que je fais là. Les gens me disent que je suis là car je suis atteinte de troubles mentaux graves et que je dois me faire soigner. Mais je suis pourtant saine d'esprit. Je regarde autour de moi. Je suis dans une pièce close. C'est une chambre. J'ai un lit et un bureau. J'ai qu'une fenêtre. Je peux l'ouvrir mais il y a des barres de fer devant donc je ne peux pas m'échapper puis même si je voulais, les fenêtres sont trop petites. On dirait une prison. J'ai juste un verre d'eau.

J'en ai marre de rêver. Je rêve d'être ici. Je suis sûre que tout cela n'est qu'un rêve. La réalité c'est ma vie avec Dejun et le rêve, c'est cet endroit clos. Même si tout le monde me dit le contraire, je ne les crois pas. Je ne les connais même pas.

Une femme entre, apparemment c'est ma psychiatre, sur son badge c'est écrit "Mme Cai". Mon rêve se répète encore et encore. C'est tout le temps pareil. Une femme arrive, elle me pose des questions, elle lit mon journal, elle me soigne. Ensuite il y a des allés et venus sans que je comprenne ce qu'il se passe.

Bref, cette femme me regarde, elle n'a pas mon journal. Habituellement, elle l'a pour me le rendre.
Je veux Myli, Myli est ma seule amie durant ce rêve.

Mei-ly : Myli. Où est Myli ?

Psychiatre : Myli est avec une femme très douce, elle en prendra bien soin ne t'en fais pas. Alors dis moi, comment tu te sens Mei-ly ?

Mei-ly : Je veux récupéré Myli. C'est quand que je la récupère ?

Psychiatre : Bien.. Tu pourras la récupérer ce soir ou demain. Tu as envie de me dire comment tu te sens ?

Mei-ly : Pas vraiment. J'en ai marre de rêver. Je veux revenir à la réalité.

Psychiatre : Nous sommes bien d'accord que la réalité est ici, avec moi et les autres médecins ?

Mei-ly : Non. La réalité est avec Dejun et mes amis.

Psychiatre : Je ne suis pas d'accord avec toi. Tout ça est dans ta tête Mei-ly, tu comprends ?

Mei-ly : Vous mentez.

Psychiatre : Je ne mens pas Mei-ly. Mais je ne veux pas qu'on se dispute, mon but n'est pas de te fâcher. Alors dis moi... Comment a été ta journée avec Dejun ?

Mei-ly : Génial, j'ai tué trois enfants pour la première fois !

Psychiatre : Comment tu t'es senti comment après ça ? Ces enfants, c'était des enfants que vous avez kidnappés au hasard ?

Mei-ly : J'adoré mais... Ils sont morts trop vîtes. Les enfants sont trop faibles pour toute la torture qu'on leur fait subir... Et ces gosses se sont moqués de moi parce que je suis tombé par terre donc on s'en ai prit à eux.

Psychiatre : Vous allez le refaire ?

Mei-ly : Je sais pas, on en a pas rediscuté !

Psychiatre : Très bien. Tu as quelle relation avec Dejun ? Tu as des sentiments pour lui ?

Mei-ly : Non mais je suis comment dire...? Extrêmement attachée. C'est le seul qu'il me comprend. Je me suis éloignée de Sicheng et Kibum pour lui. Renjun serait fier de moi... J'ai tellement prit confiance !

Psychiatre : Bien... Écoute je dois te laisser. Je reviens dans une heures, un de mes collègues et moi viendront pour que tu fasses un genre de jeu qui te fera sortir peu à peu de ton rêve.

Mei-ly : Okay, je m'en fous. Je veux juste sortir de là.

Psychiatre : Moi aussi je le veux, au revoir Mei-ly.

    Elle sort de la pièce. J'attends pendant 30 minutes. 30 minutes à attendre allongée désespérément dans le lit. Je me lève, j'ouvre la fenêtre et m'approche du bureau, il y a des feuilles et des crayons de couleurs, des stylos, de la peinture et des feutres. Je m'assois sur la chaise et je me mets à dessiner une meuf se faisant planter violemment. Je dessine ensuite un arbre maudit avec des têtes d'humains pendus au bout des branches. Sur une troisième feuille je gribouille tout à la peinture noire. Je fais de même avec mes autres dessins.

Je rigole en voyant tout ça, j'adore l'horreur. Je me lève de mon bureau. Je vois une genre de petite carte qui tombe de la fenêtre. Je la ramasse. C'est un mot.

    Comment ça ? Ça fait des années qu'on s'est pas vu ? Ça remonte à hier pourtant... Je ne comprends pas mais. Je dois le faire. Je vais le faire.

    Encore 30 minutes passent, le médecin arrive avec un sachet et une gourde à la main. J'imagine que c'est lui que je dois le tuer... Il est vraiment pas imposant. Je pourrai le faire de mes propres mains.

Médecin : Huang Mei-ly c'est bien ça ? Oh... Tu as dessiné ? T'aurai pas dû peindre par dessus, c'est dommage..

Mei-ly : Oui. C'est dommage. Pourquoi vous êtes là ? Pour ce genre de jeu débile que madame Cai parlait?

Médecin : Non, Madame Cai aura du retard. En attendant tu vas devoir boire quelque chose, c'est un calmant. Tu vas en avoir besoin pour le jeu.

Mei-ly : D'accord mais d'abord, j'ai faim, ramenez moi quelque chose et je le prends.

Médecin : D'accord. J'arrive.

    Une idée m'est venu en tête. Je vais lui faire boire le calmant mais je sais pas comment. Il boit dans sa gourde et il part laissant sa boisson et le sachet sur le bureau. Je m'en approche. Je vois que le sachet, c'est le calmant.
Je l'ouvre et verse tout dans sa gourde. Je replace ensuite le reste du sachet là où il était posé. Je bois ensuite le verre d'eau que j'ai vu tout à l'heure, je place le verre en évidence près de mon lit.

Le médecin revient avec un gâteau sec. Il me le donne mais je ne le mange pas, je le mets juste à côté du verre. Le médecin remarque le verre et le calmant déjà ouvert et vide.

Mei-ly : J'ai déjà prit le calmant.

    Le médecin a l'air surprit mais ne dit rien. Il boit dans sa gourde, yes !
Au bout d'à peine trois minutes, je peux le sentir faible. Je m'approche de lui en rigolant. Il me regarde bizzarement.
Je lui saute dessus avant qu'il dise quoi que ce soit.

Je le tue en l'étranglant. Ça y est. Je vois les caméras de ma chambre, elles sont éteintes. Dejun a dû s'en charger.
En parlant de lui, il entre dans la pièce. J'ai l'impression de le revoir après des années portant... Je l'ai vu hier... Enfin je crois...

Bref, il me tire vers l'extérieur de la pièce. On arrive à sortir facilement du l'hôpital psychiatrique. Dejun connaissait déjà les lieux.

On commence à courir vers un endroit que je connais pas, on aurait dit un immeuble abandonné. Toujours sans rien dire, Dejun me tire vers le toit. J'entends des sirènes de polices. C'est clairement pour nous.
Dejun s'arrête au bord du toit.

Dejun : Tu m'as manquée princesse... Ça fait tellement longtemps...

Mei-ly : Mais ça remonte à hier...

Dejun : Non. C'est ta folie qui parle... On doit sauter Mei-ly. On sera heureux ensemble... Je t'aime...

Mei-ly : Si tu veux.

Dejun : T'acceptes si facilement ?

Mei-ly : J'ai foutu ma vie en l'air de toute façon...

    Dejun me sourit et me prend la main et m'embrasse. Je ne suis pas encore amoureuse de lui mais je réponds. C'est notre dernier jour après tout.
On s'approche du bord. J'ai le vertige mais tant pis. Les flics sont maintenant derrière nous.

Flic : Reculez ! Mei-ly tu peux encore t'en sortir !

    Dejun rigole, me regarde et il pose ses lèvres sur les miennes une seconde fois. Il me prend dans ses bras et on saute.























On saute.

My sweet Stalker TOME 1 | FF NCT China line | FF Xiaojun Où les histoires vivent. Découvrez maintenant