Duel à Lübeck [BL]

28- épilogue

TW : sexe

Willem

Je raconte à Javier toute mon histoire, ce que j'ai fait ce dernier mois pour qu'il revienne ici. Il est dans mes bras, tremblant agrippé à moi, sans aucune idée de son humeur réelle. Je redoute un peu que ce soit à nouveau la guerre. Je termine en lui avouant :

─ Je me suis arrangé pour qu'on soit dans la même fac. Tu es inscrit en fac d'ingénieur et moi en médecine.

─ On est ensemble ? demande Javier incrédule.

Son ton étrange m'alerte. Je ferme les yeux d'angoisse ce qu'il ne voit pas puisqu'il est blotti dans mon cou. Je l'écarte pour le regarder :

─ Tu boudes ?

─ Non !

Les yeux étincellent, toujours aucune idée s'il est content ou furieux. J'ai un peu la trouille quand même.

─ Dis, je me demandais. Je me frotte contre son bas ventre et il se cambre aussitôt.

─ Génial, tu veux toujours ma queue ?

─ Tu ne me la mettras jamais ! Arrête de me tenter.

Je rigole, il ne se doute pas de combien j'en ai envie et il risque de regretter cette supposition.

─ Tu veux tous les soirs ?

─ Je ne sais pas, je n'ai jamais essayé !

─ Alors c'est le grand jour, ta mère est au boulot et on va étrenner ton lit. Au passage il a pesé une tonne à monter dans les escaliers.

Je me serre contre lui, l'embrasse, nous nous faisons emporter par la passion. Un mois sans nous voir, épouvantable. Plus tard, après des caresses et avoir mis un préservatif, un peu inquiet aussi et je me presse contre lui, je le pénètre doucement.

─ Ça va ? Tu aimes ou pas ?

─ Je ne sais pas !

─ Tu ne sais pas ? Tu veux que j'arrête ?

Je suis consterné, car ça va être dur pour moi d'arrêter.

─ Je t'aime, alors plus tu es proche et mieux c'est ! Je te veux en moi et c'est inespéré. Je ne te dégoute pas !

Je rigole dans son épaule en tressautant, mon sexe bouge doucement en lui. C'est l'extase.

─ Ne me trahit jamais et ne m'abandonne jamais et ne me laisse plus jamais tout seul ! ordonne Javier.

─ Je vais essayer de t'obéir.

─ Je serai une épave sinon.

─ Enfin !

Je n'ai dit qu'un seul mot, mais il veut tout dire. Je sais qu'il me comprend quand il répond.

─ Oui enfin, nous sommes ensemble.

Plus tard il me regarde, blotti dans mes bras.

─ On pourrait aller voir Beate ? Elle m'aime toujours ? s'inquiète Javier.

─ Elle sera folle de joie.

─ Génial ! Allons-y tout de suite !

─ Tu te rhabilles avant non ?

Fin