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Anna

Je suis sortie de la salle des invités avec une immense fierté du résultat que le festin a donné. Les compliments m'ont donné la joie que toute une femme senegalaise ressent quand on apprécie sa cuisine.

De retour à la cuisine en compagnie des filles. On a entamé la préparation du dessert vu que les invités vont bientôt finir avec le repas.

Quand on s'apprêtait à retourner dans la salle des invités pour servir le dessert, ma mère est venue m'annoncer que le repas à été empoisonné.

Une fois arrivée dans la salle des invités , j'ai remarqué aucun des invités n'a échappé à l'effet du poison même Abdou Karim, Reïssa et tous les membres de la famille en faisait parti. Les uns se mettent à vomir et les autres se bousculent dans les toilettes.

Pour amoindrir les dégâts j'ai fait appel à un ambulance. En moi d'une heure, tous les invités sont évacués à l'hôpital maintenant il ne reste que moi et les filles dans la maison.

Dépasser par la situation, je n'accorde aucun importance du bruit que les filles sont en train de faire. Je les entends parler à haute voix, se disputer, insulter mais je me suis comporté comme quelqu'un qui n'a rien entendu.

Comme je me suis pas intéressé à ce qu'ils disent, Une de mes cousines Mbayang m'a secoué avec toutes ses forces.

-Hé Anna écoute-moi bien ! t'a pas besoin de te mettre dans cet état, Ce problème là on va le régler aujourd'hui même. On n'a pas besoin d'attendre jusqu'à demain ou après demain pour faire quoi que se soit. L'orchestre de ce drame est parmi nous et on ne vas pas tourner autour du pot pour vous dire son nom le coupable n'est personne d'autres que toi Daba oui toi.

- Qui moi ?

- Hé te te fous pas de nous. Ce que l'on veut est que tu te tait lui répond Mamita.
Mbayang a bel et bien raison qui veux-tu qu'elle soit l'auteur de drame si ce n'est pas toi ? Réponds-moi. Durant tout le temps qu'on était dans la cuisine, tu avais engagé tout le travail. A part toi, personne d'autres parmi n'a touché la marmite. Tu as cuisiné le plat en entier. A part éplucher les légumes et faire quelques tâches in a fait rein d'autres. Donc pas besoin de chercher de midi à quatorze heure. C'est toi le coupable.

Après ces paroles de Mamita, on a l'impression que Daba n'a pas de bouche pour se défendre. Elle devient muette à l'instant.

- Espèce d'ambecile, tu essaies de venger à la place de ta mère ? D'accord tu as eu ta revanche. Mais sache que tu t'en sortira pas comme ça on va t'écraser comme il se doit. Les filles allez chercher des cravache, il doit découvrir ce que c'est que l'enfer aujourd'hui.

- Non Non Non je ne suis pas d'accord répond Séni vu qu'elle a fait cette vilaine action, appelons la police et tous les problèmes seront résolus. Nous avons aucun droit de faire la justice par nous-même.

-Police ? Jamais dans la vie, ce problème là, nous pouvons le régler par nous même pas besoin d'appeler la police qui ne fera rien du tout......

- Avant que Mbayang ne termine sa phrase, une de mes cousines la coupe et commence à insulter Daba et lorsque qu'elles ont voulut joindre les paroles à l'action, j'ai pris la décision de réagir

- LAISSEZ LA TRANQUILLE ! J'ai criée de telle sorte que ma voix continuer de raisonner quand je me suis tait.

J'ai pris Daba qui était dans mes mains et l'emmène à l'intérieur.

***
Une fois Dans sa chambre, je lui ai révélé ceci.

- Daba, je t'ai emmené dans cette chambre juste pour que tu me dise la vérité. Les filles ne t'ont pas donné l'occasion de t'exprimer mais moi je t'en donne. Je veux que tu me dise si c'est toi qui a fait ou non.

LA DÉESSE DES TÉNÈBRES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant