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Daba Ndiaye

( Fille ainée de Abdou Karim Ndiaye et Adja Rouba Thiam )

Ah si seulement c'était facile à expliquer, je ferais sans doute le tour des médias pour dévoiler les hostilités que je rencontre chez ma belle famille. Mais malheureusement, je serais incapable de narrer les 1/4 de ce que ma belle mère et ses filles me font subir depuis le premier jour où j'ai posé les pieds dans cette maison. Qu'est ce que je dois faire pour qu'elle m'estime ? Je sais que certains parmi vous vont me dire de faire des efforts mais faire des efforts pour sa belle famille ne dépasse pas le stade de quitter un si gros villa comme celui de mon père pour venir habiter dans une maison où je partage ma chambre avec deux de mes belles sœurs quand mon mari est en voyage. Vous devez sûrement vous demander à quoi doit ressembler la maison pour que j'y vive une telle situation. Bah laissez-moi vous faire la description.

Mes beaux parents font parti des premiers résidant de guinaw rail un des quartier populaire de la banlieue Dakaroise. Selon mon mari Souleymane leur fils aîné, ils y sont installés bien avant sa naissance, bien avant même l'accession du pays à l'indépendance. Mais en regardant bien la maison, on dirait qu'il n'y a aucune évolution depuis tout ce temps. Ils sont les seules à garder dans le quartier cet anciens bâtiment datant de l'époque coloniale. Étant la famille la plus nombreuse du quartier, la maison ne compose qu'une pièce de trois chambres et un salon qui ne peut même pas accueillir les enfants de Arame ma belle-sœur (femme du frère de mon mari) Elle a six enfants sans compter les autres frères de mon mari. En somme les membres de la famille dépassent massivement la dizaine. Quand Souleymane n'est pas là, je suis obligée de partager ma chambre avec deux de mes belles (filles de ma belle-mére) et pourtant elles ne ratent jamais l'occasion de me montrer que je ne suis pas la bienvenue dans la famille.

Elles et leur mère n'ont qu'une seule objectif, c'est de me faire parler de paroles déplacée pour que les voisins me traitent de belle-fille indisciplinée et donner l'occasion à mon mari de me répudier.

Ma belle-mère, quand je pense à tout ce que j'ai fait pour elle, vraiment je ne cesse de m'etonner d'une telle hypocrisie. Les paroles chaleureuses qu'elle me disait avant mon mariage avec son fils résonne toujours dans ma tête. Je peux dire que j'étais la prunelle de ses yeux. Elle me présentait à ses amis avec une fierté comme si j'étais un jackpot qu'elle a décrochée. Comme je suis la fille aînée de Abdou Karim Ndiaye, belle-maman avait hâte de m'avoir comme belle-fille. Connaissant ma mère Adja Rouba Thiam, une grande dame dakaroise réputée populaire grâce à ses TÉRANGA exorbitants, elle vivait avec l'espoir de recevoir de cadeaux valeureux de sa part une fois que je serais l'épouse de son fils comme l'exige la tradition sénégalaise. Mais malheureusement, ma mère est contre ce mariage, en tant que chef des Drianké dakaroise, Adja Rouba Thiam ne veut pas pour tout l'or du monde voir sa fille se marier avec l'employé de son marie encore moins son chauffeur.

Oui. Mon Souleymane était l'un conducteur particulier de mon père. Ça fait huit ans qu'il travaille chez nous. Cupidon s'est manifesté le jour où il m'emmenait faire mes cours. Ce fut le début de notre idylle jusqu'à ce que je suis aujourd'hui sa femme. La mère de sa fille. Je cachais notre relation à ma mère car je savais trés bien qu'elle n'en serais jamais d'accord et qu'elle usera tous les moyens pour séparer de lui. On a continué notre idylle en cachette jusqu'à ce que mon père l'apprenne. Il nous a convoqué tous les deux et j'ai avoué devant lui l'amour que je ressens envers Souleymane. C'est en ce jour que papa lui a demandé d'appeler ses parents pour demander ma main.

Ma mère a failli piquer une crise lorsqu'elle a appris la nouvelle. Pour elle, j'étais la fille sage qui attend sa mère lui choisi un mari. Mon père a donné ma main sans se soucier de son désaccord pour lui je suis la principale concernée et que ma parole compte plus que celle de ma mère dans ce mariage. Je me rappelle bien de sa monologue le jour de mon mariage.

-Ma fille je rend grâce à Dieu de m'avoir donné une fille comme toi. Au moins dans ma famille il y'a quelqu'un qui partage avec moi les même principes. Tu sais dans cette vie on es tous pareille, on est tous des descendants d'Adam et d'Ève nul d'entre nous n'est supérieur à son prochain. Nous sommes tous au même pied d'égalité devant Dieu. Qu'importe la richesse que nous avons, on finira par être enterré c'est pourquoi nous devons magnifier nos relations et savoir que dans cette vie rien n'est éternel.
Ce que je ressens en ce jour est indescriptible car le bonheur de tout papa est de marier sa fille avant de rejoindre sa dernière demeure. Mais ce qui m'a impressionné le plus dans ton mariage c'est ton choix. Ça fait plus de 8 ans que je travaille avec celui qui est devenu Aujourd'hui ton époux, je peux dire que c'est moi qui l'ai presque élevé et durant tout ce temps, je ne cesse d'observer toutes les qualités qui émanent en lui. C'est pas évident que je lui fait mon chauffeur particulier.
Avoir un époux c'est facile mais ce qui est difficile c'est d'avoir le meilleur et avec Souleymane j'ai vraiment confiance en lui et je sais qu'il sera l'époux idéale pour toi.

Après les chaleureux paroles de mon père, je lui ai remercié lui aussi d'avoir accepté mon Union avec Souleymane car s'il avait la même réaction que maman, la situation serait beaucoup plus critique. Le fait de le voir me soutenir à 100% me donne la force et le courage les deux choses qui doivent m'accompagner dans la nouvelle vie qui m'attend.

Une fois arrivé chez ma belle famille, tout le monde était surpris de me voir rejoindre mon domicile conjugal avec peu de compagnie. Seul deux de mes cousines étaient avec moi. Là, ma belle mère et sa famille avaient deviné l'opposition de ma mère à ce mariage. Ils ont perdu l'espoir de recevoir un quelconque cadeau venant d'elle. La déception de ma belle mère était énorme à quel point elle m'en a voulu tout au long de mes séjours dans le domicile. Elle trouvait tous les moyens de me le montrer.

La situation s'était aggravée lors du baptême de ma fille aînée. Là aussi elle espérait recevoir des cadeaux de ma part mais là aussi ma mère était catégorique. Selon elle, elle n'a rien à faire avec des pauvres comme ma belle famille. S'ils veulent des cadeaux ils n'ont qu'à aller chercher ailleurs.

je peux dire que ma mère n'a jamais raté l'occasion d'humilier ma belle famille et de leur rappeler la classe sociale dont elle appartient. D'ailleurs le jour de mon baptême, elle était venue juste pour leur frustrer.

Pour se venger de cette humiliation, ma belle mère et ses filles me font subir toutes sortes de souffrances dans cette maison.

Aujourd'hui en es un jour particulier, ils viennent dans ma chambre et me montre les photos de ma mère avec la bagarre de son coépouse que les sites internet ont posté. Dans les photos, je vois ma mère dans une position de choc qui m'a fait verser tous les larmes que j'avais du monde.

Ma belle mère et ses filles se jubilent comme s'ils ont décroché un jackpot.Elles me lancent des phrases vexantes que je ne pouvais plus encaisser alors lorsque je me suis retournée, je prends le premier objet que j'ai vu et le taper avec toute la force du monde sur la tête de Fama une de mes belle sœur. Avant de me rendre compte que l'objet s'agissait d'un pilon, Fama nageait dans l'océan rouge. Le sang était partout présent.
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Salut salut à tous encore des excuses pour le retard. Namone nalén Lou Barri Bari .Désormais je vous promet de poster le plutôt possible inchallah. A BIENTÔT POUR UNE AUTRE PARTI.

LA DÉESSE DES TÉNÈBRES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant