Fucking Butterflies 2

C H A P I T R E . 29

Note de l'auteur: Coucou tout le monde ! On m'a fait remarqué que ce deuxième tome a atteint les 1k alors merci à tous <3 J'espère que la suite vous plaira :)

Merci pour tous vos commentaires qui illuminent mes journées, surtout pendant cette semaine difficile !

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Point de vue de Sarah

Les trois premiers jours de vacances se sont écoulés depuis le match de basket, et je n'ai pas revu Raph. Je n'ai pas répondu à son dernier message, la soirée tourne dans ma tête et me donne l'impression que quelque chose a changé. Je pense que j'appréhende le moment où je vais le revoir, j'ai peur de ne plus savoir quoi dire ou faire. Je passe ma porte d'entrée après être allée acheter du pain et ma mère se précipite vers moi.

— Tu en a de la chance, lance-t-elle simplement.

— De quoi tu parles ?

Elle hausse les sourcils l'air de rien, je cherche ce qui peut la pousser à dire ça, mais rien ne me vient à l'esprit. Je monte alors dans ma chambre et en ouvrant la porte je tombe nez à nez avec Raphaël. Après trois jours sans nouvelles, il est devant moi avec des roses à la main.

— Je voulais juste te déposer ça, explique-t-il, mais ta mère a insisté pour que je reste.

Je reste immobile un instant, bien trop étonnée de le trouver ici. Je cligne des yeux pour revenir à la réalité.

— Je pense qu'elle essaie de se rattraper depuis qu'elle a appris qu'elle s'était trompée sur toi.

— Mais elle reste méfiante, répond-il en me tendant les fleurs.

Je met un instant avant de les prendre. J'ai encore du mal à me rendre compte qu'il est là à l'improviste. Je m'éloigne timidement pour les poser sur mon bureau.

— On ne s'est pas vraiment vus cette semaine, déclare-je.

— Tu m'as un peu évité.

— Peut être.

— Tu m'en veux encore ?

Un geste bref d'une épaule dénote mon ignorance. Je ne lui en veux pas vraiment, je ne sais juste pas quoi penser de tout ça. J'ai peur que cette petite dispute ai tout changé. Il s'approche et encadre mon visage de ses mains alors que ses yeux se plantent dans les miens.

— Je m'en veux aussi, explique-t-il, et si je redeviens aussi con un jour, je t'autorise à me gifler.

Je roule des yeux alors qu'une lueur bienveillante éclaire mon visage.

— Je suis désolé, vraiment.

Je ne demande pas à ce qu'il s'excuse, j'ai eu mes torts aussi en le blessant involontairement, j'ai seulement peur de la suite. Il pose alors ses lèvres sur mon front avant de renouveler ses excuse. Puis il répète qu'il est désolé en embrassant ma joue, plusieurs fois, et mon cou, le coin de ma bouche, puis à nouveau mon front et partout sur le visage. Je réprime un sourire amusé en reculant jusqu'à mon lit, je crie de surprise quand je cogne ce dernier et bascule en arrière. Mais Raph ne s'arrête pas et un rire franc émane de mon corps.

— C'est bon, arrête j'ai compris !

Il arbore un sourire fier avant d'incliner sa tête afin de sceller nos lèvres. Je l'embrasse avec envie et nous nous plongeons plus profondément dans l'échange passionné de nos baisers.

Quand il recule finalement, il me scrute d'un regard malicieux.

— C'est grâce aux fleurs ? On m'avait bien dit que ça faisait de l'effet.