Chapitre 29

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Point de vue Arthur :

3 jours... 3 JOURS que Raven est partie et que je n'ai reçu aucunes nouvelles et aucunes informations !!! Ça commence à me taper sur le système. J'allais refaire une crise et me mettre à hurler quand mon téléphone sonna. Je me précipita dessus espérant que Raven m'appelait mais il s'agissait d'un numéro inconnu, déçu je décrocha quand même.

« Allo ?

- Bonjour Arthur, ça faisait longtemps.

- Pourquoi est ce que vous m'appelez et comment vous avez eu mon numéro ?!

- Allons allons, calme toi petit oméga, quand on est polie on commence par saluer son ancien propriétaire.

- Jamais.

- Oh bien... devrais-je te passer ton fils au téléphone ou le faire taire une bonne fois pour toute, ses pleurs sont vraiment insupportable il couine comme un vrai oméga pourtant il n'a pas encore l'âge pour découvrir sa deuxième nature, je me trompe ?!

- Laisse le il ne t'as rien fait que je sache. Qu'est ce que tu veux.

- Mon ancien soumis me manque, j'aimerais tellement le récupérer...

- Jamais, je ne t'appartient plus j'appartiens à Raven maintenant.

- Oh oui c'est vrai qu'elle t'as sûrement déjà marquer... bon bah c'est pas grave je vais me contenter de ton fils.

- NON !!! Ne le touche pas. Tu m'entends je t'interdis de le toucher

- Papa ! Aide moi ! Non je veux pas ! Papa au secours je veux rentrer, sniff...

- Juan, laisse le je t'en supplie... pitiez pas lui... je reviens si tu veux mais ne le touch...

- Police ouvrez ! Vous êtes en état d'arrestation pour fuite, enlèvement et séquestration de mineur !

- Juan lâche mon fils ou je fais exploser ta cervelle inexistante !!!

- Maman ! »

J'étais complètement déconnecter, les voix que j'entendais en fond était celle des officier de police et surtout celle de Raven... Elle l'avait retrouvé, mon fils allait bien, il était sauvé, j'allais enfin les revoir tout les deux... je me mis alors à fondre en larme à cause de tout le stress que j'avais accumulé et qui ressortait enfin.




Point de vue Raven :

Mon dieux, j'allais commettre un meurtre si les recherches n'avançait pas plus ! J'étais sur le point d'ailleurs d'étrangler Midas qui me conseillait de me détendre un peu, quand Marc débarqua tout sourire dans mon bureau en m'annonçant qu'une discutions téléphonique de Juan venait d'être capter par ses agents et qu'ils était en train de la retracé.

« Avec qui est ce qu'il téléphone ? Demandais-je.

- Avec Arthur.

- Quoi ?! Mais pourquoi ?

- Il doit sûrement tenter de négocier avec lui, en tout cas c'est Juan qui a appeler le premier.

...

- Monsieur ça y est nous l'avons localiser. La police est déjà en route.

- Allons-y je veux lui faire exploser la cervelle de mes propres mains, dis-je. »

Le signal nous fit arriver devant un immeuble que je reconnus tout de suite comme étant l'ancien appartement de Juan Policio. La police se précipita à l'intérieur du bâtiment et se positionna devant une porte depuis laquelle on pouvait entendre un enfant pleuré et un homme hurler.

« - Police ouvrez ! Vous êtes en état d'arrestation pour fuite, enlèvement et séquestration de mineur !

- Juan lâche mon fils ou je fais exploser ta cervelle inexistante !!!

- Maman !, cria Owel depuis l'appartement. »

C'était le mot de trop pour mon cerveau, je fit signe à Attila d'enfoncer la porte et j'entrais dans l'appartement. Juan était en train de chercher de quoi se défendre et Owel voulut se précipiter vers moi mais il fut rattraper par le bras.

« Lâche ton arme Raven, demanda Juan. Sinon tu peux dire adieu à ton fils.

- Non toi lâche mon fils et pose ton couteau, tu sais très bien que tu ne fais pas le poids face à moi.

- Alors on va tous les deux poser nos armes et on verra bien qui ne tient pas face à l'autre.

- Ok je marche, mais ne m'en veux pas si je devient plus agressive que d'habitude. »

Juan lâcha son couteau en même temps que je lâchais mon revolver. Il me regarda dans les yeux et là il comprit qu'il venait de faire une erreur en me provoquant. Toute la haine que j'avais accumuler ses derniers jours était en train de ressortir même les autres alpha présent tombèrent à genoux les uns après les autres. Juan commençait à faiblir, ses genoux pliaient vers le sol, mais au moment où je pensais avoir gagner il ramassa son arme et la plaça sous le coup d'Owel qui, paniquer, se mit à couiner comme le ferait un oméga en danger. Ce son me ramena immédiatement à la raison et je me précipita vers lui pour le récupérer oubliant de ramasser mon arme. Et c'est au moment ou je récupéra enfin Owel dans mes bras pour le protéger et que je sentis quelque chose de chaud couler dans mon dos que je réalisa que je n'avait pas d'arme pour me défendre et qu'un couteau était planter entre mes omoplates. Mais ne voulant pas faire peur à Owel qui était déjà traumatiser je me contenta de lui sourire pour le rassurer. Marc allait s'approcher pour m'aider quand on vit débarquer de nul part mon père, le sabre familial en main, qui se jeta sur Juan et lui transperça le crâne. 

C'est avec un bruit sourd qu'on vit son corps s'écraser au sol.


Après cela Marc discuta avec la police du fait que cet incident ne devait pas impliquer la mafia, Attila appela les secours pour que je puisse être prise en charge, mon père lui s'occupait de rassurer Owel qui ne comprenait toujours pas ce que son grand-père faisait là et pourquoi il avait un sabre. Une fois que je fut soignée à l'hôpital, c'est un oméga en pleurs qui arriva dans ma chambre et bien que je m'attende à devoir le prendre dans mes bras qu'elle ne fut pas ma surprise quand je me pris un énorme gifle...

« Tu m'as mentit !!! Tu avais promis que tu reviendrais intacte et regarde dans quel état tu reviens, hurla Arthur.

- C'est effectivement ce que je pensais mais il se trouve que le destin en avait décider autrement. Maintenant que j'ai eu le droit à une gifle et à des cris est ce que je peux t'embrasser ? »

Arthur ce mit à devenir tout rouge et à s'excuser. Pour le faire taire je finis par me lever, le rejoindre et sceller nos lèvres ensemble. Enfin, ça m'avait manquer. Il reprit un peu le dessus et me souleva, sans s'arrêter de m'embrasser, pour me remettre sur mon lit. La soirée qui suivit fut loin d'être calme, mais elle fut un des meilleur moment de ma vie. 

On était enfin tranquille, heureux et ensemble pour encore de nombreuses années à venir. 




Ca y est, cette histoire est enfin finie, ça a vraiment été un plaisir de l'écrire du début à la fin!!! Merci à tous mes lecteur pour votre soutient régulier et pour vos votes (459 lecteurs!!!). Il est temps pour moi de clore cette histoire et de reprendre les autres ( quand mon inspiration voudra bien se donner la peine de revenir car pour l'instant elle à tout donner pour Rose de Sang). Encore merci à tous!

owo

Rose de SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant