19 : Une pause

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Bonjour a tous, j'espère que vous allez bien !

/!\ AVERTISSEMENT TRÈS IMPORTANT /!\
Ce chapitre contient beaucoup de mentions d'agressions sexuelles, du fait que l'agression en question s'est produite au chapitre précédent. Il s'agit ici de la façon dont Charlie réagit sur le court-terme à son agression, et comment son entourage cherche à l'aider ou à prendre de ses nouvelles. Sachez qu'il s'agit d'une fiction, et que les personnages peuvent agir avec maladresse, ils ne sont pas parfaits. Il n'y a pas de bonne méthode pour parler à quelqu'un ayant vécu une agression sexuelle, même si en général, le forcer à en parler peut être très mal vécu.

Le fait de nier le trauma de la personne, de l'accuser ou de se moquer de ce qu'il a vécu sont des réactions abjectes, que je n'ai pas illustré ici.

Soyez également conscients que le système de justice astrienne n'est pas le nôtre, que ses règles sont différentes et qu'il est inégal. Ici, je pense avoir trouvé un bon moyen de rendre justice à Charlie sans trop tomber dans l'excès (pour ne pas faire encore quatre chapitres uniquement sur cette affaire).

J'espère ne pas vous avoir trop embrouillé pour le moment, il est minuit pour moi et ce chapitre fait 5500 mots quasiment, autant dire que je n'en peux plus, et que j'aurai sans doute des ajustements à faire à tête reposée.

Mais bonne lecture tout de même !








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Mme Gloucester était soulagée que la fête costumée au château du roi se soit déroulée sans accroc pour elle. La quinquagénaire s'était amusée à danser une partie de la soirée avant de repartir dans sa boutique pour profiter du calme paisible des lieux. Loin de l'agitation et des rires du château, elle avait pensé à la vie paisible qui se déroulait dans le royaume depuis une décennie.

Pourtant, quand elle apprit le lendemain la nature d'un incident qui s'était déroulé au château, elle avait blêmi.

Une jeune femme avait été agressée, lui avait-on révèle. Un noble à l'haleine chargée d'alcool s'était jeté sur une jeune femme dans l'alcôve et d'un couloir, qui l'avait par chance repoussé. L'homme avait tenté de mentir pendant la soirée mais le partenaire de la jeune femme l'avait défendu, avec une telle ardeur que personne ne songeait que le noble n'était pas en faute.

Mme Gloucester n'avait pas eu le nom de la jeune femme en question, ou du moins pas directement. Personne ne savait vraiment qui elle était, ce qui rendait curieux beaucoup de personnes, car le partenaire de cette inconnue était réputé pour son charme et son goût des femmes.

Peter de Nemours.

Le même Peter de Nemours que Charlie Spenda devait avoir pour partenaire à cette fête costumée à cause d'un défi fait autour de plusieurs verres d'alcool.

Charlie Spenda. Son employé. Celui que Mme Gloucester avait accueilli dans sa boutique en dernier, le plus pauvre, le plus silencieux, le plus mystérieux. Celui qui était arrivé avec rien d'autre que son sourire maladroit, ses compétences de couture et ses vêtements boueux après avoir marché plusieurs jours en forêt. Le jeune étranger que la couturière avait recueilli, et qui l'avait aidé à se loger.

Son employé avait été agressé. Sous le déguisement d'une jeune femme.

Mme Gloucester avait trouvé sa propre pensée si grotesque qu'elle s'était présentée devant l'appartement du jeune homme pour que celui-ci lui confirme que sa réflexion était sans fondements.

Les secrets des uns font le malheur des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant