Bonjour à tous, nouveau chapitre, centré sur Charlie (en même temps, c'est elle le personnage principal). Environ 4200 mots, comme pour la première fois, les phrases en italique sont des pensées.Je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est : bonne lecture, n'hésitez pas à commenter si ça vous plaît, si ça vous déplaît, si vous avez des questions ou tout simplement si vous voyez des fautes d'orthographe, je répondrais toujours.
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L'heure du déjeuner arriva bien rapidement, et l'une des employées eut la délicatesse de partager un repas qu'elle avait préparé pour que Charlie puisse manger également. Celle-ci remercia plusieurs fois la jeune femme qui lui fit promettre de lui faire goûter quelque chose de l'endroit d'où venait Charlie.
La jeune fille accepta sans soucis la demande, ses compétences en cuisine n'étaient pas exceptionnelles, mais en grande gourmande, elle s'était toujours débrouillée pour faire des desserts qui lui plaisaient. Elle n'aurait qu'à en préparer un, un autre jour, et le rapporter à la boutique.
Je pourrais même faire quelque chose de ce genre pour l'escouade verte. Ils m'ont donné de la nourriture, je leur rends de la nourriture, c'est équitable.
Le travail reprit un peu plus tard, et même si elle ne participa pas aux discussions, cette fois-ci elle n'y fit pas la sourde oreille, essayant de récolter des informations qui lui seraient utiles pour ne pas paraître trop ignorante dans ce nouveau monde.
L'aiguille dans ses mains lui donnait de quoi s'occuper, même si au début elle avait pesté intérieurement contre l'absence de machine à coudre, c'était étrangement relaxant de coudre à la main.
Après ce qui lui parut être une éternité, Charlie regarda les employées de l'atelier de couture quitter les lieux une à une en discutant joyeusement entre elles. Mme Gloucester s'approcha d'elle et lui demanda de patienter un peu, lui promettant qu'un ami viendrait bientôt pour la loger.
La jeune fille regarda depuis la vitre de la boutique les quelques passants qui marchaient en vitesse pour rentrer chez eux. Ce qui l'intriguait cependant, c'étaient les petites fées qui voletaient à côté de certaines personnes qui paraissaient plus richement habillées que la moyenne. Elles produisaient une telle lumière qu'elles faisaient presque office de lampadaires personnels. La pensée l'amusa mais un grincement provenant de l'arrière-boutique la ramena à la réalité.
En voyant un vieil homme apparaître aussi naturellement que si on l'avait invité, Charlie s'empara d'une paire de ciseaux aiguisés proche d'elle et s'interposa entre Mme Gloucester et ce qu'elle supposa être un voleur.
Elle se sentit aussitôt bien bête en voyant sa nouvelle patronne se jeter sur l'homme en pestant sur un bouton de sa chemise qui menaçait de s'enfuir. En retour, l'inconnu rabroua la couturière pour ses manières et Charlie lâcha finalement son « arme » face à l'absurdité de la situation. Enfin, Mme Gloucester donna de l'espace au vieil homme.
— Ma chère Anita, il est rare que vous vouliez me voir, reprocha l'inconnu à la couturière. Quant à vous jeune homme, cessez de me regarder d'un air ébahi, je ne suis pas un brigand, Mme Gloucester vous a certainement parlé de ma venue ici, ajouta-t-il en s'adressant cette fois à Charlie.
— Vous êtes le fournisseur de logements, comprit la jeune fille.
Lui aussi me prend pour un homme, c'est pas plus mal...
— Tout de même Anita, m'envoyer votre nymphette personnelle pour m'expliquer la situation, ce n'est pas charitable.
Une nymphette ? Comme une petite nymphe ? Pourquoi une nymphette personnelle ? Ce serait pas une forme d'esclavagisme j'espère, un être vivant ne peut pas appartenir à un autre être vivant !
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Les secrets des uns font le malheur des autres
FanficCharlie Spenda n'a que vingt ans au moment de mourir. Elle ne s'attendait pas à rouvrir les yeux sur un visage irréel, serti de deux émeraudes qui la dévisagent, sans émotion. « Sais-tu qui nous sommes ? » « Non » Charlie va alors saisir cette...