18 : Pantoufles de verre brisées

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Un chapitre de 4300 mots cette fois-ci.

/!\AVERTISSEMENT TRÈS SÉRIEUX/!\
Comme vous avez pu le voir au dernier chapitre, j'avais prétendu qu'il n'y avait rien dedans, pour vous cacher le cliffhanger qui se trouvait dans le chapitre 17. Nous reprenons donc ici sur une scène difficile, l'agression que subit Charlie.

Pour les plus sensibles, je vous conseille d'aller au milieu du chapitre, vous éviterez la scène elle-même ainsi que les injustices qui vont suivre. Je veux traiter le sujet un peu sérieusement, je ne fais pas de la méchanceté gratuite sur Charlie et même si je peux être un peu sadique avec mes personnages, je veux ici donner une "happy end" rapide en attendant la vraie "good end" qui sera le procès de l'agresseur.

Je n'allais pas le laisser s'en tirer quand même !

Pour ceux qui souhaitent lire le chapitre mais sont tous de même assez sensibles, la scène d'agression est "courte" (1/12 du chapitre) et il n'y aura pas de toucher sur les parties intimes de Charlie, ni de contact direct (en dehors d'un vilain suçon). Je ne voulais pas pousser la scène trop loin, je n'étais déjà pas à l'aise en l'écrivant.

J'espère tout de même que pour ceux qui liront ce chapitre, il vous plaira tout de même. Et respectez votre sensibilité, les prochains chapitres ne seront pas aussi durs alors ne vous forcez pas à lire celui-ci si vous ne vous en sentez pas capable !











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— En voilà une jolie demoiselle. Ne t'inquiète pas, je ne te veux que du bien, ma jolie.

Charlie resta figée suite aux mots de l'inconnu, sentant son cœur battre plus vite, ayant l'impression que l'air lui manquait.

Je peux me battre enfin, j'ai affronté des types bien pires, il doit même pas être armé celui-là...

Pourquoi je tremble ?

Les frissons qui lui parcouraient le corps la glaçaient, la rendant incapable de savoir quoi faire. Son corps était crispé, rigide, ses réflexes de combat au corps-à-corps et d'autodéfense venaient de s'évaporer en quelques mots.

— Il ne faut pas se promener toute seule dans cette tenue, vous allez attirer l'attention, murmura une voix profonde à son oreille.

Charlie sentit un hoquet de dégoût monter dans sa gorge pour mourir au bord de ses lèvres, ne trouvant pas la force d'émettre le moindre son de protestation. Elle qui avait si longtemps défendue des camarades ou des inconnus face aux sifflements des pervers ou aux remarques sexistes se retrouvait à présent totalement démunie.

La main à sa taille raffermit sa prise, venant se glisser sur l'arrière de ses cuisses, l'autre main lui tâtant la poitrine. Des lèvres brûlantes se posèrent sur sa nuque, suçotant sa peau comme pour la marquer jusqu'à l'os.

Si son corps n'avait pas été incapable de réagir autrement qu'en tremblant, la jeune femme aurait vomi face à l'horreur qui se produisait.

Elle n'arrivait même pas à pleurer, se dégoûtant elle-même pour son incapacité à se battre ou à fuir.

Une double voix lui murmura des mots à l'oreille, ajoutant un poids dans son estomac.

— Je n'aime pas qu'on me résiste, sois sage et ça te fera plaisir...

L'air lui manquait alors que Charlie oubliait comment respirer, voulant juste que tout s'arrête. Elle aurait même préféré mourir une nouvelle fois que de subir un viol ou un attouchement.

Les secrets des uns font le malheur des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant