Les secrets des uns font le malheur des autres

28 : Soirée à boire

Bonjour à tous, ça fait depuis mai que je n'ai rien posté, donc depuis un peu plus de 5 mois, vous avez été patients, et le voici, enfin, le chapitre 28 ! 

Avertissement : évocation rapide de la sexualité, mais surtout d'ALCOOL. Donc on rappelle : L'ALCOOL EST À CONSOMMER AVEC MODÉRATION ET UNIQUEMENT UNE FOIS QU'ON A AU MOINS 18 ANS ! Ce sont les deux règles de bases, et vous connaissez sans doute les autres.

Donc n'imitez pas Charlie, qui incite les Estaffes à boire et qui a trop l'habitude d'utiliser l'ivresse pour détourner ses pensées de certains soucis, c'est un bon psy qu'il faut, pas une bouteille d'absinthe.

Sur ce : bonne lecture, et n'hésitez pas à commenter !

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— Plus souple sur tes jambes Charlie, tu n'arrêtes pas de trébucher !

La dite élève bougonna une grossièreté alors que son instructeur lui assénait un nouveau coup avec son épée en bois, qu'elle amortie maladroitement avec la sienne en reculant. La jeune femme n'en menait pas large depuis plusieurs minutes, et par sa propre faute.

Demander aux Estaffes de m'apprendre l'escrime, quelle connerie ! L'épée pèse trop lourd pour moi, comment font-ils pour les utiliser ?

Charlie baissait souvent son arme pour soulager ses bras, mais ce faisant elle ouvrait complètement sa garde et se faisait attaquer de manière frontale, par l'épée en bois que le cuisinier des six frères maniait avec une habilité agaçante. La travestie manquait d'être désarmée à chaque coup, quand bien même sa lame à elle était vraie, puisqu'il s'agissait de l'épée de William.

Malgré toute sa bonne volonté, l'humaine finit par rouler dans l'herbe quelques minutes plus tard après un coup surpuissant de son adversaire, qui lui sourit aimablement avant de l'aider à sa relever.

— Ce n'est pas si terrible pour une première leçon, affirma-t-il.

— C'est ma troisième...

— La première avec moi. Et j'ose espérer que je suis meilleur instructeur que Tybalt.

— Tu me cherches ?

Le benjamin de la fratrie s'était approché du duo d'épéistes, adressant un regard agacé à chacun alors que Charlie se retenait de sourire devant l'air presque bougon de l'homme. Les Estaffes lui étaient apparus comme étrangement froids au cours des trois derniers mois, mais depuis quelques temps ils redevenaient plus expressifs, moins indifférents à tout ce qu'il pouvait se passer.

Sauf quand il s'agissait de jouer aux jeux de société, ils semblaient s'être définitivement ligués contre elle pour la faire perdre à chaque partie, avec des poker face impénétrables.

— Henri a juste plus de patience que toi, lança-t-elle en souriant.

— S'il accepte d'être clément avec une personne aussi mauvaise pour se défendre, c'est qu'il a pitié de toi, répliqua l'autre homme d'un ton presque dédaigneux.