[Sterek] A travers moi

Chapitre 28

23 Avril 2016
Maison des Stilinski

- Salut Scott, merci d'être venu assurer la sécurité.
- Je t'en prie, frangin. Et puis comme ça, tu ne pourra plus me reprocher de ne jamais avoir vu Star Wars.
- Ne crois pas que t'en as fini avec ça : il te reste encore quatre épisodes de retard !

Il laisse échapper un rire bref, puis s'éloigne de la porte d'entrée auprès d'Isaac et Lydia. Je les regarde monter en voiture et je continue de fixer le véhicule jusqu'à ce qu'il disparaisse au coin de la rue. Je sens les mains de Derek m'entourer le ventre et une douce chaleur m'envahit alors qu'il colle son torse à mon dos. Je me laisse aller tout contre lui tout en reculant pour fermer la porte d'entrée. Il dépose une pluie de baisers sur ma nuque et je frissonne de plaisir.

- Dis-moi, mon loulou ?
- Hm ?
- Quand on parlait de mes émotions, que tu ressentais amplifiées ?
- Hm ?

Je me tourne entre ses bras, lentement, et je pose mes yeux dans les siens tout en enroulant mes mains autour de sa nuque. Je perds mes doigts dans ses cheveux courts et caresse sa peau en dessous.

- Qu'est-ce que tu ressens, là, tout de suite ?

Je susurre tout contre ses lèvres, sans prendre l'initiative de l'embrasser franchement. Je le fais volontairement languir et j'augmente par la même occasion, ma propre frustration. J'entends un léger grondement s'extirper de ses lèvres et je souris d'un air taquin, avant que sa bouche ne dévore la mienne avec envie. Il me serre contre lui, descend ses mains sur mes fesses et me pousse brusquement contre la porte avant de me soulever du sol pour m'y plaquer. J'enroule mes jambes autour de son bassin, étends mes bras sur ses épaules et pose mon front contre le sien dans un léger ricanement.

- Je crois que je n'ai pas besoin de réponse, finalement.

Il laisse échapper un nouveau grognement, un peu plus sonore cette fois, et tend le visage vers moi pour me réclamer silencieusement un nouveau baiser que je lui donne sans me faire prier. Sa langue appelle la mienne, qui lui répond aussitôt. Mon corps devient aussi brûlant que le sien si c'est possible et nos vêtements me paraissent soudain bien trop épais, entre nous. Derek doit probablement être d'accord avec moi : il me décolle de la porte dans un mouvement brusque et m'emporte maladroitement jusqu'à l'étage où la porte grande ouverte sur ma chambre nous voit passer en coup de vent. Je l'entends à peine claquer lorsque Derek lui donne un coup de pied, trop concentré sur les bruissements de ses mains sur mes fesses et le son de ses grognements frustrés tout contre mes lèvres. Je m'écrase lourdement sur mon lit avant que Derek ne vienne me surplomber pour capturer mes lèvres à nouveau. C'est comme s'il ne pouvait plus rien contrôler. Comme si j'étais le maître de ses mouvements. Il anticipe mes réactions en une fraction de seconde et répond à mes désirs comme si je les formulais à voix haute, m'arrachant des gémissements d'impatience que je ne prends pas la peine de retenir : mon père ne rentrera pas de la nuit.