Chapitre 18 - Manu

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Manu — Alors que je suis en train de regarder un film, allongée sur mon lit, mon téléphone sonne. C'est Raph'. Je mets le film sur pause et décroche :

— Eh ! Ma cousine ! Comment ça va depuis le temps ?

— Salut Manu... Ça va et toi ?

— Ben ouais, on fait aller...

— Et comment va Léa ?

— Elle va très bien. Je suis sur un petit nuage... On se quitte plus elle et moi, elle est venue s'installer chez mes parents dans ma chambre.

— Ah carrément ? Ben ma foi ! Ça fait plaisir d'entendre ça !

— Ouais... Bon et toi alors ? Qu'est-ce qui t'arrives ?

— Comment ça qu'est-ce qui m'arrive ?

— Ben ouais, tu m'appelles jamais comme ça, surtout à cette heure tardive... Je te connais... Y'a un truc... Allez ! Raconte tout à ta cousine.

— Rhaaaaa... On peut vraiment rien te cacher à toi c'est dingue... T'es pire que Sarah !

— Pire que Sarah ? Ça promet ! je lui dis en riant.

C'est alors que Léa pénètre dans ma chambre en refermant la porte derrière elle et en me lançant un regard évocateur...

— Ouais... reprend Raph'. Bon ben... En fait voilà. En ce moment, je révise à la bibliothèque, tu sais c'est bientôt les exams... Et à la bibliothèque... y'a une fille... et... enfin c'est bizarre.

— Vas-y raconte...

Léa s'approche de moi, et monte sur le lit, tel un félin à l'affût de sa proie. Mais je me dis que je ne risque rien car je suis au téléphone. Elle ne paie rien pour attendre...

— Ben je sais pas... reprend Raph'. C'est dur à expliquer. Depuis que j'ai vu cette fille, je me sens bizarre. Je mange plus, je dors mal. Je pense souvent à elle... pour pas dire tout le temps... Pour te dire, j'ai hâte d'aller à la bibliothèque pour réviser... C'est...

Alors que j'écoute attentivement ma cousine me raconter cette drôle d'histoire qui ne lui ressemble pas, Léa, maintenant tout près de moi, remonte doucement mon tee-shirt pour découvrir mon ventre, et commence à l'embrasser tendrement. Je la regarde faire, mais reste concentrée sur ce que me dit ma cousine. Je reprends :

— Attends t'es pas en train de me dire que t'es amoureuse d'une fille quand même ? ? ?

— Mais non ! ! ! ! Tout de suite les grands mots... Tu sais bien que je marche pas là-dedans moi ! Non c'est juste que... je sais pas... je ressens des choses bizarres dans le ventre quand elle est là...

Léa interrompt soudain ses baisers, comme prise d'une pulsion irrépressible. Ses mouvements s'accélèrent tout à coup et avec une agilité et une rapidité qui me surprennent, elle déboutonne mon pantalon et le tire vers elle. Et elle embraque tout sur son passage, mon shorty et mes chaussettes, si bien qu'en quelques secondes, je me retrouve littéralement à poil ! Je regarde Léa avec des grands yeux. Puis, en cachant le micro de mon téléphone, je me redresse pour me rapprocher d'elle et lui chuchote que je suis avec ma cousine au téléphone, qu'il faut qu'elle arrête ses conneries. Mais c'est comme si je n'avais rien dit... Rien à faire ! Elle se jette sur moi et me plaque les épaules sur le lit pour me forcer à me rallonger. Maintenant au-dessus de moi, ses longs cheveux tombent sur mon visage et le caressent délicatement. J'ai des frissons de plaisir. Elle me regarde dans les yeux avec un sourire coquin.

Puis, tout en continuant à me regarder intensément, elle entreprend une descente le long de mon corps. Je n'ai à présent plus aucun doute sur ses intentions. Et je n'ai plus aucune arme pour l'arrêter non plus. Mon corps est anesthésié par le plaisir qu'il ressent. Je me reconcentre tant bien que mal sur la conversation importante que j'ai avec ma cousine, et tente d'en reprendre fermement les reines :

Le secret de VénusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant