Chapitre 11

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Lorsque Éric arriva à la maison au bord de la plage, il fut plongé dans une parfaite sérénité. Les petites vagues s'écrasent lourdement sur la plage, là ou le sable est léger, blanc et recouvert de petits coquillages de toutes formes. On peut voir à l'horizon, des bateaux à voile flottant sur l'eau, calmement.

On sent un brin d'air léger agréable, une odeur d'air frais apportée par la mer.  Il pénétra à l'intérieur, Ricardo arriverait plus tard, il avait préféré le devancer de manière à ce qu'il ait un peu de temps seul, au calme.  Ricardo avait payé une fortune pour la location,  ils auraient pu aller dans un hôtel, el Rancho, Caribe ou Decameron, mais cette maison était beaucoup plus agréable et plus intime, on avait la mer, une piscine privée et plus important le calme, ce qu'il voulait plus que tout. 

Cette maison était assez somptueuse avec deux chambres spacieuses à l'étage, remarquable par son éclat, sa grandeur et vous transmettait un sentiment agréable, apaisant.   

L'odeur d'un pica pillo et des frites depuis la cuisine lui chatouilla les narines. En plus du confort, on leur avait donné un service cuisinier qui était inclus dans le tarif.   Tout ceci était l'avantage d'être riche, sans se préoccupé des dépenses.

Et dire que beaucoup de personnes n'avaient pas cette chance, ce qui lui fit penser à Esmeralda, c'était une jeune fille modeste et très belle. Il voudrait la revoir, mais pensa à leur dernier moment ensemble, elle avait été claire, et pourtant ils avaient passé une somptueuse soirée, très simple mais exceptionnelle,  un moment qui pourrait être insignifiant pour n'importe qui, mais pour lui ça avait été magique.  

Ses rendez vous avaient toujours été dans des somptueux restaurants, des endroits chics ou des hôtels luxueux, mais ce soir là il s'est retrouvé dans une maison modique avec une jeune fille modeste à regarder un film, manger du barbecue et une pizza, bavarder, rigoler et boire du vin, loin du luxe, loin des problèmes de l'entreprise, loin de sa femme.  Il eut étrangement l'envie qu'elle soit là à partager ce moment avec lui, une seule soirée elle avait attisé son intérêt de la revoir et la connaître plus. 

Ricardo arriva dans la soirée accompagné de deux jeunes femmes sexy et sublimes, avec l'allure de deux mannequins télévisées. Il ne s'y attendait pas du tout, il avait imaginé son séjour avec lui au calme buvant du champagne, mangeant des frites et du pica pollo, se relaxant au frais dans la mer, ou la piscine mais après tout c'était certainement une bonne idée de se divertir un peu, il en avait besoin.

Celui-ci lui expliqua qu'elles partiront le lendemain, ce soir ils allaient faire la fête et ne plus penser à la réalité qui les attendaient le surlendemain.  Ils mettaient la musique à fond, tous les quatres se prélassant au bord de la piscine, buvant du champagne et du vin, rigolant pour un rien.

Les filles leur donnaient un show live, Dieu qu'elles étaient douées pour mettre l'ambiance, Éric avait déjà oublié les problèmes  de l'entreprise, le braquage et sa femme, rien que l'instant présent comptait et il ne se privera pas d'en profiter au maximum. 

Avec leurs bikinis, elles étaient attirantes,  ventres  plats, seins et fesses galbés, leurs physiques qui, assurément étaient le résultat de nombreuses heures à la salle de sport, la peau noire aucun doute qu'elles étaient de nationalité haïtienne, plus belles et plus en formes que les femmes haïtiennes il n'en avait jamais vu.  Sa femme lui laissa quatre appels manqués, il éteignit son portable et s'adonna aux plaisirs totals que lui offraient cette soirée. 

•••• Rebecca lança le téléphone contre le mûr avec rage, quel idiot! Pourquoi ne faisait-il aucun effort à ce que les choses s'améliorent entre eux? Ils étaient mariés et se comportaient comme deux étrangers, elle n'allait certainement pas restée ici à se morfondre se dit-elle en changeant de vêtements pour sortir.   

Anderson Delice, son amant habitait à seulement deux rues d'ici, celui-ci était célibataire et se contentait de s'amuser ça et là avec les femmes qu'il trouvait belles et attirantes.  Ils s'étaient rencontrés au casino, elle avait tout de suite succombé à son charme, un banquier des plus respectable qui avait tout pour lui, un corps parfait, musclé comme elle les aimait, assez gentil, entre eux il y avait une passion inouïe, et lui donnait toute l'euphorie que son mari ne pouvait ou ne voulait pas lui offrir.  Elle ne prit pas la peine de demander au chauffeur de l'accompagner et décida de conduire. 

Lorsque Anderson ouvrit la porte , elle se jeta dans ses bras comme si elle avait attendu ce moment depuis des heures. Elle se dégagea de lui puis rentra. 

- À cette heure ma belle? Fit-il refermant la porte. Il était près de minuit et celle-ci n'était jamais venue le voir à cette heure si tardive. 

- J'avais besoin de te voir. Répondit-Elle s'approchant de lui, passant ses bras autour de son cou. 

- Débarquer ici sans prévenir, t'aurais pu me trouver ici avec une gonzesse. Dit-il sur un ton taquin. 

- Arrête, je ne suis pas du tout d'humeur à plaisanter.   Celui-ci lâcha un rire pour ensuite lui donner un baiser. 

- Tu es d'humeur à quoi au juste? Murmura t-il  Celle-ci se contenta de l'embrasser passionnément. 

- Tu le sais très bien. 

- Et ton mari?  

- Ne me parle surtout pas de cet imbecile. S'enquit-elle en se dégageant de lui. 

- Quand ça va mal avec Monsieur « centre du monde » tu accoures retrouver l'esclave « toujours à ta disposition » c'est ça ? Fit -il sur le même ton taquin.  

-Arrête avec ton baratin tu veux?... je sais que tu meurs d'envie de me prendre là maintenant.  Dit-elle avec des yeux de merlan frit,  mordillant ses lèvres comme pour l'agacer.  Dieu qu'il avait envi de déchirer cette robe et la prendre de toutes ses forces.

Cette femme avait un pouvoir sur lui, il ne pouvait résister à son charme, son corps qui lui faisait perdre la tête, ses seins qui lui donnaient l'eau à la bouche.  

Sans plus se retenir, il l'attira brusquement à lui, ouvrant la fermeture éclair de sa robe puis la fit tomber sur le plancher.  

Comment un homme pouvait-il résister à un corps pareil? Il lui caressait les fesses avec une telle habileté, embrassant son cou puis descendit avec ses lèvres sur ses tétons déjà durcit par l'excitation.  Rebecca avait déjà oublié son mari en seulement quelques instants, elle ne voulait plus attendre qu'il se perde en elle avec cette passion et cette virilité qui la faisait fondre.

La dette de mon père Où les histoires vivent. Découvrez maintenant