Chapitre 3

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Il était l'heure,   

Esmeralda rentra à l'intérieur du hangar.   Un homme l'emmena dans le bureau du Lion, celui-ci était assis sur un grand fauteuil les yeux dans son ordinateur.

Lorsqu' il entendit la porte fermée, il leva la tête puis sourit à la vue d'Esmeralda. Le cœur battant à tout rompre celle-ci essaya de rester le plus sereine possible afin de ne pas se montrer faible.   

- Je...je suis là.   

- Très bien, et j'espère que tu n'as parlé à personne de notre petite entente. Dit-il sur un ton sarcastique.   

- Non à personne... où se trouve Mony? Je veux la voir.  

- Pas si vite ma chérie, ne sois pas trop pressée.  

- Je veux savoir si elle va bien.   

- Elle va bien, du moins jusqu'à présent, tout dépendra de toi.  

-J'accepte de travailler pour vous. Laissez la partir maintenant. Celui-ci lâcha un rire cynique.  

- Ce n'est pas aussi facile ma poupée, tu verras ta sœur, mais pas avant que tu me rembourses ce que tu me dois. Le cœur de la jeune fille fit un bond dans sa poitrine, est-ce qu'elle avait bien entendu?   

- Quoi!   

- J'ai déjà un petit boulot pour toi...   

- Je veux voir ma sœur tout de suite! s'écria t-elle en colère. Dieu qu'elle avait envie de bondir sur lui et le massacrer. Il se leva pour s'approcher d'elle.   

- C'est la dernière fois que tu hausses le ton avec moi est ce que C'est claire? Avertit-il d'une voix calme. Comme elle ne disait rien, il repeta:   

- Est ce que c'est claire?   

- Oui. Lâcha t-elle.  

- T'as de la chance, j'aurais dû vous tuer toutes les deux mais je ne l'ai pas fait. Je t'offre une chance de me rembourser ce que ton imbécile de père me devait, tu devrais t'estimer heureuse.   

S'estimer heureuse? cet homme était un malade.  

- Que dois-je faire ?  

- Ton premier boulot sera un braquage, tu ne sera pas seule, les bijoux de cet atelier valent énormément alors si tu fais le moindre faux pas, je bute la petite morveuse.   

- Un braquage? vous...voulez que je vole! Mais je ne suis pas une voleuse et je...   

- Si je te dis que tu dois voler alors tu voleras, je pourrais même décider que tu tues, tu tueras car tu n'as pas le choix...si tu décides de me désobéir alors que ton père est parti avec mon argent toi et ta petite sœur, vous irez le rejoindre.  

- Je vous en supplie, ne m'obligez pas à faire ça, laissez nous tranquille et vous n'entendrez plus jamais parler de nous. Supplia t-elle espérant le toucher avec ses larmes.  

- Je n'aurais qu'à passer un coup de fil pour qu'on me ramène ta sœur. Et tu sais comment je lui aurais exploser sa petite cervelle? Tu veux savoir?... eh bien je t'attacherais juste sur cette chaise là afin que tu sois témoin du spectacle...  

- Vous n'êtes qu'un monstre! lança t-elle écoeurée.    

- Je sais, et je le prend pour un compliment. Sourit-il.   

-Après...après ce braquage vous promettez de nous laisser tranquille? Celui-ci éclata de rire puis répondit:  

- Ma petite chérie, ton père me devait plus de trois cent milles dollars franchement!    Elle était une jeune fille respectable, avec des principes, une jeune fille qui passait son temps à critiquer les voleurs et les criminels, maintenant elle devra se plier à cet imbecile.  

La dette de mon père Où les histoires vivent. Découvrez maintenant