Chapitre 4

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Éric était assis derrière son bureau à vérifier le montant de sa dernière vente et en était plus que fier.   Chef d'une entreprise de mode en ligne, il détenait plusieurs succursales au cœur de la ville, où l'on y trouvait des vêtements qu'il dessinait lui même, des sacs assortis qu'il dessinait également, il détenait sa propre collection d'où le nom « Er Mac ». Et dirigeait un magasin de bijoux très précieux, appartenu à son père, on y trouvait des bijoux en or de 14k à 24k, des bijoux en diamants, des bijoux pour hommes, femmes et enfants.  

Une vente aux enchères sera organisée à la fin du mois, il empocherait certainement plus d'un million et la moitié de cet argent serait pour la construction d'un orphelinat.  

Adolescent , il rêvait de construire un grand orphelinat dans son pays, il portait un amour inconditionnel aux enfants et avait le cœur en miettes lorsqu'il voyait les enfants démunis dans les rues.  Ils étaient l'avenir du pays et c'était pénible de constater que le pays n'offrait aucune possibilité d'espoir pour eux... Il fallait être conscient que dans ce pays qu'on dit être pauvre, il n'y avaient que les gens de pouvoirs qui vivaient comme des rois, et il en faisait partie.  

Et la plupart de ces gens ne pensent qu'à leur propre intérêt et c'est justement là la raison pour laquelle le pays restait un pays pauvre.

Son père en plus d'être un entrepreneur avait été juge, son poste lui prenait tout son temps, quand il ne rentrait pas chez lui, il rentrait très tard dans la soirée, à chaque fois qu'il se décidait à passer un peu de temps avec son fils, son téléphone explosait d'appels et de messages de tout part.  

Éric ne pouvait pas lui reprocher de trop travailler car il était conscient que son père se sacrifiait afin d'assurer un grand avenir à son fils.

Il avait alors été élevé avec sa grand-mère, celle-ci était une femme tenace... À soixante-neuf ans elle avait encore l'énergie d'une femme de quarante ans, aujourd'hui elle vivait avec son mari à Paris, ils étaient l'exemple même du grand amour...elle l'avait élevé avec amour, sans cesser de lui rappeler à chaque fois qu'elle le pouvait d'où il venait, lui inculquant les valeurs Haïtiennes et des principes qu'il n'oubliera jamais.   

Éric avait passé une grande partie de son enfance à New York, et avait fait ses études supérieures en France.  Il était rentré définitivement dans son pays natal sous la demande expresse de son père, qui pressentait la mort et voulait que son fils soit près de lui, pour le seconder.  

Un conseil qu'il donnerait aux jeunes serait de prioriser leur développement personnel, ils devraient apprendre à se connaître, connaitre leur capacité, extérioriser leur plein potentiel tout en étant créatifs et ainsi ils pourront mieux construire leur avenir en bonne et du forme, sans se reposer sur ce gouvernement égoïste et corrompu.  

Son père lui disait toujours: "Mon fils, plusieurs milliardaires de ce monde n'ont pas étudier dans une grande université ou n'ont pas fait d'études supérieures du tout mais ils ont su développer leur capacité personnelle, ils ont été fort et déterminé en osant faire tout ce que les autres croyaient être impossible..." Eh oui il avait eu raison, tous les jeunes devraient savoir ça.

Bien qu'il était né avec une cuillère en argent à la bouche il essayait toujours de se mettre à la place de ceux qui n'avaient pas eu sa chance... Son père figurait parmi l'un des grands entrepreneurs de ce pays et il s'était juré de maintenir leur nom en haut de l'échelle.   Celui-ci étant décédé suite à une crise cardiaque un an de cela...et il n'avait pas eu la chance de connaître sa mère qui avait perdu la vie après l'avoir mis au monde... le peu qu'il savait d'elle lui avait été conté par sa grand-mère car son père, pour une raison qu'il ignorait, refusait d'aborder ce sujet.  

La dette de mon père Où les histoires vivent. Découvrez maintenant