Chapitre 23

214 9 9
                                    


C'est que maintenant que j'y pense mais certains postent des commentaires et vous pouvez pas savoir à quel point ça motive. Étant donné que je ne vous ai pas remercié je le fais maintenant.

MERCI.

Sur ce, bonne lecture;)

_

Ça y est, la semaine était passée plutôt vite et vint le jour du dernier avant les vacances d'hiver. L'humeur de tout le monde s'était améliorée. Entre autres grâce aux vacances, mais aussi parce que ce soir nous allions fêter tout ça, et cette fois-ci tous ensemble. Et étant donné qu'Esmeralda faisait profil bas, aucune chance pour Phoebus de découvrir qu'elle vit chez moi. Par ce fait, aucune raison pour lui de foutre la merde.

Oui, c'était des vacances méritées. Bien que la semaine n'ait pas été de tout repos. Le jour après ma discussion avec Esmeralda au sujet de Phoebus et des preuves que nous n'avions pas, j'ai demandé à Eugène de l'espionner avec moi. Après tout, deux paires d'yeux valent mieux qu'une. Il avait accepté et nous suivions alors Phoebus dès que nous pouvions mais à chaque fois qu'il rentrait, il ne quittait pas son appart'. Il y a deux jours Eugène et moi étions surpris qu'au bout d'une heure chez lui il décide de sortir et un espoir infime nous avait traversé. Mais encore une fois rien. Nous avions très vite remarqué que Phoebus était sorti pour se bécoter à une fille du bahut. Et à chaque fois que mon regard était posé sur ce type, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la haine. Parce que chaque activité, chaque expressions laissaient penser qu'il n'avait rien à se reprocher, qu'il n'avait rien fait. Et pourtant c'était le contraire. Il avait rendu la vie d'Esme invivable. Il l'avait exclu de chez elle et l'avait poussé à vivre dans la rue et pourquoi ? Pour de la jalousie. Il m'avait frappé pourquoi ? Pour de la jalousie.

De la pure jalousie possessive.

Et ça m'énervait. De suivre Phoebus c'est comme si je brassais de l'air, au final je n'attrape rien. Au final, il n'y a rien qui pourrait l'incriminer.

Avant même de pouvoir penser à autre chose, la voix forte et excitée de Raiponce avait interrompu mon train de pensée. « J'espère que vous êtes prêt pour ce soir ! » S'exclama Raiponce en arrivant dans la cafétéria avec Eugène.

« Ça fait une semaine que j'en bave de ce resto » Commenta Anna. « Et puis de savoir que c'est les vacances juste après c'est encore mieux !! »

« Et crois moi nous allons correctement profiter de ces vacances. Avec Eugène on a quelques activités de groupe à vous proposer. Je vous les cite et vous me dites celles que vous aimez le plus » Jusque-là, tout le groupe hochait la tête. « Alors il y a le ski, le bowling, la patinoire et une journée film ou jeux vidéo. Lequel vous botte ? On peut bien sûr faire plusieurs activités, mais il faudrait qu'elles ne soient pas chères »

« Je suis complètement nulle en ski alors j'enlève ça de ma liste ! » Annonça Anna et Kristoff était assez d'accord avec cet avis. Moi aussi. En fait, je n'avais jamais fait de ski de ma vie donc c'était bien vite simple...

« Le bowling pourrait être pas mal » Dit Mérida, sans plus.

« Je n'ai jamais joué au bowling, c'est grave ? » Ai-je demandé d'une petite voix. Je me suis fait rassurer par Anna et Raiponce.

« Pas du tout ! » Commença Raiponce. « Il suffit de lancer la boule vers les quilles, c'est tout »

« Ouais, moi non plus je joue pas bien donc au pire on sera deux sur le banc de touche » Continua Anna en haussant les épaules.

« Faut dire qu'elle a failli m'assommer la dernière fois.. » Déclara Kristoff avec une moue sur son visage. Anna s'est évidemment défendue.

« C'est parce que tu étais trop proche ! Quand j'ai une boule de bowling dans les mains, une distance d'au moins 4 mètres est obligatoire » Ce à quoi j'ai ri.

Tu as changé ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant