52 : Poudlard 2.0

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||Brooklyn||

Onze ans. 

Onze fichues années ce sont déjà écoulées depuis la naissance de mon petit garçon et je n'arrive toujours pas à le voir autrement que le petit avorton en couche culotte qu'il était.

Drago et moi avons appris à nous occuper d'un enfant, nous avons appris à connaitre un garçon extraordinaire et nous lui avons donné tout l'amour nécessaire pour qu'un jour notre Oscard devienne un jeune sorcier épanoui et heureux. Aujourd'hui, en le voyant tirer sa malle toute neuve sur le quai 9¾, le même sourire narquois que son père aux lèvres, je suis fière d'avoir la chance de l'avoir comme fils. Onze ans et il entre déjà en première année à Poudlard. la période de l'enfance se termine définitivement et il entre dans la période à la fois dure et extraordinaire de l'adolescence. 

le temps passe inexorablement vite et je n'arrive pas a retenir les petites larmes d'émotion qui me pique les yeux en même temps que les souvenirs gravé à jamais dans ma mémoire défilent façon diaporama. De sa naissance à aujourd'hui tout y passe.

La période pendant laquelle ses jambes et ses petites mains étaient son seul moyen de transport et qu'il rampais au sol en attrapant tout les objets qu'il touchait pour ensuite les porter à sa bouche.
Vient ensuite le jour ou il a fait ses premiers pas dans le salon pendant que Drago et moi le regardions avec amour et que nous lui avons ensuite vouée un culte.
La première fois qu'il a prononcé le mot " maman " au lieu de " papa " devant nous et la tête déconfite de Drago qui avait suivi car nous avions parier sur qui Oscard appellerais en premier.
Je me rappelle comment il dévorait ( encore maintenant ) les muffins et gâteaux pour ensuite finir badigeonné de chocolat du menton jusqu'au front.
Il y a aussi le nombre incalculable de fois ou il a inventer des cauchemars la nuit pour venir se faufiler dans les couvertures entre Drago et moi.
Les journées qu'il passaient à m'écouter parler de Ste Mougouste pour ensuite faire semblant de soigner ses peluches atteintes de blessures magiques ou encore les fois ou il imitait son père en train de travailler pour lui ressembler.

Tout ses petits souvenirs reviennent faire leur apparition et je pourrais continuer encore et encore seulement, maintenant, je me transforme peu a peu en un geyser et je ne parvient plus très bien à aligner deux pensées cohérentes. Je ne retient plus mes larmes et bientôt Oscard le remarque. 

- Pourquoi tu pleures maman ? 

Il me transperce de son regard bleu verdâtre et j'essuie mes yeux à l'aide de mes doigts tout en continuant à regarder mon fils. 

- Je pleure parce que tu grandis trop vite trésor. J'aurais voulu te garder auprès de moi pour toujours...

Je le prends dans mes bras en le serrant de toute mes forces tout en profitant des dernier moments ou je peux encore le sentir contre moi car la prochaine fois sera à Noël et ça me semble beaucoup trop loin pour y songer. En m'écartant, je souris de nouveau devant son beau visage si semblable à celui de son père et je lui ébouriffe ses cheveux blond qui heureusement ne sont pas gluant de gel comme ceux de Drago lors de notre première année. Oscard grimace en râlant. 

- Tu vas nous manquer Oscard... 

Drago qui se tient juste derrière moi, assiste à toute la scène, acquiesce et sourit. Cependant, je sens sa main crispé dans le creux de mes reins. Il se tient peut être plus à l'écart, montre ses émotions beaucoup plus discrètement que moi, mais je sais que Drago est un vrai cœur d'artichaut au fond. Le départ de son fils le touche tout autant que moi et je sais qu'Oscard va beaucoup lui manquer pendant cette longue période. 

Un amour éternellement magique // Drago MalfoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant