TW : Drogue, utilisation d'armes à feux, propos indécents, scènes à caractères sexuels non consentis
NDA : Ce chapitre peut être psychologiquement dur à lire.
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Assise sur la banquette arrière due la camionnette blanche, un ordinateur posé sur mes genoux et un casque sur les oreilles, j'écoutais attentivement les dernières recommandations de Koko à travers l'oreillette. J'étais plutôt paniquée : Mes mains tremblaient, mon front transpirait et ma voix était faiblarde. L'homme aux cheveux blancs ne faisait que de me répéter que ça allait bien se passer et qu'ils allaient réussir la mission sans encombres.
Malheureusement, Koko n'était pas Sanzu.
Impossible de me calmer sans sa présence.
Une dizaine de minutes plus tard, les trois garçons étaient enfin arrivés dans le hall de la banque. De ce que je voyais sur le retour des caméras de surveillances affiché à l'écran, seul un homme au guichet et mes camarades se tenaient dans le hall. C'était le début d'un long cauchemar. A travers le casque, j'entendais Sanzu s'énerver après l'homme à l'accueil de la banque.
« Putain ! Laissez-nous enter ! » criait Sanzu à l'intention de l'homme au guichet
« Je ne peux pas. » j'entendais l'homme répondre à travers le casque. « Vous n'avez pas de rendez-vous. »
Sanzu commençait à s'exciter pour rien et à perdre patience. Ce n'était pas bon du tout. Je me rappelais l'avoir vu renifler de la poudre blanche avant de partir du QG. Il était capable de tout. Rindo m'avait déjà raconté que lorsqu'il était sous l'emprise des stupéfiant, ses émotions étaient multipliées par mille.
« Laissez-nous passer merde ! » hurla Sanzu. J'étais tétanisée. J'entendais tout ce qu'il se passait sans pouvoir réagir. Les battements de mon cœur s'accéléraient.
« Cette banque n'est pas libre d'accès comme un moulin ! Il vous faut un rendez-vous où une autori- »
Un coup de feu retentit dans mes oreilles, me faisant sursauter de la banquette. J'écarquillais mes yeux et posais une main sur ma bouche. Voyant les images de surveillance, je venais d'apercevoir Sanzu tirant une balle entre les deux yeux de l'homme. Une mare de sang se formait sur le carrelage du hall d'entrée.
« Tu parles trop, fils de pute. » conclu le rose avant de continuer son chemin vers le coffre. Les autres le suivaient sans rien dire, comme s'ils étaient habitués au comportement de Haruchiyo.
J'étais complètement anéantie de la scène que je venais de voir. Je comprenais enfin le sens de « Le Bonten est un gang réputé pour ces nombreux crimes ». Les larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Cet homme n'avait rien demandé. Cela aurait pu être n'importe qui à sa place, même moi. Sanzu aurait quand même tiré.
« Ana, tout va bien ? » criait Koko dans mon oreille tout en courant vers les coffres de la banque.
« Euh... oui. » mentis-je. Evidement que je n'allais pas bien. Je venais de voir quelqu'un se faire buter sous mes yeux.
« Cool. » ajouta Ran sans aucune émotion. « On passe par où maintenant ? »
« Prochaine à gauche, vous descendez les marches jusqu'aux sous-sols et se sera sur votre droite. »
Ma partie du travail était à présent terminée. Il n'y avait plus qu'à attendre que Sanzu, Ran et Koko récupèrent l'argent. Malheureusement, dans les sous-sols il n'y avait pas de réseau. Impossible pour moi de communiquer avec eux, et vice versa. J'attendais donc qu'ils remontent dans le hall pour m'informer du résultat de la mission.
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𝑩𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏 𝑹𝒉𝒂𝒑𝒔𝒐𝒅𝒚
FanfictionAna Klein, étudiante en licence d'histoire géographie avec ses trois meilleurs amis travaillant les week-ends dans une petite superette, va voir sa vie chambouler lorsqu'un homme de son âge défiguré d'une grosse cicatrice lui achète de quoi faire un...