Mariée À L'ex D'un Gay [ RÉÉCRITURE ]

chapitre I

J'ai fugué depuis plus de quatre mois avec Rafael, j'ai tout abandonné pour lui, et aujourd'hui qu'est-ce qu'il me demande ?

D'avorter.

J'ai fait trop de sacrifices, je peux tout accepter pour lui et même donner ma vie mais ce qu'il me demande est la seule chose que je ne peux pas faire : tuer un petit être innocent.

Je me décide de m'assoir mais ça ne change rien.

Putain !

Même sur le canapé, je sens mes membres trembler, ce qu'il me demande me donne froid au dos.

Je triture mes doigts, en baissant ma tête regardant mes pieds se balancer.

Wendy - rien qu'au fait d'y penser, je tremble Rafael je.. je suis désolée, je ne peux p-

Je sens ma gorge nouée, je fais tout pour sortir mes mots malgré mes larmes.

Je soupire.

Wendy - j'peux pas.

Il fait la ronde autour de moi, il attrape ma tête avec ses mains me tirant les cheveux.

Il caresse le couteau sur mon dos en effectuant des mouvements circulaires d'hauts en bas.

La terreur m'envahit, ça me fait frissonner. J'ai peur..

Rafael - je t'ai donné ma condition. Tu lui fais la peau ou-

Il me tend le canif que je regarde Immobile.

Rafael - je te tue.

Je stressais tellement, je n'arrivais pas à penser au simple fait de tuer un être humain.

Je le regarde les yeux grandement écarquillés et il s'esclaffe.

Wendy - qu'est-ce.. qu'est-ce qui te fait rire ?

Rafael - je savais que tu ferais rien.

Mes yeux errent dans la pièce, je les sentais s'humidifier.

Rafael - t'es qu'une enflure, t'as jamais rien fait d'utile.

Il s'approche de moi avec son regard transperçant suivi d'un rictus, le couteau à la main.

Rafael - je savais que tu le ferais pas. Et là tu ne me laisses pas le choix.

Malgré son regard noir et sombre qui me faisait peur, j'essayais quand même de garder mon calme.

Je pensais qu'il rigolait jusqu'à ce qu'il se mette à ricaner en glissant le couteau le long de mon corps.

Rafael - au moins je t'aurais prévenu.

Prise de frayeur, un cri étouffé sort de ma bouche, je serre fortement mon abdomen. La douleur est enfouie et des larmes coulent de mes yeux, le regard dirigé au nord.

Je lève la tête et je vois son visage qui s'esquisse de ce sourire psychopathe.

Il venait de.. il venait vraiment de m'enfoncer le couteau dans le ventre.

[..]

Un an plus tard...