Mariée À L'ex D'un Gay [ RÉÉCRITURE ]

chapitre VIII

Enfin c'était le week-end. Je me réveille après une longue nuit de sommeil, pour vous avouer. J'en avais vraiment besoin.

Ibrahim dormait encore, j'ai préféré le laisser dormir. La journée d'hier était vraiment lourde pour nous deux, on aura bien besoin de s'expliquer plus tard.

Je me douche rapidement, en sortant j'ai presque failli tomber dans la baignoire à cause d'un vertige, je me sens toujours pas bien.

Je m'habille et je lisse mes cheveux et je descends à la cuisine cuisiner un plat simple pour détendre le week-end.

Je dresse la table, j'apprête tout et là j'entends ma porte d'entrée s'ouvrir.

Je sors de la cuisine, traverse le couloir en me dirigeant vers le salon et je...

J'ai failli péter un câble!

? - Deanna..

- toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?!

? - je..

- QUI T'A LAISSÉ ENTRER ?!

? - je t'en supplie écoute moi..

- sors de chez moi avant que je ne perde mon sang froid.

Elle ne voulait pas sortir alors je l'ai trainé dehors, je l'ai poussé et j'ai fermé le portail. J'étais tellement en colère contre le gardien !

- écoute moi bien Terence. La prochaine fois que tu laisses cette fille entrer chez moi, tu perds ton travail.

Terence - navré madame, ça ne se reproduira plus.

- j'espère bien.

Je retourne dans la maison, Ibrahim était là au salon en train de m'observer, je crois que le bruit l'a réveillé

Ibrahim - qu'est-ce qu'il y a? C'était qui ?

Je ferme violemment la porte et je récupère mon téléphone de la table.

- personne.

Rien que le fait de la voir a détruit mon humeur.

Je monte dans ma chambre et il n'y avait qu'une seule personne à qui je devais en parler : Maël.

Je ne pouvais pas le dire à maman sinon elle pourrait faire une crise.

Je l'appelle mais sans succès, d'habitude à la deuxième sonnerie elle répond mais là toujours rien.

S'il te plaît Maël.. réponds.. rien à faire, il faut juste que j'aille la voir.

Vers le soir, j'étais assise à la véranda éprise par mes pensées.

Je sens ses bras par l'arrière qui m'attrape le cou et me fait un baiser sur le front, j'ai sursauté et en me retournant je le vois.

- tu m'as fait peur.

Ibrahim - désolé ma chérie

Il tire la chaise et s'assoit près de moi. Je reste calmement dans mon coin sans me préoccuper de sa présence.

Ibrahim - je suis désolé pour hier soir

Je le regarde sans réponse, je me lève pour m'en aller et il me retient.

Ibrahim - tu ne veux plus me parler ?

Je soupire, je savais déjà qu'il refuserait de me parler.

- je veux juste savoir ce qui se passe.

Ibrahim - c'est pas toi qui m'a dit que tu faisais des enquêtes sur moi ?

Je roule des yeux tellement j'ai baillé