My liberty(Todo/Deku)

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Izuku tourna brusquement sa tête en direction de la voix qui venait de retentir et derrière le blond en furie arrivait Kirishima un air à la fois affolé et désolé collé au visage mais le vert n'eut pas le temps d'examiner son ami car Katsuki retroussait déjà ses manches en s'avançant dangereusement des deux hommes planqués derrière le comptoir.

-Kacchan! Non! Je.. je peux tout t'expliquer.

-La ferme sale nerd!

Il lui lança un regard noir, rempli de colère et de rage. De nombreuses veines étaient désormais apparentes sur ses tempes et si l'autre fois Izuku avait eu terriblement peur de voir le blond dans cet état, il savait que cette fois se serait encore pire et même si il était tétanisé par la peur et l'angoisse en ce moment, il ne voulait pas que le scénario se reproduise. Il avait certes peur pour son travail mais ce n'était pas la première pensée qui lui avait parcouru l'esprit.

-Laisse le tranquille! Hurla-t-il aussi fort que sa voix tremblotante le lui permettait. Si tu dois t'en prendre à quelqu'un c'est à moi! Pas à lui!

Le blond se stoppa un instant, relevant un de ses sourcils en signe d'incompréhension puis dans la seconde qui suivit il se mit à rire, une seule esclaffe cynique. Un seul son qui glaça le sang du vert et qui provoqua à nouveau une ribambelle de frissons qui lui rappelaient à quel point il n'était rien face à la force et au caractère de katsuki bakugo. Un seul rire qui lui fit comprendre qui devait se la fermer.

-Parc'que tu crois que t'allais t'en tirer! Mais tu te fou de ma gueule j'espère! Je vais cogner cet enfoiré jusqu'à ce qu'il ne se rappelle plus de son nom et ensuite je m'occuper de toi pour te dissuader de foutre ne serais-ce qu'un pied en dehors de l'appart!

Kirishima, voyant que la situation risquait sérieusement de dégénérer s'est avancé de quelques pas, ne se rapprochant tout de même pas de trop par précaution. Même s'ils étaient amis depuis longtemps il n'avait jamais vu le blond dans une telle colère et d'après les récits de Denki sur la colère de celui ci il voulait être prudent.

-Mec, je sais que ça peu te foutre la rage mais-

-La ferme c'est pas tes affaires, t'étais malade nan? Alors rentre chez toi.

Le blond se tourna vers son ami, le visage toujours empli de colère, prêt à casser la gueule à toute personne qui s'interposerait entre lui et ce connard de double face.

Et ce simple regard qu'il n'avait jamais vu chez lui et qui dissuaderai n'importe qui le fit céder. Il lança un regard désolé au vert qui semblait trembler de plus en plus et en prenant une grande inspiration fit demi-tour en espérant que personne ne finirai à l'hôpital et il se dit qu'il devrait avoir une sérieuse discussion avec le blond dans quelques jours, quand il sera calmé.

Voyant que son seul espoir venait de s'envoler et que le blond se tournait à nouveau dans leur direction Izuku lança un regard de détresse au todoroki, lui suppliant de s'en aller le plus vite possible et de ne jamais revenir. Il ne voulait pas qu'ils se battent encore une fois.

-Arrête, tu vois pas que tu fais du mal à ton copain en faisant ça. Oublie pas qu'il pourrait perdre son boulot à cause de toi.

-J'en ai rien à foutre, au moins il restera bien sagement à la maison.

Le bicolore détestait ce type. Pas particulièrement car il lui avait foutu une raclée dès leur première rencontre, même si il avait quelques peu souffert de ses blessures, mais plutôt à cause de la façon dont il traitait Izuku. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps tous les deux, 2 semaines tout au plus mais pourtant il avait l'impression que ça faisait beaucoup plus longtemps et durant cette courte période il avait déjà pu cerné un peu son personnage.

Izuku était une personne simple, gentille et attentionnée mais qui n'avait pas confiance en soit et qui était piégée dans une relation toxique dont il n'arrivait pas à se défaire et kit à se prendre des coups encore une fois, il voulait protéger ce presque inconnu qui l'avait écouté se plaindre de son boulot toute une soirée et qui maintenant affrontait son bourreau pour lui.

-C'est de ma faute d'accord, il m'a dit de plus revenir et je l'ai fait alors si tu veux te battre on va dehors.

-Hors de question, j'veux qu'il voit la conséquence de ses actes.

Sans plus de cérémonie, le blond couru vers le bicolore pour lui mettre son poing dans la gueule, mais Shoto cette fois plus préparé para le coup avant de,peu être par esprit de vengeance , lui enfoncer la tête dans le comptoir. Le blond étant quelque peu sonné, le todoroki n'a pas eu trop de mal à le faire sortir en dehors, le trainant au sol en le maintenant au niveau du col de son tee shirt.

Izuku quant à lui n'avait pas bougé d'un iota, il ne voulait pas voir ça, s'en était de trop pour lui et sous le coupe des émotions ses genoux lâchèrent jusqu'à le faire s'effondrer à terre. Il ne pleurait même pas à vrai dire car il n'en avait plus la force. L'espace d'un instant ce matin, il avait cru pouvoir être heureux, passer une matinée simple à discuter avec son nouvel « ami », sa collègue et quelque clients mais comme toujours katsuki avait tout gâcher. C'était malheureusement ou plutôt heureusement pour lui la goutte d'eau qui allait faire déborder le vase. Il le savait maintenant, il ne voulait plus rester une seconde de plus avec cette brute.

-Arrêtez tout de suite ou j'appelle la police!

La voix de sa collègue retentit, et il se releva instantanément comme réveillé d'un mauvais rêve, elle se tenait la, son téléphone à la main en guise de menace en regardant les deux garçons toujours en train de se battre.

C'est le blond qui avait l'ascendant et il ne détourna même pas le regard vers la brune qui s'impatientait, elle s'avança encore de quelque pas vers eux, lançant l'application d'appel pour montrer qu'elle était sérieuse.

Le blond capitula, non sans donner un dernier coup en plein dans la mâchoire du todoroki qui se laissait faire et lui cracha au visage avant de l'abandonner au sol.

-On rentre!

Il ne se retourna pas pour voir si Izuku le suivait, il savait qu'il allait le faire mais presque arrivé à sa voiture il se rendit compte que pour une fois il  n'était pas là. Sa mâchoire se contracta encore plus qu'elle ne l'était, il fit demi tour et quand il le vit agenouillé près de la merde qu'il venait d'éclater, son sang ne fut qu'un tour et il attrapa le brun par le col en le trainant au sol, n'en ayant rien à faire de ses supplications.

-Arrête! Je... je veux pas rentrer à la maison! L...laisse moi... je... je veux pas!