My liberty(Todo/Deku)

✨20✨

Il leva les yeux vers le haut building qui lui faisait face, il souffla pour lui même et entra à l'intérieur.
Et comme à chaque fois qu'il traversait la porte automatique menant au hall d'entrée il se dit que tout ça ça ne servait à rien.
C'était juste pour impressionner les gens. Pourquoi faire un bâtiment aussi haut pour n'utiliser que même pas la moitié des bureaux? Pourquoi faire un hall d'entrée si luxueux s'il ne servait à rien à par le conduire jusque l'ascenseur?

Shoto détestait son lieu de travail. C'était beaucoup trop tape à l'œil pour lui. Surtout que son boulot ne consistait qu'à superviser une bande d'imbéciles et tout ça il pouvait le faire de chez lui par téléphone.
Mais aujourd'hui son père avait besoin de lui. Ils avaient une réunions alors il avait été obligé de venir même si ça le faisait clairement chier. Il aurait largement préféré rester s'occuper d'Izuku surtout qu'aujourd'hui il avait rendez vous avec le docteur Stevens et après chaque séance il avait toujours besoin d'un peu de réconfort. Shoto le savait, ça pesait au vert de parler de son passé et de toutes les fissures que katsuki avait créer en lui.

Enfin bon, il n'avait pas trop le temps de penser à ça, là maintenant et puis au plus vite il aura fini, au plus vite il sera rentré. Accédant à l'avant dernier étage, il posa sa malette sur le meuble à l'entrée de son bureau et alla s'installer dans son siège. Il appela ensuite son assistante pour lui donner quelques directives.

Et comme il s'y attendait, seulement quelques secondes plus tard quelque coups se firent entendre contre le bois de sa porte.

-Entrez!

La femme entra sans attendre, amenant quelques dossiers à faire signer à son patron.

-Mr Todoroki, votre père m'a donné ça pour vous, vous devez signer ça.

Il inspecta rapidement les feuilles qu'elle lui tendait. Un permis de construction, un contrat d'embauche et le résumé des dernières livraisons ainsi que des revenus qu'elles avaient amenées.

-Je m'en occuperai plus tard, merci Momo.

La femme lui sourie chaleureusement, le rouge lui montant légèrement aux joues et s'en alla se déhanchant devant son patron. C'est vrai qu'elle était d'une beauté spectaculaire, qu'elle avait beaucoup de charme et un corps à faire tomber tous les hommes. Tous sauf Shoto.

Il voyait bien que depuis deux ans qu'elle était sa secrétaire elle faisait tout pour le séduire entre les regards aguicheur, le ton que sa voix prenait en sa présence et la façon dont elle se dandinait devant lui. Il n'était pas le moins du monde intéressé mais il ne disait rien, trouvant qu'elle faisait un assez bon travail comparé à ses anciennes secrétaires.

Se plongeant dans la lecture des documents que Momo lui avait remis juste avant il fronça les sourcils immédiatement à la vue des sommes considérables qui entraient et sortaient du compte de l'entreprise. Son père ne l'avait pas écouté et continuait de jouer sur deux tableaux. Le légale et l'illégale et qu'il y était apparemment encore lié.

Claquant les feuilles sur le bois déjà assez maltraité de son bureau, il se leva d'un bon, près à aller défier son paternel.
Auparavant il l'écoutait, il le suivait dans ses magouilles. Il n'avait pas le choix de toute façon mais depuis 7 ans, depuis qu'il essaie de devenir une meilleure personne qui ne serait plus influencée par un être comme Enji Todoroki il le défiait, constamment et ne le suivait plus dans aucune de ses affaires douteuses.

Arrivant devant son bureau, il ne toqua pas et entra n'attendant même pas d'avoir la parole pour hurler.

-Mais putain qu'est ce que t'as encore foutu! Je t'ai dis que je ne voulais plus rien avoir à faire avec tes affaires de merde!

-Bonjour mon fils.

-Ne m'appelle pas comme ça je te l'ai déjà dit. Cracha-t-il a l'homme qui le répugnait au plus haut point. Arrête de me mêler à ça. J'en ai rien à foutre de ce que tu fais en dehors de l'entreprise mais je ne veux pas de ton argent sale. C'est sûrement pas ça qui va te racheter au près de moi!

Ayant dit tout ce qu'il avait à dire, le bicolore n'attendit pas de réponse et s'en alla en claquant la porte. Si Enji Todoroki croyait qu'il allait l'avoir avec quelque milliers en plus il pouvait bien aller se faire foutre et sa réunion aussi d'ailleurs.

Ne voulant plus rester ici une seconde de plus, il repassa à son bureau pour récupérer ses affaires, il salua sa secrétaire puis quelque minutes plus tard celle du hall et sortit du grand bâtiment vitré. En fin de compte il rentrerai assez tôt, même assez pour manger avec Izuku.

Cherchant une adresse de restaurant sur son téléphone, il sélectionna celui qui était le mieux noté dans les environs et s'y dirigea.

De retour chez lui, il inséra la clef dans la serrure et dû la tourner trois fois avant que la porte ne veuille bien s'ouvrir. Izuku avait encore fermer le verrou à triple tour et ce même si Shoto lui avait déjà dit que la porte était blindée et que même avec un seul tour, toute  personne qui n'aurait pas la clef ne pourrait s'introduire ici. Mais il ne lui en voulait pas, il avait peur et ça il le comprenait.

-Izuku! J'ai apporté le repas du midi.

Déposant le sac encore fumant sur la table il alla chercher deux assiettes ainsi que des couverts dans la cuisine et en revenant, il vit le vert assis à table, la tête basse. Au départ il ne comprit pas son attitude jusqu'à ce qu'en s'asseyant il vit les joues rougies du vert.
Alors comme ça il était encore gêné de ce matin? Shoto venait de passé quelque heures qui l'avaient fortement énervé alors quoi de mieux que de taquiner son colocataire pour se détendre un peu?

-Ca va?

Izuku répondue d'un léger signe de tête. Shoto avait vu vrai, il était toujours aussi gêné que ce matin et il n'osait pas affronter le regard heterocrome de son ami car il le savait, s'il le faisait il se mettrait à rougir encore plus.

-Et toi?

-Je me suis encore engueler avec mon paternel mais à part ça ça va. En plus j'ai assez bien dormi cette nuit alors je suis en pleine forme.

Izuku ne répondit pas, préférant avaler son plat kit à s'étouffer s'il le fallait. A quoi Shoto jouait-il?