vingt-cinq

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J'étais réveillé depuis bien longtemps mais je gardais les yeux fermés.

C'est impossible. Elle n'est pas morte. Notre histoire ne peut pas se terminer ainsi. Ma vie ne peut pas prendre une autre tournure.

J'ai tout perdu, il ne me reste plus rien.

La seule personne que j'aime, la personne que j'aime le plus au monde. Nalika était ma vie entière, elle est toute ma vie. En si peu de temps, elle m'a comblé.

J'étais amoureuse.

J'ai ouvert les yeux et me suis levé du lit.

Mon visage à peine reconnaissable sur un miroir, j'ai sauté dans la douche.

Je me suis laissé glissé. J'étais devenue vide. Même pleuré était au dessus de mes capacité. C'était terminé pour moi. 

Je ne savais plus quoi faire de ma vie.

Comment avait-elle pu m'abandonner de cette façon.

Je suis restée pendant plus de 3h comme ça sous l'eau brûlante. Jusqu'à qu'on sonne à la porte. 

Aya : ELLE VIENT DE SE RÉVEILLER pleine de larmes.

ELLE VIENT DE SE RÉVEILLER.

ELLE VIENT DE SE RÉVEILLER. 

ELLE VIENT DE SE RÉVEILLER. 

Ses paroles ont tourné en rond dans ma tête. Avant que je ne sourisse en laissant coulé une larme. 

Aya m'a pris dans ses bras. Je n'arrivais même pas à y croire. Tout me semblait irréel. De passer à des pleures de tristesse à des pleures de joie en un seul instant en était trop pour moi.

J'étais directement enfilé mes habilles.

Arrivé à l'hôpital, il y avait déjà toute sa famille. Ils étaient tout heureux.

Je souriais comme une imbecile.

Moi : on peut rentrer ?

Aya : non, elle passe encore des examens.

Moi : d'accord.

Aya : hier j'ai cru que tu t'étais suicider. Tu ne répondais plus.

Moi : je n'étais pas loin.

Aya : c'est fini maintenant. Tu peux aller de l'avant maintenant.

Moi : oui avec elle. 

Deux heures plus tard, les visites étaient enfin autorisés. J'attendais que tout le monde soit passé pour y aller. Je voulais être seul à seul avec elle.

Katherine : c'est bon tu peux y aller. Tu n'y vas pas avec Aya ?

Moi : si si elle arrive. 

C'est complètement faux. Je n'ai pas envie que elle se rende compte qu'il se passe quelque chose entre moi et Nalika.

J'ai ouvert la porte et à peine avoir vu ses yeux. Un grand sourire s'est affiché sur mon visage. Elle m'a sourit, je me suis assise sur la chaise sans parler.

Nalika : pourquoi t'es silencieuse ?

Moi : tu m'as manqué.

Nalika : je t'entendais quand tu parlais. Faut que je sorte d'ici.

Moi : tu sors demain t'inquiète.

Nous n'avions pas beaucoup parler. Il n'avait rien à dire. Le fait qu'elle soit réveillé me comblé de joie.

-

Je l'ai embrassé tellement fort.

Nalika : je suis là maintenant.

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