2 ans plus tard.
5 ans que Nalika est en prison.
Peau de Diane
Aujourd'hui je n'ai plus aucun espoir, c'est dur à dire et à faire mais j'essaye de l'oublier, j'essaye d'aller de l'avant et laisser le passé derrière moi.
Moi et Nalika c'était un amour impossible, nous étions trop différentes avec des mondes trop différents. Je me fait à l'idée maintenant.
Oui, je l'aime encore mais je l'aimerai toujours.
J'ai un fiancé, une famille à avoir, une vie qui m'attend, une vie qui n'est pas une vie de délinquante, pas une vie de criminel. Pas la vie de Nalika.
Thomas m'a demandé en mariage mais d'une façon special. Il me l'a dit et j'ai refusé puis elle m'a convaincu puis il me l'a demandé devant toute sa famille. Il m'a dit qu'on attendrait un long moment avant le mariage donc j'ai accepté.
Mon amour envers Thomas je ne saurai vous l'expliquer, je sais que j'ai des sentiments mais il m'aime beaucoup plus que je l'aime et j'ai peur de le blesser. Il ne me mérite pas.
-
Je m'habillais pour aller boire un verre avec une avocate qui travaille avec moi. Nous devions discuter de certaines choses.
C'est vrai que depuis qu'on travaille ensemble, on s'est "dragué " elle est belle, intelligente et sympa donc...
Thomas : ou tu vas ?
Moi : je vais voir Juliana.
Thomas : Je t'ai déjà dit que c'était une putain de gouine qui baise toute les meufs d'Espagne. Je vais te trouver une autre avocate, laisse tomber avec elle.
Moi : Thomas tu t'entends parler ? Elle travaille bien, son orientation sexuel m'importe.
Thomas : désolé. Mais j'ai pas envie que quelqu'un nous sépares.
Moi : tu ne me fais pas confiance ? Ne t'en fais pas.
21h, nous nous regardions dans les yeux, à se bouffer du regard.
Juliana : je crois qu'on sera plus à l'aise chez moi.
Moi : euh...oui bien sûr.
Nous avions même oublier pourquoi nous sommes venus. Donc on a un peu travaillé puis nous allés chez elle.
Juliana : je t'en pris assis toi en me servant un verre de vin.
Moi : c'est beau.
Juliana : merci mais tu as l'habitude de voir mieux non ? Être la femme de Thomas, ça doit être quelque chose.
Moi : je ne suis pas encore sa femme en rigolant.
Juliana : pourtant tu as une bague.
Cette vérité m'a fait taire.
Juliana : mais bon, on n'est pas là pour ça en enlaçant ses mains dans les miennes.