seize

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J'ai directement tourné la tête.

Katherine : oh Ketia ça fait longtemps !

Aya s'est levé et a pris la fameuse Ketia dans ses bras, qui est tellement belle en plus.

Aya : t'as tellement changé.

Elle a fait la bise à tout le monde et s'est assise à côté de Nalika. J'essayais de tout faire pour ne pas calculer mais je n'y arrivais pas, c'était très gênant.

Surtout que la famille avait l'air de bien connaître cette fille. Nalika et elle rigolaient ensemble, se chamaillait, on voyait très bien qu'il n'y avait pas que de l'amitié entre eux.

Aya : viens on sort un peu ?

Moi : d'accord.

On s'est levé et nous sommes parties prendre l'air.

Aya : tu te sens bien ?

Moi : ouais ça va.

Aya : enfaite Ketia, c'était sa meilleure amie de l'époque avant qu'elle ne déménage à Londres mais je les soupçonne d'avoir eu une relation. C'est même sûr.

Moi : ok d'accord.

Aya : tu sais t'es pas obligé de cacher tes émotions devant moi.

Moi : ce qui me chier c'est qu'elle a l'air d'être passé à autre chose et pas moi.

Aya : elle ne t'aurait pas embrassé dans la voiture et puis tu sais très bien qu'en terme de sentiments, tu ne pourras jamais te comparer à Nalika, elle meurt avec ses émotions, on ne sait jamais ce qu'elle ressent, ne te fie pas à ce qu'elle te montre.

Moi : t'as raison mais j'ai peur de me fier à ces vrai émotions et du coup me dire qu'elle m'aime encore. C'est trop complexe, je suis lassée de tout ça.

Aya : vit et arrête de penser à elle.

On s'est fait un câlin et on est retourné dans le restaurant.

Le reste de la soirée c'est entre guillemets bien passer. On a finit le reste de la soirée chez sa mère.

-
Elle était toute les deux dans leurs coins, elles se faisaient des putains sourires et regardes charmeurs. Elles avaient limite envi de se bouffer sur place.

Je lâchais des sourires hypocrites à tout le monde et à chaque fois que je me levais pour rentrer chez moi, Aya me regardait en me suppliant de rester. Je me sentais tellement mal.

Le pire est que elles organisait un voyage d'été où il n'y était sensé avoir que moi et Aya et j'étais là à les laisser faire comme une imbécile.

Aya : bah moi je dormirai avec Diane, on prendra la plus grande des chambres.

Moi : c'est pas très sûr que je vienne.

Nalika : pourquoi ?

Depuis le début de notre conversation, elle n'a pas lâché un mot et il a fallut que je parle pour qu'elle puisse l'ouvrir. Elle me mets hors de moi, c'est pas possible.

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