cinquante-deux

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C'est la première nuit en compagnie du bébé. Elle ne fait que dormir depuis ce matin. Je ne l'ai pas beaucoup approché, j'ai encore un peu de mal.

Diane s'est couchée et a posé mes mains sur sa taille.

Diane : tu m'as manqué.

Moi : toi aussi.

Elle est montée sur moi et m'a embrassé langoureusement.

Diane : pourquoi tu as aménagé un bureau ?

Dans la dernière pièce du deuxième étage, j'ai mis mon bureau. Ou il y a une baie vitrée comme ça, je pourrais regarder la vue à chaque fois.

Moi : je l'ai le droit d'avoir un bureau chez moi non ?

Diane : t'as besoin d'un bureau pour vendre de la drogue ?

Moi : c'est plus minutieux que tu ne le penses en posant mes mains sur ses fesses.

Diane : tu co-

Elle s'est coupée par les pleurs du bébé.

Diane : vas-y.

Moi : t'es malade ou quoi ?

Diane : allez t'as rien fait depuis le début de la journée.

Je suis partie dans la chambre de la petite qui pleurait comme une sirène et je lui mets son biberon dans la bouche.

Moi : tu veux pas ouvrir tes petits yeux toi.

Et elle s'est mis à les ouvrir tout faiblement.

Moi : t'es toute belle.

Elle finit par s'endormir, je la ramène dans la chambre pour qu'elle puisse dormir avec nous.

Diane est encore un peu faible elle aussi, elle a des pertes de sang, de la fatigue tout ça.

Le lendemain,

J'avais un vrai mal de tête. La petite a pleuré toute la nuit. Je me rappelle maintenant pourquoi j'aime pas les bébés.

Diane : t'as bien dormi bébé ?

Moi : je l'air de ?

Diane : que veut tu que j'y fasse ? C'est un enfant.

Moi : la grossesse t'as donné un bon p'tit cul en les frappant.

Diane : Nalika !

Elle sourit et s'en va s'occuper du bébé.

Moi je suis montée dans mon bureau.

Diane : pourquoi il est aussi grand et avec des canapés ?

Moi : je veux de l'espace en tirant sur ma cigarette.

Au même moment, je reçu une photo de Joada assez comment vous expliquer, un nude quoi.

Diane : qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?

Moi : un truc.

Diane : je peux te poser une question ?

Diane : comment on va finir toute les deux ?

Moi : je sais pas. Là où le vent nous emmènera.

Diane : quel réponse pertinente !

1 mois plus tard

La vie avec le bébé est un peu plus compliqué mais nous n'avons pas le choix. Une infirmière passait les premières semaines puis elle a arrêté.

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