Mes parents ont coupé les ponts avec moi, ils m'ont renié et ne finance plus rien pour moi.
Ça fait 3 mois que Nalika est dans le coma.
Je travaille dans un magasin de vêtements sur Paris puisque je n'ai plus de revenu, c'est très compliqué, je n'ai pas l'habitude d'autant bosser. Je suis bourgeoise de base, je n'avais aucune conscience par rapport à l'argent.
Mais maintenant que la vie me remet une bonne gifle, j'en souffre énormément. Je perds mes cheveux, je souris rarement, je suis dans un stress abondant.
Je vais tout le temps à l'hôpital en croisant la famille à Nalika qui s'en fait beaucoup pour elle.
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Il était 17h, c'est le jour de la semaine où je termine le plus tôt. J'ai directement filé a l'hôpital.
Moi : bonjour.
L'infirmière : bonjour madame.
Moi : rien ?
L'infirmière : rien. D'ailleurs...
Moi : oui ?
L'infirmière : je ne devrais pas vous le dire mais je vois que vous tenez énormément à cette jeune femme.
Je la regardais attentivement.
L'infirmière : ce matin nous avons eu une réunion et l'hypothèse de débrancher madame ************ a été faite. Mais refusé par le docteur. Il laisse encore un délais de 3 semaines.
J'ai pris ma tête entre mes mains et j'ai soufflé.
Moi : merci beaucoup madame.
L'infirmière : il n'y a pas de quoi. Ne vous en faites pas, c'est une battante. J'en suis sûr qu'elle se réveillera.
Je lui ai souris et elle a quitté la pièce.
Je me suis installé à côté de Nalika et j'ai lâché toute les larmes de mon corps.
Moi : j'en ai marre en pleurant. Depuis que t'es comme ça plus rien ne va. Le travail me rend complètement dingue, c'est tellement épuisant. Tu me manques....
Réveille toi s'il te plaît, je t'en supplie. Je ne peux pas vivre sans toi Nalika. Je t'aime.On dit que les personnes dans le coma nous entendent lorsque nous parlons, j'espère de tout cœur qu'elle m'entend.
Je suis restée quelques heures puis je suis rentrée.
Depuis qu'elle est tombée dans le coma, je suis aussi confronté à la solitude. J'ai laissé mon appartement parisien pour vivre avec Aya, je n'ai plus les moyens de payer. Je passe souvent chez Nalika mais n'y dort pas juste histoire de regarder pour voir si tout va bien.
J'étais chez Nalika entrain de manger un macdo quand la porte s'est mise à sonné . J'ai regardé dans le juda et ai remarqué une silhouette familière.
Samira : elle s'est toujours pas réveillé ?
Moi : non.
Samira : donne moi l'adresse de l'hôpital.
Je lui ai donné puis elle m'a remercié.
Quelques instant plus tard Aya m'a envoyé un message pour me dire que Samira et son frère étaient à l'hôpital avec elle. Je lui ai répondu et me suis reposé sur le lit à Nalika.
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2 semaines plus tard
J'étais en pause entrain de manger, quand le médecin m'appelle.