quarante-un

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Je suis rentrée, elle dormait déjà donc je me suis couchée à côté d'elle et quand j'ai voulu fermer mes yeux, je l'ai entendu renifler.

Je l'ai prise par les hanches et l'ai retourné.

Moi : ça va ?

Diane : non.

J'ai pas répondu, je savais c'était pourquoi.

Moi : il fallait que je le fasse.

Diane : tu l'as pas fait pour moi, tu l'as fait pour ton égo. C'est à cause de toi, tout ce qui m'est arrivé. Tu les a fait souffrir mais ça n'a rien allégé à ma souffrance. Je te déteste Nalika. Tout, tout est à cause de toi. Tu m'as détruis. T'as détruis toute ma vie. Tu penses qu'à toi et ta grosse gueule. Je regrette de t'avoir rencontré, je n'aurais jamais du.

Je me suis levé de mon lit, j'ai mis mes chaussures et je suis partie de l'hôtel.

Peau de Diane

Tout ce que j'avais sur le cœur venait de sortir. J'ai pleuré, pleuré, pleuré et vomi. Je jetais tout ce que j'avais sous la main. L'hôtel était devenue une caverne. J'ai tout cassé. J'avais plein de nausées.

C'était une nuit horrible, en plus Nalika est la seule personne avec qui j'arrive à dormir en me sentant en sécurité donc je n'ai pas dormi.

J'ai continué mon carnage toute la nuit en pleurant comme une folle puis je fus épuisée donc je me suis couchée sur le canapé et je me suis endormie.

Il y avait du bruit donc ça me réveillait, j'ouvrais les yeux petit à petit, j'aperçus Nalika entrain de ranger le bordel que j'avais causé.

Je n'ai même pas eu le temps de faire un autre mouvement qu'une envie de vomir me pris et je couru dans la salle de bain.

Elle était adossée sur la porte de la salle de bain.

Nalika : tu serais pas enceinte ?

Moi : je sais pas. De qui ça pourrait être ?

Nalika : l'un des gars qui t'ont violé ou Thomas.

Moi : dit moi la vérité. Est-ce que t'as touché à Thomas ?

Nalika : non.

Un gros blanc venait de s'installer.

Nalika : tu l'aimes ?

Moi : oui.

Nalika : on devrait rester amis.

Moi : on ne peut pas s'aimer et être amis.

Nalika : on le ferra.

Puis elle est partie.

Je l'ai suivi dans la suite.

Moi : on fait...quoi du coup ?

Nalika : je retourne en Côte d'Ivoire, t'es libre de faire ce que tu veux.

Moi : je pense qu'on devrait se séparer un moment.

Nalika : ok. Je vais t'acheter un test de grossesse.

Moi : ok tu pars quand ?

Nalika : dans une semaine. 

La situation est tellement désagréable, je ne comprends rien, c'est du soudain. Je sens que je vais souffrir. Je ne pense pas être enceinte c'est impossible, je ne suis absolument pas prête et surtout pas un enfant issu d'un viole. Mais si ça peut la soulager.

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