Deux mois plus tardMelyha a maintenant 5 mois et je vais vous dire quelque chose qui va vous étonnez, j'ai l'impression qu'elle ressemble à Nalika.
Je ne sais pas si c'est le fait qu'elle me manque et que je deviens folle mais Aya aussi l'a remarqué.
J'essaye de passer à autre chose et de vivre avec mais elle me manque, son visage, ses mains, son corps tout me manque.
A chaque fois que je pense à tout ça, nos moments passés ensemble. Mon cœur se noue et des larmes coulent de mes yeux.
Je vais souvent dans un parc proche de la maison. J'ai rencontré une maman célibataire qui s'appelle Amira, elle est métisse, ivoirienne française. Ivoirienne comme Nalika.
Quand je suis avec Nalika, je ne vois que par elle. Donc j'oublie que y'a un univers en dehors d'elle.
Je n'avais plus d'amis, c'était ma meilleure amie.Mais je ne suis pas Nalika. La solitude me tue moi, j'ai besoin d'amis quand je vais mal.
Amira m'aide beaucoup, je ne suis pas rentré dans les détails, je lui ai dit que j'ai perdu ma copine et c'est tout.
Aujourd'hui je l'ai invité à prendre le thé avec sa petite fille âgée de 1 ans.
Moi : salut ! Coucou toi.
Amira : ça va ?
Moi : oui et toi ?
Amira : ça va hyn. Diane t'es sur que ça va ?
Moi : fin c'est toujours compliqué mais j'essaye de faire du mieux que je peux.
Amira : t'es forte, tu vas y arriver.
Elle est rentrée et s'est assise.
Amira : tu sais que ta maison est la plus grande et la plus luxueuse du coin ?
Moi : ah bon ?
Amira : oui.
Moi : je ne le savais même pas.
Amira : t'en a de la chance, il faudrait qu'on sorte, qu'on fasse un peu de shopping. Ta copine travaillait dans quoi pour avoir autant d'argent ?
Je ne voulais absolument rien lui dire.
Moi : non j'ai Melyha à garder et elle n'est pas très sociable.
Amira : ne t'en fait pas. Ma sœur est baby-sitter, elle a l'habitude des enfants.
Moi : Amira je te jure que si ce n'est pas ou si ce n'était pas Nalika. Melyha n'approche et ne veut se faire porter par personne d'autre.
Amira : elle ne connaît que vos têtes, c'est pour ça.
Moi : oui peut-être.
Amira : alors c'est bon ?
Moi : oui on peut organiser ça.
-
Le jour J.
J'avais vraiment du mal à me détacher de Melyha.