quarante-cinq

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Je savais que ça m'avais traumatisé mais autant, non. Donc je ne peux plus avoir de rapport avec Nalika ?

Elle est restée auprès de moi toute la nuit pendant que je pleurais.

Le lendemain, on devait raccompagner Aya et son frère à l'aéroport, on était pleins de cernes.

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C'était l'heure des adieux et franchement je redoutais celui de moi et Koffi.

Koffi : j'avoue ça été bizarre pour nous deux mais excuse si je t'ai blessé un truc comme ça c'était pas le but c'est ça qu'on dit non ?

Moi : c'est pas grave.

Koffi : et pour le pute, je le pensais même pas un peu. Je vais jamais laisser ma sœur avoir un enfant avec une pute.

Ah il est au courant. 

Koffi : ouais elle me l'a dit hier.

Mais ils ont quoi dans cette famille à lire dans les pensées ?

Bref on s'est dit au revoir et moi et Aya on a pleuré comme des connes. Je l'aime trop.

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On s'est réveillé grave tard. Je commence sérieusement à sentir la fatigue de la grossesse.

2 mois plus tard

Aujourd'hui on s'apprête à savoir le sexe du bébé. Nalika est tellement pressée, j'ai jamais vu ça.

Bon comme la dernière fois, elle m'a mis le produit tout ça.

C'est une fille !!

Je suis tellement heureuse et même temps je ne réalise pas que j'ai un mini moi dans mon ventre et la aussi j'ai lâché toutes les larmes de mon corps, en me posant des questions.

Nalika me portait et me faisait des bisous dans tous les sens, elle était tellement heureuse qu'elle souriait toute seule.

Dans la voiture, on réfléchissait au prénom.

Moi : moi j'aime bien Anna.

Nalika : A quoi ?

Moi : j'espère que tu ne comptes pas l'appeler avec le prénom de ta grand-mère ou ta mère ou un truc du genre ?

Nalika : je sais pas. Mais ose même pas croire qu'elle aura un nom de petite blanche ?

Moi : non mais.

Nalika : laisse moi réfléchir et peut-être qu'après on pourra réfléchir ensemble.

Moi : hors de question.

Nalika : bon on trouvera plus tard.

Moi : achète moi un fraisier bébé.

Nalika : je suis de bonne humeur aujourd'hui.

J'ai conscience que je suis tellement chiante maintenant. Je veux tout et je suis tellement compliquée, Nalika en peut plus.

Je fais que dormir, manger, me plaindre et me plaindre et j'ai une des ces libidos ! J'ai tout le temps envie de me faire soulever surtout quand Nalika fait quelque je rends ça sexuel. En gros tout ce quel fait m'excite.

Mais je n'ose pas lui en parler car j'ai encore ce blocage.

Je mangeais des pâtes avec un plat du Congo que Nalika aime grave, le pondu et mon fraisier.

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