cinquante-six

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1 mois plus tard.

Aujourd'hui Melyha a 6 mois donc j'ai décidé d'aller lui acheter un cadeau et un gâteau.

Je n'ai plus eu de nouvelles, je sais juste que Koffi est partie en Italie et est revenu le lendemain.

Je sens qu'il se passe quelque chose mais que personne ne veux m'en parler. J'en ai marre qu'on me cache tout ce qui ce passe.Je suis aussi concerné.

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Arrivé au magasin, je cherchais un cadeau pour Melyha mais je ne trouvais rien. Elle est tellement gâté cette petite. Donc j'ai un peu traîné. J'ai pris un simple gâteau de princesse carrefour.

Il faisait tard et sombre.

J'ai senti une présence derrière moi mais j'ai fait comme ci de rien n'était. Ça m'apprendra à vouloir rester jusqu'à la fermeture.

J'ai commandé un Uber qui prenait un peu trop de temps à mon goût.

Je me senti tiré dans la ruelle la plus sombre sans lumière, j'ai voulu courir mais la personne a mis sa main sur ma bouche.

J'ai essayé de me débattre et de lui donner des coups de coude.

Et là, la personne m'a embrassé en tenant mes bras. Je me débattais mais j'ai arrêté, j'ai reconnu sa bouche, ses mains, sa façon de faire.

J'ai arrêté le baiser pour la voir mais elle a gardé sa capuche.

Nalika : je reviens bientôt.

Moi : Nalika....

Puis elle est montée dans sa voiture de sport et s'est en allé aussi rapidement qu'elle est venue. J'étais toujours en état de choque.

Je sais pas si c'est mon esprit qui me joue des tours ou si ce que je viens de voir est réel.

Je me suis laissé tomber et j'ai pleuré comme une 'conne dehors. Nalika me hante, ça devient grave, je n'arrive même pas à croire ce qu'il vient de m'arriver.

Je veux croire que c'est un rêve éveillé mais elle m'a embrassé et ça, ça ne trompe pas. Je l'ai senti, son corps, son odeur,ses lèvres. C'était elle, j'en suis sûre.

J'ai pris le bus et je suis rentrée toujours en état de choque.

Aya : t'as pris du temps.

Moi : y'avait du monde.

Aya : ça va ? T'as l'air perdu.

J'ai pas pu me retenir, j'ai pleuré et elle m'a pris dans ses bras.

Aya : calme toi ça va aller.

Moi : je vais me laver, j'arrive.

Dans la douche aussi, j'ai pleuré, j'ai tout lâché.

Je n'ai rien raconté à Aya. Elle risque de me prendre pour une folle et j'ai envie de garder ça pour moi.
J'avais les yeux tout rouge.

Je me suis habillé et on a fêté les 6 mois de Melyha, comme je pouvais.

Avant de dormir aussi, j'ai pleuré. C'est une journée de merde, elle n'aurait jamais dû faire ça.

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