𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 3 : 𝐓𝐮 𝐯𝐚𝐬 𝐦'𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞. ✓

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𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 3 : 𝚃𝚞 𝚟𝚊𝚜 𝚖𝚎𝚝𝚝𝚛𝚎 𝚞𝚝𝚒𝚕𝚎
















𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 3 : 𝚃𝚞 𝚟𝚊𝚜 𝚖𝚎𝚝𝚝𝚛𝚎 𝚞𝚝𝚒𝚕𝚎

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Punaise... Ma tête me fait un mal de chien et j'ai l'impression que mon estomac va remonter, d'une minute à l'autre dans ma gorge, mes paupières pèsent une tonne, tout comme l'entièreté de mon corps, mais après quelques secondes, j'arrive à ouvrir les yeux en poussant un râle.

La pièce est sombre et j'ai du mal à tout distinguer pendant quelques secondes. Mes yeux se referment doucement et tous les souvenirs me reviennent d'un coup, comme un boumerang, les corps de mes parents baignant dans leur sang, ce dernier ayant giclé jusque sur les meubles et les murs. Il y a ensuite cette voix, la dernière chose que j'ai attendue, cette voix qui pourrait geler n'importe quoi.

Mes yeux s'ouvrent de nouveau alors je tente de bouger mais impossible, je baisse doucement la tête et constate, malgré le fait que la pièce baigne dans le noir, que mes poignets et mes chevilles sont attachés à la chaise sur laquelle je suis assise, je constate aussi que je suis toujours habillée, ce qui veut sûrement dire qu'on ne m'a encore rien fait.

Mais malgré tout, la peur, la terreur, me gagnent lentement comme d'autres questions, qu'est-ce que je vais devenir ? Est-ce que je vais mourir ? Est-ce que je suis tombée dans un quelconque trafic ? Ma respiration devient de plus en plus rapide et mon cœur s'emballe pendant que mes mains commencent à trembler. Il faut que je reste calme et que je trouve une solution.

-Finalmente ti sei svegliata. (Tu t'es enfin réveillée.)

Cette voix, mon corps se raidit et la panique prend totalement possession de mon être. Cette voix glaciale, celle que j'ai entendue juste avant de m'évanouir et qui arrive, par une simple phrase, à glacer mon âme.

Je tourne la tête vers elle et distingue une silhouette imposante, grande et incroyablement intimidante, s'approcher de moi. Je déglutis difficilement et tente de m'échapper mais les liens qui m'emprisonnent m'en empêchent alors il ne me reste qu'une chose : faire face à la réalité.

-Vi prometto che non dirò niente, ma vi prego... Lasciatemi andare ! (Je vous promets de ne rien dire, mais s'il vous plaît... Laissez-moi partir !) supplié-je au bord des larmes.

Il ne dit rien puis je le vois enfin, c'est lui, il était au restaurant, c'est lui qui a tué mes parents, mais pourquoi...?

-Non ho fatto niente... Io... (Je n'ai rien fait... Je...) dis-je en sentant les larmes couler le long de mes joues.

Il met un doigt sur ma bouche et s'accroupit devant moi, ses yeux verts brillent dans la pénombre mais ils sont dépourvus d'émotion, c'est effrayant.

-Non farmi del male... (Ne me faites pas de mal...) dis-je dans un gémissement désespéré.
-Je ne vais pas t'en faire, du moins pour l'instant.

Mon sang ne fait qu'un tour et mes yeux s'écarquillent, un frisson parcourt mon corps et mon souffle se coupe.

-Tu vas m'être utile.
-Pourquoi...? Pourquoi vous avez fait ça...?
-La curiosité est un vilain défaut mais sache que le monde des mafieux s'arrache pour t'avoir... Enfin... C'est moi qui t'es. Tache d'être sage quand Gabriella viendra s'occuper de toi, je t'attends dans le salon pour 19h.

Quoi...? Pourquoi les mafieux me voudraient...? Je ne suis pas la fille de personnes dans ce genre et je fais encore moins ce genre de choses ! Je ne suis qu'une putain de simple serveuse qui bosse comme une dingue pour finir ses études et pourvoir se payer un toit au-dessus de la tête !

Une fois avoir fini sa phrase il sourit d'un sourire dépourvu de joie, non, ce n'était qu'un sourire rempli de plaisir à me voir dans cet état, puis il sort de la pièce, me laissant seule, alors je fonds en larmes, c'est pas vrai... Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? J'ai envie de hurler, de frapper tout ce qui se présente à moi mais je n'ai pas la force de le faire. Pourquoi ? Parce que je suis faible, j'ai tout perdu en seulement quelques heures...

La porte s'ouvre sur une femme, elle semble grande, dans les 1m70 je dirais, elle est fine et un chignon rassemble ses cheveux bruns.

-Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de compagnie, dit-elle en sortant un couteau de la poche arrière de son jean.

Je ne réponds pas alors elle hausse les épaules et me détache pour ensuite me lever mais avant même qu'elle est le temps de me toucher je la pousse et sors en courant sous ses cris. Lorsque je sors la lumière m'éblouis, mais il faut que je parte d'ici...

Je me tourne et vois la femme courir vers moi, alors je reprends ma course mais une main vient serrer mon bras, me faisant lâcher un cri de surprise. Je tente de me débattre mais on me retient.

-J'sais pas où le patron t'a chopé mais putain t'es une vraie saloperie ! lâche une voix masculine qui, cette fois-ci, est douce, mais ferme.
-Lâchez moi, je vous en prie !

Je relève la tête, les larmes inondant mon visage. J'ai mal, j'ai peur...

-Putain ! On m'avait pas dit que t'étais une vraie teigne ! dit la femme en nous rejoignant.

Je regarde autour de moi et constate que... Ouah... Je suis dans une villa. Où est-ce que je suis tombée...?

-C'est pas contre toi principessa (princesse) mais tu vas nous donner beaucoup de fil à retordre si on te laisse comme ça, dit l'homme.
-Quoi...?

Je sens une forte et rapide pression sur mon cou et ensuite c'est le trou noir, les enfoirés...

✞✞✞

Voilà pour ce troisième chapitre ! J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à partager l'histoire et à commenter, ça fais toujours plaisir <3

LUIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant