𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 4 : 𝐏𝐚𝐳𝐳𝐨. ✓

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𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 4 : 𝙿𝚊𝚣𝚣𝚘.



















Je me souviens, quand j'avais dix-sept ans, le lycée nous avait emmené à la piscine, tout le monde était super content, à part moi, je vous arrête tout de suite, j'aime bien la piscine

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Je me souviens, quand j'avais dix-sept ans, le lycée nous avait emmené à la piscine, tout le monde était super content, à part moi, je vous arrête tout de suite, j'aime bien la piscine... Quand j'ai pied... En fait, je ne sais pas nager donc... Comment vous dire que quand on a dû faire un relais dans une eau où il y a deux mètres vingt de profondeur je n'étais pas hyper heureuse. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça, sûrement pour ne plus penser à l'affreuse migraine qui prend petit à petit possession de mon cerveau.

J'ouvre les yeux et la lumière du soleil me les fait tout de suite refermer, aïe... Allez, seconde tentative. Je les rouvre et passe mes mains dessus pour les frotter. Je me redresse doucement et constate que je suis dans une chambre, elle est sublime... Les murs sont blancs et noirs, il y a différents tableaux de paysage qui ornent ces derniers, un bureau loge dans un coin de la pièce et le lit sur lequel je suis assise est... WOW ! On peut mettre au moins quatre Ellie dedans !

Je m'assois et les événements me reviennent, qu'est-ce que je dois faire ? Cet homme me garde et ses employés n'ont pas l'air décidés à me laisser m'en aller.

Je tourne la tête vers la fenêtre et m'approche pour regarder, grosse déception quand je vois que je suis à l'étage, je ne mourrai peut-être pas de la chute mais je me casserai quelque chose c'est sûr et avec ces gens-là... Je pense qu'il vaut mieux être rapide.

La seconde d'après, la porte s'ouvre, alors mon sang se glace, en fait, tout mon corps se glace et se raidit, mes muscles se crispent et mon cœur, comme ma respiration, s'emballent. Je prie intérieurement pour que ce soit quelqu'un avec un minimum de bonnes intentions.

-J'ai appris que tu avais essayé de partir.

Mes yeux s'écarquillent, tout mais pas ça, tout mais pas lui.

Je me tourne lentement pour lui faire face, il est habillé d'une chemise noire et d'un jean bleu marine, ses cheveux sont plaqués en arrière et ses tatouages sont visibles sur son cou.

Son regard est intense et il m'intimide énormément, me forçant à baisser les yeux et même légèrement la tête.

-Je... Je suis désolée... dis-je en tripotant mes doigts.

Il soupire et je l'entends s'approcher de moi, pas méchamment, non, il semble plus calme alors je relève doucement la tête et... La peur me prend aux tripes à la vue de son regard enragé.

Il me plaque violemment contre la fenêtre, si violemment que j'ai vraiment cru qu'elle allait se briser, et sa main vient serrer mon cou. Il ne va quand même pas faire ça...

Je commence à suffoquer et j'essaie tant bien que mal de me défaire de son emprise mais comparé à lui je suis une brindille !

-Smetti... (Arrêtez...)
-Écoute-moi bien tesoro, si j'apprends que t'as une nouvelle fois essayé de te barrer, j'te bute, c'est clair ?! Tu devrais t'estimer heureuse que je te laisse t'en sortir pour cette fois-ci !

Je commence à sérieusement manquer d'air. Il le remarque et me jette au sol, me faisant tomber de tout mon long en toussant et en reprenant mon souffle. Il est complétement taré !

-Pazzo... (Cinglé...) soufflé-je en portant une main à mon cou.
-Perdono ? (Pardon ?)

T'es conne Ellie...

Il me prend le bras violemment et me relève sans problème. Je m'attends à recevoir un coup mais rien ne vient, juste une voix de femme.

-Ha capito Angelo, molla la ! (Elle a compris Angelo, lâche-la !)

Il me regarde une dernière fois puis finit par me lâcher, me faisant reculer, les larmes aux yeux. Il se tourne ensuite vers la femme pour lâcher une injure et sortir en la bousculant, me laissant seule avec elle.

Elle souffle et ferme la porte derrière elle, en la regardant je vois qu'elle a les cheveux courts et légèrement rose, presque blancs, des taches de rousseur ornent son visage, elle est très belle.

-che stronzo. (Quel con.) dit-elle en passant ses mains sur son visage.

Je ne dis rien et porte une main à mon cou, il n'y est pas allé de main morte. Les larmes me brûlent les yeux, je meurs d'envie de les laisser s'échapper mais je ne veux pas, je n'ai pas envie que ces gens pensent qu'ils peuvent me faire n'importe quoi. Il faut que je dégage d'ici putain !

-Fais voir, dit la femme en s'approchant de moi.

Je recule instinctivement ce qui la stoppe net, reprend toi Ellie !

-Pardon... m'excusé-je en retirant ma main de mon cou pour la laisser voir
-T'excuse pas ma belle, c'est normal, enfin... Pas vraiment, mais je te comprends.

Elle s'approche à nouveau et je la laisse faire. Alors elle regarde mon cou, l'effleure de ses doigts et lâche une petite injure.

-Il t'a pas loupé, suis moi, on va essayer d'arranger ça.

Je hoche la tête et la suis pour atterrir dans une salle de bain immense avec une grande baignoire d'angle, une douche et un double lavabo en marbre. La vache !

-T'es Ellie c'est ça ? demande-t-elle en sortant tout le nécessaire pour me soigner.
-Ouais... Et vous...?

Ma voix est fébrile, il faut croire que mon mental et mon corps n'ont plus vraiment l'envie de tenir tête ou d'être insolents. On se demande pourquoi.

-Alessia et par pitié tutoie moi, je ne suis pas si âgée que ça ! Plaisante-t-elle.

Je hoche la tête mais ne ris ou ne souris pas, je n'en ai pas envie, en fait, je ne peux pas, la panique m'en empêche. Je me fais très clairement kidnapper, je ne sais pas de quoi sont capables ces gens et on veut plaisanter pour tenter de me faire rire ou même m'arracher un petit sourire ? C'est littéralement l'hôpital qui se fout de la charité.

Elle soupire légèrement, remarquant que je n'ai aucune envie de discuter. Elle s'approche de mon cou et y applique un peu de pommade.

-On ne te fera rien, dit-elle en continuant ses petits cercles sur mon cou.
-Comment je pourrai te croire ? Vous avez tué mes parents et vous m'avez enlevé.
-Fais-moi confiance.

Pardon ? Que je lui fasse quoi ?

Je me recule d'un coup, c'est la goutte de trop. On ose me demander de faire confiance ?! Peut-être que j'en fais trop, mais croyez-le ou non, quand on vous fait ça, c'est assez dur de faire confiance ! Surtout quand la personne qui vous le demande fait partie de ceux qui ont assassiné sauvagement vos parents !

-Que je vous fasse confiance ?! Confiance ?! Vous avez buté mes parents et avez pourri ma vie !

Elle baisse la tête et ne dit rien, ça vaut mieux pour elle, qui c'est comment j'aurais réagis si elle avait fait une remarque.

Je la contourne et sors de la pièce pour retourner dans la chambre. Une fois dedans, j'avale ma salive, un homme semble m'attendre dans ma chambre, c'est celui qui m'a endormi tout à l'heure. Quand c'est pas l'un, c'est l'autre...

✞✞✞

Holà ! Ça va bien ?

Merci d'avoir lu <3

<3

LUIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant