𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 14 : 𝚃𝚞 𝚊𝚜 𝚍𝚎́𝚌𝚕𝚊𝚛𝚎́ 𝚞𝚗𝚎 𝚐𝚞𝚎𝚛𝚛𝚎.PDV Angelo.
J'ai atrocement mal, tout mon corps me fait souffrir... Je regarde autour de moi et vois un médecin penché au-dessus de ma tête. Je ne peux pas m'empêcher de gémir de douleur, mais entre deux cris d'agonie j'arrive enfin à dire son nom...
-Ellie...
-On va la retrouver Angelo, me dit une voix que je n'arrive pas à reconnaître.
-Il s'enfonce ! dit le médecin.
Je ferme les yeux, épuisé par la douleur, j'ai juste envie de dormir, de fermes les yeux et de m'endormir, mais on me secoue légèrement, alors je les rouvre et croise le regard paniqué de ma sœur.
-Allez Angelo, bats toi ! me laisse pas toute seule, grand frère...!
Elle a raison... Je peux pas la laisser seule...
Le médecin me met une sorte de masque sur le nez et la bouche puis c'est le trou noir. Je sais que c'est là que commence une vraie bataille pour ne pas que j'abandonne ma sœur, et elle sera loin d'être facile.
•••
Quand je me réveille, mon corps me fait mal... Atrocement mal... Je suis faible, et je déteste ce putain de sentiment !
J'ouvre les yeux et regarde autour de moi, posant les yeux sur mon corps pour y voir un bandage recouvrir l'entièreté de mon buste, putain... Mon esprit est embrouillé, pire que quand je me prends une méga cuite, et c'est pas souvent que ça arrive ! Alors je mets du temps à me souvenir de ce qu'il s'est passé. Ok alors, j'étais dans la forêt puis je me souviens que j'ai été attaqué, mais il y avait... Putain de merde !! ELLIE !
Ressentant une vague de stress et d'inquiétude m'envahir, je me lève en vitesse, grosse erreur, la douleur me fait vaciller et je me retrouve appuyé contre le mur. Qu'est-ce que je déteste cette sensation de merde !
La porte s'ouvre et laisse place à ma sœur, qui semble extrêmement surprise de me voir réveiller et debout. Quand j'y pense, elle a du avoir une sacrée peur, je suis vraiment un frère à chier...
-Mio Dio ! (Mon Dieu !) s'exclame-t-elle en courant presque vers moi.
-Gabriella... soufflé-je avec difficulté, la douleur comprimant mes poumons.
-Assis toi, Angelo, t'es pas en état de bouger ou de faire quoi que ce soit !
Je lui obéis, à contrecœur, sachant que je n'ai pas le choix. Une fois sur mon lit, elle se met devant moi, et j'en profite pour la regarder, ses yeux son rouge et cernés, son sourire habituel a disparu et son visage a perdu de ses couleurs.. Dites-moi que la disparition d'Ellie n'était qu'un cauchemar.
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LUI
Roman d'amourJ'ai déjà eu mal, très mal... Mais le genre de douleur que tu m'as fait subir, que j'ai dû endurer à cause de toi, je n'aurai jamais cru que ça me détruirait à ce point... Tu m'as fait entrer de force dans ton monde, tu as fait en sorte que je sois...