𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 5 : 𝙸𝚕 𝚌𝚊𝚙𝚘.Quand c'est pas l'un c'est l'autre...
-Scusa per prima, non ci hai dato molta scelta... (Désolé pour tout à l'heure, tu nous as pas trop laissé le choix...) s'excuse-t-il en se grattant la nuque.
-Vous allez... Me faire quelque chose...?Il semble surpris.
-Quoi ?! Non !
Je déglutis et lâche la poignée de la porte que j'agrippais, toujours par peur.
-Je suis venu te parler, te dire qu'il faut que t'arrête les conneries parce que le patron ne fait rien pour l'instant, mais crois moi, si tu continues il te collera une balle entre les deux yeux.
Mes yeux se remplissent à nouveau de larmes, mais je ne les laisse pas couler cette fois-ci.
-Alors vous voulez que je fasse quoi...? Rien ? Que je fasse quelque chose ou non ça arrivera à un moment ou un autre. À ce que je sache vous n'êtes pas prêts à me laisser partir, vous allez sûrement me faire quelques trucs pas très jolis et vous me demandez de rester une gentille fille ?!
-Arrête ! On va rien te faire ! On te protège !
-EN TUANT MA FAMILLE ?!
Je serre les poings et sors de la pièce, il faut que je prenne l'air, toutes ces choses... Ça me donne la nausée.
Je cours littéralement jusqu'à l'extérieur de cette putain de villa et, une fois dehors, je recrache tout ce que mon estomac avait en stock... Mes parents, leurs corps, leur sang, ma maison, mon travail, mes études, lui... Il faut que tout sorte, il faut que toute cette merde quitte mon corps !
Je toussote et m'appuie sur mes genoux pour tenter de calmer ma respiration qui s'est emballée. Et après quelques très longues secondes, elle finit par se calmer. Mais la douleur que je ressens à l'intérieur de moi, dès mes entrailles et de mon âme, ne disparaît pas, elle se renforce encore et encore.
PDV Angelo.
Il fallait que ce soit une petite fille, une p'tite chieuse ! Bordel... J'aurais dû la tuer elle aussi, comme ses enfoirés de parents.
-Comprends-la, elle vient de perdre ses parents que tu as tué, et elle vient de se faire très clairement kidnapper, dit Gabriella en me sortant de mes pensées.
Il fallait qu'elle soit du côté de la gamine, putain...
Je ne dis rien et me tourne vers elle en croisant les bras sur ma poitrine, tandis qu'elle s'appuie contre mon bureau et me regarde dans les yeux.
-Sois plus sympa avec elle.
-Écoutes Gabriella, j'suis pas un ange, j'ai clairement pas envie de lui faire de cadeau, peut-être qu'elle n'a rien demandé mais c'est comme ça maintenant, elle la ferme et elle obéit.
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LUI
RomansJ'ai déjà eu mal, très mal... Mais le genre de douleur que tu m'as fait subir, que j'ai dû endurer à cause de toi, je n'aurai jamais cru que ça me détruirait à ce point... Tu m'as fait entrer de force dans ton monde, tu as fait en sorte que je sois...