𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 12 : 𝙱𝚘𝚞𝚛𝚛𝚎́𝚎 𝚘𝚞 𝚙𝚊𝚜 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚕𝚎 𝚙𝚎𝚗𝚜𝚎.La journée a été longue, l'ambiance était tendue entre tout le monde lors des repas et personne n'osait prendre la parole de peur de se prendre la foudre d'Angelo... Une belle journée de merde !
Il est actuellement 2h25 du matin et je n'arrive clairement pas à dormir... La villa est calme, pour une fois, seule la lumière des spots du jardin et de la lune éclaire ma chambre et le silence est le seul bruit que j'entends. J'ai envie de me vider l'esprit, juste une nuit... D'être heureuse. Et pour ça il n'y a qu'une seule solution en général...
Je me lève en prenant un plaid que j'enroule autour de mes épaules, car mine de rien il fait froid, et je sors silencieusement de ma chambre pour aller dans le salon, où se trouve un bar qui contient toutes sortes d'alcool, exactement ce qu'il me faut.
Une fois dans là-bas, en aillant eu l'impression que c'était à des lustres, j'allume une petite lampe qui se trouve sur le coin du bar, pas besoin de tout allumer, j'ai besoin d'être seule, et allumer toutes les lumières me donnerait la migraine.
Je prends toute sorte de bouteilles, en fait toutes celles qui s'offrent à moi, et sort un verre avant de m'assoir par terre, contre le canapé. Je sais que je vais le regretter mais je ne suis plus à ça près...
PDV Angelo.
Je me réveille en sursaut, encore ce putain de cauchemars ! Toujours le même... Tu es là, dans mes bras, je crie ton nom mais tu ne réagis pas, tu es morte.
Je passe mes mains sur mon visage et regarde la place vide à côté de moi, avant de soupirer et de me lever, j'ai horreur de rester dans cette chambre.
J'ai besoin d'un verre, de me vider l'esprit, car maintenant c'est foutu, je n'arriverai plus à fermer l'œil de la nuit, alors autant tenir jusqu'au lever du soleil.
Quand j'arrive dans le salon, je vois qu'une petite lumière est allumée et que quelques verres traînent par terre, qu'est-ce qu'il s'est passé ? D'habitude jamais personne ne se réveille la nuit, c'est quoi ce bordel ?
Lorsque j'allume la lumière, une plainte se fait entendre, quelqu'un s'est fait plaisir avec l'alcool ici, et au son de la voix j'en déduis que c'est une femme. Bah putain de merde...
Je m'avance vers le canapé, et quand je la vois j'avoue que je suis surpris. La putain de gamine s'est lâchée, et pas qu'un peu ! Elle m'impressionne, ça m'étonne qu'elle soit pas déjà en train de vomir vu tout ce qu'elle a dû boire !
-Porca puttana... (Putain de merde...) lâché-je.
-Éteins cette lumière... se plaint-t-elle en remontant son plaid sur ses yeux.
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LUI
RomansaJ'ai déjà eu mal, très mal... Mais le genre de douleur que tu m'as fait subir, que j'ai dû endurer à cause de toi, je n'aurai jamais cru que ça me détruirait à ce point... Tu m'as fait entrer de force dans ton monde, tu as fait en sorte que je sois...