Partie 1

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Son corps nu au dessus du sien, William passa tendrement sa main sur toute sa cuisse, de haut en bas, la caressant tendrement. Aurore l'avait presque emprisonné entre ses cuisses, refusant de le laisser partir... bien que tous les deux savaient qu'il ne souhaitait pas quitter cette place. Sa place depuis plus de 20 ans maintenant.


« On devrait peut-être se lever... » murmura-t-il alors que ses lèvres attaquaient son cou.


Elle passa sa main dans ses cheveux, caressant son crâne de ses ongles et murmura à son tour « Hmmm...on devrait... ». 

Son autre main dans le bas de son dos, fit une petite pression, faible mais distincte, indiquant très clairement ce qu'elle voulait à présent.


William releva la tête, regarda sa femme qui arborait un air faussement coupable. Elle se mordit la lèvre et il sourit, incapable de lui résister, même après tout ce temps, fou amoureux l'un de l'autre depuis leurs années fac.


« Il nous reste 15 minutes, peut-être 20 avant que les filles ne se lèvent pour se préparer pour le lycée. Tu t'en sens capable ? » dit elle en lui donnant un simple baiser sur les lèvres.


« J'aime les défis, tu le sais »répondit William, bien décidé à lui prouver qu'il en était bien plus que capable.


Sauvagement, il attaqua ses lèvres et s'installa plus confortablement sur elle. Seuls des rires, puis des soupirs et des bruits de corps s'entrechoquant se firent entendre pendant les 30 minutes suivantes.





Une heure plus tard.


« Sofia, tu finis à quelle heure ce soir ? » demanda William, rangeant la confiture dans le frigo.


« 17h30. Je te l'ai dit hier soir », répondit l'aînée de leurs deux filles.


« Je finis à 17h, je t'attends ? » demanda Manon, la cadette, en allant chercher leurs affaires.


« Je viendrai vous chercher. Je finis de bonne heure aussi », conclut William allant récupérer à son tour, sac et veste.

William s'adressa à sa femme qui finissait son café, à l'autre bout de la pièce : « Mon amour, quelle heure ce soir pour toi ? ».


« Pas trop tard j'espère. Au plus tard 19h je pense. Ça va dépendre si on a une enquête ou non ». Elle posa sa tasse dans le lave-vaisselle, et son mari l'aida à mettre sa veste.


« Un verre de vin vous attendraMadame Daunier » conclut-il alors que la famille Daunier-Jacob quittait leur villa.


Un rapide baiser pour le couple. Un baiser sur le crâne de leurs filles, et Aurore alla vers sa voiture en direction du commissariat. Avant d'aller à l'hôpital, William déposa ses filles au lycée puisque c'était sur sa route.



Un dernier au revoir, et chacun alla vers ce qui l'attendait pour la journée, avant de se retrouver le soir-même.

Le héros déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant