Partie 3

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Comme promis, Aurore était rentrée aux alentours de 18h30 chez elle, et comme promis, un verre de vin rouge l'attendait.


Mais dès qu'elle passa le pas de la porte, il sut que quelque chose n'allait pas.


« Oh toi, tu as passé une mauvaise journée, je me trompe ? » William lui demanda alors qu'il l'accueillait à bras ouverts. Elle se réfugiât contre son torse et enveloppa sa taille de ses deux bras.Il n'hésita pas à la réconforter et passa à son tour ses deux bras autour de ses épaules et posa sa tête contre la sienne.


« Paperasse toute la journée. Je suis crevée ».


Il ne dit rien mais pressa un peu plus son étreinte pour lui montrer son soutien.


« Et toi ? » murmura-t-elle contre sa chemise.


« Comme d'hab. Rendez-vous, une intervention, et des rendez-vous. Rien de bien excitant ».


A son tour, elle hocha la tête, embrassa le haut de sa poitrine et se dégagea de son étreinte.


Il la laissa faire, la laissa partir sûrement se changer et enfiler quelque chose de plus confortable que son jean, sa chemise et sa veste qui épousaient parfaitement ses formes.





Elle revient quelques temps plus tard après avoir rendu visite à ses filles qui venaient de subir une longue journée de cours, et après avoir enfilé, comme il l'avait deviné, un jogging et un de ses t-shirts.


Il l'accueilli dans les grands fauteuils de la terrasse extérieure afin de profiter des dernières chaleurs de la fin d'été.


Elle n'hésita pas à prendre sa place sur son flan droit, profiter de sa chaleur corporelle. Son bras derrière son dos et la tête d'Aurore contre son épaule.


Un silence s'installa et on ne pouvait entendre que les déglutitions du vin.


Ce n'est que seulement au bout de longues minutes, minutes beaucoup trop silencieuses, que William dit :


« Samuel a encore dragué une nouvelle patiente aujourd'hui. Et il s'en ait pris une bonne... Je crois qu'il essaye par tous les moyens de se remettre de sa séparation avec Alma, et encore plus du décès de Leila et... »


Aurore était incapable de dire ce que son mari lui disait. Non pas qu'elle n'était pas intéressée par ce qui lui racontait, mais son esprit et surtout sa tête était bien trop loin... dans le passé.


Ce coup de téléphone... elle aurait aimé ne jamais le recevoir. Elle avait passé près de deux heures au téléphone avec Marie.



Marie.


Le héros déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant