Partie 4

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William se leva seul dans son lit, le lendemain matin. Il eut d'abord une seconde de surprise de se retrouver seul avant de se souvenir de la raison.


Aurore devait déjà être avec les filles.


Il se lava, se prépara et alla en direction de la cuisine pour prendre son petit-déjeuner en compagnie de sa famille.


Il arriva et ne vit pas de suite Aurore. Il embrassa ses filles sur la tête et leur demanda si elles avaient bien dormi.


« Ouais super. Mais maman un peu moins, je me suis levée vers 5h pour aller boire un verre d'eau, et elle était déjà prête. Elle m'a dit de te prévenir de ne pas l'attendre ce soir », lui signala Manon.


« Ah bah super... elle t'a dit pourquoi elle partait plus tôt ? »


Manon fit non de la tête à son père, et Sofia prit la parole entre deux tartines :« J'pense qu'elle doit avoir une grosse enquête sur le dos, elle avait l'air tracassée et épuisée hier soir ».


William ne répondit rien mais se rappela des mots de sa femme lorsqu'elle était entrée hier soir. Ce n'était pas une enquête qui l'a tracassée. Mais alors pourquoi était-elle dans cet état ?





Aurore était à présent au téléphone avec le Commandant Martin, lui prévenant de son absence du jour même : « Ouais Martin ? Je ne pourrais pas venir ce matin, j'ai un rendez-vous médical. ... non, je n'ai pas trouvé le temps de te prévenir hier. ... Rien de grave ne t'en fais pas. ... Je pense dans le milieu de l'après-midi ...Oui, je sais, sous-effectif, je dois aussi aider mes collègues, ne t'en fais pas, je sais. ... Merci. ... oui, ok, à tout à l'heure ».


Elle se trouva une place près de la gare et sortit bien vite, voyant l'heure tourner.


Et effectivement, le train de Marie était déjà arrivée, puisqu'elle l'a vit, appuyée contre sa valise à l'entrée de la gare.


Aurore se dépêcha et la prit dans ses bras. Sans hésiter. Marie fut d'abord surprise mais reconnu bien vite son amie.


« Oh mon dieu... ça fait du bien de te voir » s'exclama Aurore en se séparant de Marie, un regard tendre envers sa cadette de quelques années.


« Tu n'as pas changé, toujours aussi magnifique » remarqua Marie, en caressant tendrement les cheveux d'Aurore. Elle lui sourit, et lui retourna le compliment.


Marie était une grande blonde aux yeux bleus, mince, élancée. Elle était vraiment belle.

Et de ce côté là, les passants pourraient croire à une réunion entre deux sœurs. Si ce n'est que Aurore avait les cheveux plus courts.


« Bon, je t'emmène dans un endroit, tu vas adorer ! » dit Aurore en la prenant une dernière fois dans ses bras et l'aida à mettre sa valise dans son coffre.

Le héros déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant