chapitre 20

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Déjà le chapitre 20... Wahou... Je vous souhaite une bonne lecture, Moa ⭐ !
!! Violence !! ⚠️⚠️
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PDV Yeonjun
📍Salle d'attente, hôpital

   - Il a toujours espérer que le jour où vous l'aimeriez sincèrement arriverai...

Je releva mes yeux larmoyants vers les parents de Soobin, mais ils n'avaient aucunes réactions. Comment font-ils pour être aussi insensibles ? Avoir aussi peu de pitié envers un jeune adulte ? Envers un adolescent qui a vécu des choses horribles... A cause d'eux ?

   - C'est pas de notre faute si Soobin est gay, intervint Seo-ha.

   - Mais c'est de la vôtre si vous êtes homophobe, repliquai-je en essuyant mes larmes d'un revers de la manche, rageur.

J'étais furieux. Pourquoi est-ce que Soobin est tombé dans cette famille là ? Pourquoi pas dans la mienne ? J'aurais préférer qu'il ait mes parents et que j'ai les siens plutôt qu'il ne vive tout ça...

La salle s'était petit a petit remplie et les personnes me regardaient d'un air confus.

S'ils savaient.

S'ils savaient ce que les deux adultes devant eux avaient fait.

S'il savaient qu'ils avaient frapper leur fils pendant de longues années, qu'ils n'avaient rien fait lorsqu'il s'était fait v*iolé, lorsqu'il se faisait moqué par les autres à cause des blessures qu'il avait sur le corps.

S'ils savaient, alors ils ne m'auront pas regardés avec ce regard incompréhensible.

Après un long moment, je me rassis, en enfouissant mon visage dans mes mains, et une infirmière vint nous chercher.

   - La famille Choi ?, demanda-t-elle.

Elle croit vraiment qu'on est de la même famille ? En même temps, on a le même nom, donc...

   - On n'est pas de la même famille, dis-je sèchement en jetant un regard noir aux parents.

L'infirmière nous raccompagna jusqu'à la chambre.

   - Yeonjun, vous voulez peut être y aller seul ?, proposa-t-elle.

Je hocha vivement la tête et elle reconduit les deux autres a la salle d'attente, après m'avoir dit de la rappeler quand j'aurai terminer.

J'entra dans la chambre, sans faire trop de bruits. Soobin y était, calmement assis sur le lit, les yeux rivés vers moi. Je vis un léger sourire se former sur son visage quand il me vit et il poussa sa couverture sur le côté pour tenter de se lever, avec pour attention de courir vers moi.

Mais a peine eu-t-il posé un pied par terre que sa cheville ne soutint pas son poids et qu'il ne put que rester cloué sur le matelas.

Alors je m'empressa de venir vers lui et de le serrer le plus fort possible dans mes bras. Je me mit à pleurer comme un idiot, mais pas de tristesse, non, mais de joie.

J'étais tellement heureux de le retrouver. Je savais que cela ne faisait même pas une journée que je ne l'avais pas vu, mais je ne peux pas me passer de lui.

Je ne peux pas vivre sans lui.

Je releva la tête vers lui sourire mais je vis le sien s'effacer légèrement.

Je m'assit a côté de lui.

   - Je suis tellement content que tu ailles bien, mon petit ange...

Il se reblottit contre moi avant de poser doucement ses lèvres contre les miennes.

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