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CHAPITRE 2 : RETROUVAILLE

Point de vue : Ella

Ses yeux bleu glacé que je connais très bien car ils sont comme les miens. Mais lui, ses deux yeux sont bleus. Nos regards ne se sont pas quittés et un sourire vient prendre place sur nos visages. JE cours vers lui quand il ouvre ses bras en grand pour me réceptionner. Mes bras entourent son cou et il me fait tourner avant de me reposer par terre. 

- Viens. On va se mettre dans un coin tranquille pour parler. Il dit dans mon oreille.

- Vas-y, je te suis. 

Il me prend la main et m'entraine vers je ne sais où. Il s'arrête derrière un homme qui dans coller-serré avec une fille pour lui dire quelque chose dans son oreille. Le mec lui répond par un hochement de tête avant de ce reconcentrer sur la fille et nous reprenons notre chemin vers la sortie. Une fois dehors, je saute sur son dos. Il attrape mes cuisses et me repositionne. Mes bras entourent son cou et ma tête vient se coller à la sienne. 

- Je suis trop contente de te voir ! Je m'exclame.

- Moi aussi, je suis content. Il rigole.

- Mais qu'est-ce que tu fais en France ? Je demande quand il me pose à terre pour qu'on puisse s'asseoir sur un banc. 

- Je suis là pour le boulot.

- Tu es arrivé quand ? 

- Hier et je repars demain soir. 

- Déjà demain ? C'est court. 

- Oui et je suis désolé mais je te promets que dès que j'ai des vacances je resterai aussi longtemps que tu le voudras.

- Viens me voir au boulot avant de partir alors. Que je puisse te reprendre dans mes bras avant que tu ne repartes.

- Avec plaisir que je viendrai te voir. 

Je me jette dans ses bras une fois de plus avant de me rassoir correctement en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Un petit silence apaisant d'installe avant qu'il ne reprenne la parole. 

- Alors parle-moi un peu de toi ?

- Que veux-tu savoir ?

- Travail, amour, ... La vie en générale quoi.

- Je travaille au bar d'Angelo. Et en amour ce n'est pas ouf.

- Comment ça ? Je me souviens que quand tu dis : "pas ouf", c'est qu'il s'est passé quelque chose qui t'a fait souffrir.

- Même après cinq ans sans se voir, tu me connais toujours par cœur. 

- On a le même sang, je te rappelle.

- C'est vrai.

- Donc, en amour ?

- Je me suis fait tromper. Je ne suis plus avec lui depuis deux semaines. Je n'arrive pas à oublier. Je l'aimais tellement. Je dis sentant mes larmes.

- Ne pleure pas. Il ne te méritait pas alors. Il répond en me prenant dans ses bras. 

- Oui tu as raison.

- J'ai toujours raison. Et au pire dit toi que l'homme de ta vie ne peut être que moi. 

- Alors attend-toi à ce que je sois chiante comme petite copine. Je rigole. 

- Pourquoi ? Tu ne l'es pas déjà là ? Il rigole aussi. 

- Eh ! Je ne suis pas chiante !

- Non je rigole. Tu es une crème cousine. 

- Merci cousin. 

Je me réfugie dans ses  bras et je me sens directement en sécurité. Nous restons un moment comme cela à se raconter nos souvenirs d'enfant. Plusieurs personnes pensent à chaque fois que nous sommes des jumeaux car on se ressemble comme deux gouttes d'eau. La seule différence, ce sont nos yeux. Si on nous confond aussi souvent, c'est parce qu'on à vécu ensemble. Mon oncle m'a élevée comme sa propre fille à la mort de mes parents. Je n'avais seulement que trois ans. Ils m'ont ramené chez eux au Mexique et j'y ai vécu jusque mes 16 ans. Je suis partie faire la suite de mes études en France, où j'ai vécu trois ans de ma vie avec mes parents. Mon pays d'origine. J'ai tout de même gardé contact avec Elias. Je ne serais pas quoi faire si quelque chose devait nous séparer. 

- Elias ! Cri une personne derrière nous. 

- Qu'est-ce qu'il y a Diego ? Répond mon cousin sans bouger de notre étreinte. 

Le dénommé Diego vient se poser devant nous avec... Elana !? Sur je ne sais combien de mec dans la boite, il a fallu qu'elle tombe sur le pote d'Elias. 

- J'ai reçu un appel. Dit Diego sérieusement.

- Okay. Répond Elias.

- Ella !? Bah tu vois, toi aussi tu t'es trouvé un mec ce soir ! Dit-elle complètement bourré. 

- C'est mon cousin Elana. Je réponds désespérer.

 - Ella, il va falloir que je parte. Mais je viendrais te voir demain après ton service. Promis. Dit Elias. 

- D'accord. A demain hermano. Cela m'a fait énormément plaisir de te voir. Bisous, je t'aime. 

- Moi aussi hermana. 

j'embrasse mon cousin et Elana me prend le bras pour se tenir à moi. Je prends la direction de chez nous. Car d'un nous sommes venues à pied puisqu'on habite à dix minutes de la boite. Et que dans les rues de Paris, c'est toujours mieux de marcher ou de prendre le  métro. Elana est complètement pompette. Heureusement que je suis là pour la tenir. 


Rien que pour tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant