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CHAPITRE 28 : PARDONNE-MOI BELLEZA

Point de vue : Ella

Une semaine est passée depuis cette soirée qui avait pourtant si bien commencé. Une semaine que je me suis enfermé dans la chambre de son appartement privé à l'hôtel voulant rester seule. Je ne veux pas le voir même si mon corps et mon âme veulent s'abandonner à lui.

Une semaine que je ne dors plus du tout pour éviter tout cauchemars. De un pour ne pas revivre ces moment les yeux fermé déjà que je les revois en ayant les yeux ouvert. Et de deux car je refuse de porter ses hauts. Ce salopard a mis dans ma valise que des T-shirts et des pulls à lui. Je reste alors avec mon short et un de mes soutien-gorge. Après le temps ensoleillé de la Colombie me permet de rester habillé comme ça alors je ne me plains pas.

Je revis cette soirée en boucle en cherchant où cela a dérapé. Mais ma vie a déjà dérapé le jour où mes yeux ont rencontré les siens à l'infirmerie. Je revis ce moment où il a glissé ses doigts proche de mon intimité alors que j'étais bloqué sous lui. Le moment où il s'est effondré sur moi après avoir reçu une balle dans le crâne. Quand je l'ai appelé à m'en déchirer limite les cordes vocales mais qu'ils n'aient pas venu. Puis la scène sur le port ou j'ai cru que j'allais vraiment mourir.

Mais c'est aussi à ce moment que je n'ai pas du tout compris l'état second de mon corps. Ma capacité à avoir du répondant ne m'a pas choqué tant toute la colère que je devais évacuer m'aidais à tenir droite. Cela m'a tout de même bien fait rire. Et en plus cela faisait longtemps que je ne mettais pas défouler su quelqu'un.

Cependant quand il a pointé son arme sur mon front, j'ai cru une nouvelle fois y passer. Mais je n'avais pas le droit de me montrer faible. Pas avec le nom de mes parents que je porte fièrement. Mais ma capacité à ne pas sentir les coups m'ont surpris quand je m'étais jeté sur lui. Et c'est là que j'ai compris.

Elio était là.

Je sentais sa force dans mes veines. Elio a une aura puissante, destructrice et dangereuse pour toute personne voulant le défier. Mais avec moi c'est tout le contraire. Elle m'attire. Une attirance dangereuse mais qui me procure quelque chose dont je ne n'arrive pas à avoir.

De l'espoir.

L'espoir d'avoir un avenir concret, plein de rebondissement certes mais avec une stabilité flagrante entre nos deux âmes. L'espoir de savoir qu'un être aussi meurtrier et protecteur me protège moi et moi seule.

Je puise alors cette force que je ressens à travers cette aura. Peut-être pas autant pour que je puisse battre cet homme mais assez pour que je puisse mettre des bon coups ou cela faisait mal. Je voyais à sa façon de se battre qu'il ne mettait pas toute sa force. Puis ce n'est pas avec mes quelques séances de boxe qui allait me gardait en vie.

Mais c'est surtout la conversation qu'Elio a eue avec celui qui me fixait d'admiration tout le long de mon arrivé au port qui tourne en boucle dans ma tête. Un certain Sébastien si je me souviens.

« Tu es tombé bien bas »

« Ne s'attache à personne »

Tombé de quoi ? Je ne sais pas. Mais le plus dur c'est le fait que j'entende qu'Elio ne s'attache à personne. De plus est qu'il n'avait pas nié l'information. Cela m'avait fait mal au ventre de savoir qu'Elio ne s'attacherait jamais à moi.

« Elle n'avait que trois ans quand cela a été créé »

De quoi il parlait ? Qu'est-ce qui a été créé ? Est-ce pour cela que tout le monde me veut ? Pourquoi donc ? Qu'est-ce que j'ai à voir avec ce « décryptage » ?

Rien que pour tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant