Rien que pour tes yeux

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CHAPITRE 38 : JOYEUX CALVAIRE

Point de vue: Ella

Après mettre habiller confortablement comme me l'a demandé Elio et très rapidement pour avoir fini avant qu'il ne ressorte de la salle de bain, je m'assoie sur mon lit. J'ai à peine le temps de prendre mon téléphone qu'Elio sort seulement habiller en caleçon et me rejoint en rampant jusqu'à ma hauteur entre mes jambes pliées. Son regard ne me lâche pas une seule seconde. J'ai l'impression qu'il va me dévorer littéralement. Son visage s'approche de plus en plus au point de frôler mes lèvres. Je n'ose plus bouger complétement stupéfaite mais aussi désireuse de savoir ce qu'il veut faire curieusement.

- Et la belleza ? Pouvions-nous continuer dorénavant que je suis propre ? Il murmure.

- Je... Je... Je bégaie.

Ma respiration est saccadée. Je peux voir ma poitrine monter et descendre, alors qu'Elio est parfaitement serein. Ses lèvres me narguent et me souris créant dans mes organes internes une véritable tornade. J'aimerais tellement poser mes lèvres sur les siennes. Tout comme lui je pense, mais dans un sens j'ai aussi l'impression que notre jeu est revenu. Qui de nous deux perdra ? Je peux sentir sa main gauche se faufiler sous mon débardeur jusqu'à la naissance de ma poitrine. Une légère caresse qui produit une douce cacophonie au plus profond de moi. Un gémissement incontrôlé franchit alors ma bouche et à cet instant, ses pupilles se dilatent.

- Tu me rends fou. Il souffle.

- Et moi je veux savoir ce qu'est mon cadeau ? Je réponds en faisant ma tête d'enfant.

- As-tu réfléchi au contrat ?

- Pourquoi tu me réponds par une question ?

- Pour savoir ton cadeau, j'ai besoin de savoir si tu veux accepter le contrat et devenir ma femme.

- A quoi cela a-t-il un lien ? Je demande dubitatif.

- Tu verras bien. Il dit sournoisement.

Mon cerveau surchauffe. Cela fait déjà plusieurs semaines que je réfléchis à ce contrat que je le lis en large et en travers. Mais je ne sais plus ce que je dois faire ou ce que je ressens. Si je n'accepte pas, je me demande ce que je vais devenir, car Elio ne cesse de me dire que ce contrat sert à ma sécurité. Alors que si j'accepte, je ne sais pas si c'est seulement pour ma sécurité ou si c'est parce que je ressens réellement quelque chose pour lui. Voudrais-je vraiment devenir sa femme ? C'est la question qui me tourmente depuis quelques jours.

Le silence est à son comble, mais il n'est pas pesant. Elio continue de me fixer en continuant de frôler mes lèvres. Je peux voir qu'il attend une réponse patiemment et mon rythme cardiaque remonte excessisment. Ne pouvant plus attendre, j'attrape sa nuque en passant ma langue sur mes lèvres sèches. L'amenant avec moi jusqu'à ce qu'on soit tous les deux allongés, je ne cesse de fixer ses lèvres avec envie. Ma deuxième main vient se poser sur ses pectoraux tout en descendant sur ses abdos. Mes lèvres se pose enfin sur les siennes. D'abord langoureusement, mais qui devient très vite plus ardant.

- Est-ce que cela répond à ta question. Je dis en me détachant de ses lèvres.

- Bien plus que cela.

Ses lèvres reprennent en assaut les miennes et je ris sous ses mains et ses lèvres baladeuse.

***

C'est sous les voûtes d'une église qu'Elio m'emmène jusque l'autel où un prête nous attend. Je ne sais toujours pas dans quelle pays nous sommes. La dernière chose que j'ai pu voir a été Elio qui me bandait les yeux avant que nous sortions de son jet. D'ailleurs, je ne sais pas comment il fait, mais dans ses bras je n'ai pas peur de prendre un avion. Une fois aux côtés de l'homme d'église, je regarde Elio avec des questions plein la tête.