Chapitre 11: parler de moi.

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Moi: Kev tu veux allez ou, sérieux je n'ai pas envie de bouger aujourd'hui, et puis j'ai vraiment envie de rester seule do...

Kev: je sais que tu n'a pas envie de bouger et je te comprends, mais je ne te laisserais pas seule, sa, tu peux me croire.

Ma main était toujours dans la sienne. Je voulais partir mais c'est comme si, je ne pouvais pas. On continuait de marcher et la, 2 filles se dirigent droit sur nous fin, plutôt sur Kev.

Fille1: salut Kev, on peut avoir une photo s'il te plait.

Kev: écoutez la ce n'est pas...

Moi: bien sur, je vais la faire si vous voulez -sourire-

Je prends le téléphone d'une des filles et prends la photo. Apres leur photo elle reparte en nous adressant un sourire.

Kev: c'est sympa ce que t'as fais.

Moi: j'ai rien fais. Aussi non on va ou ?

Kev: on va chez moi -sourire-

Durant tout le trajet personne n'as parlé mais ce n'était pas un silence dérangeant. Nous somme arriver devant sa porte, il l'ouvre puis me fais signe d'entrer.

Kev: installe-toi, fait comme chez toi.

*éclipse*

On était dans son salon on parlait de tout et de rien, il avait même réussi à me faire rire.

Moi: aussi non, tu te vois ou dans quelque années ?

Kev: je suis réaliste, c'est difficile d'arriver à me projeter quand je vois que, en une seconde, tout peux s'arrêter...

Moi: faut pas que tu dises sa tu a du talent Kev et il en faudra un temps avant que sa s'arrête crois moi -sourire-

Kev: je ne veux pas d'une vie « parfaite », je veux juste une vie heureuse.

Moi: tu l'aura ne t'inquiète pas pour sa -sourire-

Kev: -sourire- et toi ?

Moi: j'ai peur.

Kev: peur ? De quoi ?

Moi: j'ai peur d'avoir aucune raison de me plaindre. Pourtant, j'me sens triste tout le temps, j'me sens vide. J'ai peur d'être « normale », d'être « moyenne », ni trop mal ni trop bien. J'ai peur d'être trop... moi. J'crois que je ne sers à rien.

Kev: il faut savoir apprécier ses valeurs. Pourquoi cacher se que tu a de plus beau en toi ?

Moi: je sais que parfois il vaut mieux rester comme ça, a l'intérieur de soi, renfermé. Car il suffit d'un regard pour vaciller, il suffit que quelqu'un tende sa main pour qu'on sente soudain combien on est fragile, vulnérable, et que tout s'écroule, comme un château de carte.

Il ne répondait pas et regardais dans le vide comme si ce que je venais de dire lui avait...ouvert les yeux sur moi.

Kev: comment tu te vois ?

Moi: comment ça ?

Kev: oui, je veux dire, si tu devais te parler, tu dirais quoi ?

Moi: t'es sur que tu veux entendre ?

Kev: absolument.

Moi: j'me dirais, que je ne suis pas facile à aimer. Que je suis toujours en train de repousser les gens, à croire que je fuis tout le monde. Je me demande ce qui m'a rendue comme ca. Je sais que ce n'est pas naturel. Et pour finir je me demanderai ou est passé mon cœur.

J'avais dis tout sa sur un ton de dégout comme si j'étais dégoute de moi-même, mais le pire, je crois que c'est le cas.

Kev: t'es vraiment très dur avec toi-même tu sais.

Une larme perla je m'empressai de l'essuyer, je n'aime pas montrer que je suis triste. Déjà que tout a l'heure je me suis vraiment défouler question larmes mais la, monsieur veux que je parle de moi.

Kev: ce n'est pas grave tu sais.

Moi: de quoi tu parle Kev.

Kev: Alex, les gens qui pleure ne sont pas faibles, c'est juste qu'ils ont été fort trop longtemps. Tu as été forte bien trop longtemps à mon gout, tu sais qu'avec moi tu n'es pas obligé d'afficher un sourire H24.

Moi: je suis forte parce que j'ai été faible. Je suis sur mes gardes parce que j'ai été naïve. Je suis reconnaissante parce que j'ai vu pire. Je ris parce que j'ai connue la tristesse. Je chéris à chaque instant les personnes que j'aime parce que j'ai connue la perte. En gros toute ces épreuves mon endurcie. Tu sais j'ai ouvert mon cœur trop facilement a des personnes qui n'en valaient pas la peine.

Kev: oui mais c'est épreuves on fait de toi une fille formidable dont je suis vraiment heureux d'avoir croisé le chemin.

Je rougis à l'entente de ses derniers mots.

PDV KEV

Waow. Cette fille est exceptionnelle. Et toute la journée j'ai découvert une fille formidable qui c'est enfin ouverte. L'histoire qu'elle m'a raconte avec son père était vraiment...triste. Elle a vraiment vécu des choses, dure, mais pourtant, elle sourie chaque jour comme si de rien était. Je suis vraiment en train de m'attacher à elle, à tout ce qui fait qu'elle soit...unique. Je m'attache c'est vrai peut être un peu plus que comme un simple ami devrais s'attacher a une simple amie. Il y a une question qui me brule les lèvres depuis tout à l'heure mais... et merde je vais lui poser.

Moi: tu euh... -rire nerveux- comment dire, tu te sentirais prête à retomber, amoureuse ?

Oh elle a fait une tête. On dirait qu'elle c'est de nouveau refermer sur elle-même.

PDV ALEX

Sa question, c'est comme si, je ne sais pas enfaite, comme si je revivais tous ce que Enzo m'avais fait. Etre amoureuse ? Plus jamais.

Moi: aimer c'est souffrir. Pour éviter de souffrir, on doit ne pas aimer.

Kev: mais alors on souffre de ne pas aimer...

Moi: tu crois que ça existe encore à notre époque ? Un amour si fort que rien ni personne ne peut le détruire ?

Kev: oui moi j'y crois, je suis même sur que sa existe encore.

Moi: pas moi...

Je le regarde avec toute la tristesse du monde dans mes yeux et bizarrement dans les siens aussi. Est-ce qu'il attendait une autre réponse ?

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voila voila. prochain chapitre demain <3

La fille au piano.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant