MY EROTIC DREAM. [Kageyama x Hinata]

Chapitre huit.

Le visage d'Hinata est entièrement rouge, de même pour ses petites oreilles. Il est si mignon. Et je suis sûr que cette partie de son corps est mignonne également. Je souhaite le découvrir entièrement, goûter et savourer chaque coin de son corps si petit. Le rêve érotique que j'ai fait cette nuit me revient en mémoire. Par ailleurs, plus j'y songe, plus mes désirs s'accroissent, et plus mon pénis déjà en érection grossi. Hinata semble le remarquer puisque ses yeux s'écarquillent davantage. Je domine totalement sa petite bosse avec la mienne qui est beaucoup plus imposante.

— À quoi tu penses ?

Je le regarde fixement, droit dans les yeux, tout en me redressant complètement. Je m'assoie sur le sol, sans avoir besoin de m'accouder cette fois-ci. Hinata est toujours assis sur le haut de mes cuisses et afin de le maintenir, je place une main sur la cambrure naturelle de son dos. Nos torses sont à présent collés l'un à l'autre tandis que nos sexes redressés s'écrasent encore plus qu'avant. C'est tellement excitant.

— Je pense à mon joueur central. murmuré-je à son oreille.

Hinata laisse tomber sa tête au niveau du creux de mon cou. Ses oreilles rougissent de plus belle. Il est tellement mignon que j'ai envie de le croquer. Je veux marquer sa magnifique peau blanche de mes cros acérés. Je souhaite le faire mien, entièrement.

Pris par le désir, je fais glisser mes deux mains sur chacune des fesses de mon coéquipier qui sont recouvertes par son caleçon. Je les agrippe avec la ferme intention de ne pas les lâcher. J'approche davantage son corps du mien, par conséquent nos érections se frottent encore plus l'une contre l'autre. Elles se désirent. Le rouquin pousse un petit soupir de plaisir lorsque nos deux pénis durcis entrent en contact.

— Hinata...

Bordel. Je suis carrément excité.

— Je n'ai jamais été dans cet état devant un autre homme... C'est embarrassant. Mais bizarrement, j'aime ça.

À vrai dire, sa franchise et son honnêteté me surprennent. Je n'arrive pas à croire ce qu'il vient de dire. Cela signifie-t-il que j'ai tout de même une chance avec lui ? Infime soit-elle. Je n'arrive pas à croire que cela me rend si heureux. Alors je suis vraiment amoureux de ce gringalet orange, hein. C'est incroyable comme un homme amoureux peut ressentir de la joie pour une chose si infime. C'est la première fois que cela m'arrive. L'amour est un sentiment étrange.

— C'est une réaction naturelle. À moins que je te plaise. répliqué-je.

— Tu... Tu dis n'importe quoi ! s'exclame-t-il, encore plus gêné qu'auparavant.

Profitant du fait qu'Hinata soit tellement embarrassé qu'il ne puisse même pas me crier dessus, j'agrippe chacune de ses cuisses. Elles sont fermes mais douces à la fois. J'adore ça. Je me lève ensuite, le rouquin dans mes bras. Sa tête est toujours enfouie dans mon cou, son souffle brûlant s'écrase contre ma peau devenue chaude. Il pèse un poids plume, son corps est si mignon.

Je marche jusqu'au escalier, grimpant les marches deux à deux afin d'arriver plus vite dans ma chambre. Nos pénis en érections s'écrasent l'un contre l'autre lorsque je fais un pas en avant. Tous ces mouvements de frottement m'excitent tellement.

Lorsque j'arrive dans ma chambre, je pose délicatement Hinata sur mon lit. Je me tiens au-dessus de lui, les bras et les jambes de part et d'autre de son corps frêle. Le rouquin me regarde. Son visage est toujours aussi rouge qu'avant. Bon sang, il est vraiment adorable. J'embrasse son cou, ses clavicules apparentes, ses épaules, m'attardant sur quelques endroit afin de laisser des marques violacées. Mes mains se baladent sur sa poitrine, sur ses jolis tétons roses. À l'aide de ma main droite, je titille son bouton de chaire, le pinçant, le frottant. Tandis qu'à l'aide de ma bouche je lèche et mordille son autre téton. Ses petits gémissements sont si mignons. J'aime l'entendre souffler de plaisir, surtout lorsque c'est moi qui lui procure ce bien-être. Ma main gauche est libre, j'ai besoin de l'occuper. Je glisse cette dernière le long du torse d'Hinata jusqu'à atteindre son membre durci d'excitation.

— Je peux ? demandé-je en touchant son sous-vêtement.

Son hochement positive de la tête répond à ma question. Doucement, je retire son caleçon imprimé de canards, laissant sa verge à nu. Mon visage s'empourpre en voyant son intimité. Elle est si petite et mignonne. Elle le représente parfaitement. Depuis quand un pénis peut-il être si attirant ? Il me donne envie de le couvrir de baiser.

Mes lèvres qui jouaient précédemment avec le tétons du rouquin glisse sur son torse, lentement. Durant ce chemin, ma langue s'ondule contre la peau d'Hinata. Son intimité est proche de ma bouche. Et c'est avec impatience que je dépose des petits baisers volants sur son gland. Puis le désir m'emporte complètement. Je bouge langoureusement mes lèvres charnues le long de son sexe, l'humidifiant également. Ma langue brûlante d'excitation lèche avec désir la verge de mon adorable joueur central. Je vois le duvet de ses bras s'hérisser tandis que des gémissements s'échappent de sa bouche.

— Ka... Kageyama ! Bizarre... C'est bizarre !

Bizarre, dit-il ? Cela doit sûrement être la première fois que quelqu'un d'autre que lui-même le touche à cet endroit. Mais il est si mignon que je ne peux pas m'en empêcher. C'est aussi la première fois que je fais cela à un homme. Je ne m'y connais pas en fellation. Enfin, c'est la première fois que je ressens un tel désir, une envie de faire d'une personne mienne. Je n'ai jamais eu de relation sexuelle avant. Hinata est mon premier partenaire.

— A... Arrête... Je suis trop embarrassé !

Le rouquin gigote. Il bouge frénétiquement ses jambes afin que je cesse mon activité perverse. Comme le veut son désir, je décolle mes lèvres de son pénis encore dur et entièrement relevé. Je redresse mon buste, m'asseyant en tailleur sur mon lit. Hinata est également assis en tailleur, juste en face de moi. Nous nous regardons dans les yeux durant de longues secondes. Tellement longues qu'elles paraissent durer des heures. C'est angoissant.

— Je ne voulais pas te bru...

— Je n'ai jamais été aussi embarrassé de toute ma vie ! s'exclame Hinata de vive voix, me coupant dans mon élan.

Il enfouit son visage entièrement rouge dans ses mains.

— T'es qu'un idiot, Kageyama ! Un idiot ! Depuis quand tu es aussi... aussi doux et... et argh ! Bon sang !

— Je suis trop excité. Je n'arrive pas à me contrôler quand je te vois. dis-je avec honnêteté.

— Je veux tout oublier... Kageyama, utilise tes pouvoir de roi pour effacer ma mémoire ! s'exclame-t-il en bondissant du lit, encore nu et excité.

— Ferme la, imbécile ! Douche toi si tu veux et ensuite va-t'en.

— Votre Altesse, faites-moi perdre la mémoire ! Je vais mourir d'embarras si ce moment reste dans mon esprit !

— Tais-toi, sale gringalet !

Hinata continue de râler et de se plaindre tout en quittant ma chambre. Quant à moi, je suis toujours assis sur mon lit, en tailleur, la tête baissée.

Alors comme ça il veut tout oublier, hein. À quoi je m'attendais ? Pourquoi suis-je aussi triste et déçu ? Mon cœur est serré, ma poitrine me fait tellement mal. Moi, j'ai sincèrement aimé ce moment d'intimité, aussi court et maladroit soit-il. Cela m'a énormément plu, même s'il n'a pas duré longtemps. Mais lui, apparemment, il n'a pas semblé apprécier plus que ça. Il a carrément dit vouloir l'oublier. Hinata veut faire disparaître ce moment de sa mémoire, de sa vie. Comment ai-je pu en arriver là ? Moi, Kageyama Tobio, triste car un gringalet surexcité aux cheveux oranges me rejette. C'est pitoyable, vraiment.

L'amour est un sentiment inconfortable. Il me fait me sentir extrêmement faible et vulnérable. Et ce sentiment de faiblesse s'accroît lorsque je suis face à Hinata. Mes sentiments prennent constamment le dessus. Je n'arrive pas à me contrôler devant lui. Mon corps réagit de manière excessive et embarrassante. Mon esprit, quant à lui, est bien trop impur et salace. Hinata est rayonnant comme un soleil et je suis aussi sombre que la lune. Nous ne sommes pas compatibles, nous venons de deux mondes complètement différents. Je suis complètement fou. J'ai entraîné l'innocent Hinata Shôyô dans ce genre de chose. J'ai vraiment honte de moi... Je ne mérite pas d'aimer quelqu'un d'aussi mignon et pétillant que lui. Non, je ne le mérite absolument pas. Vraiment pas.