Chapitre 3

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Coucou mes cerises ,

Je vous mets la photo de mademoiselle Ysalis pour ce qui est de notre homme sexy , imaginez-le comme vous voulez , pour moi il est déjà hors du commun.

Bonne lecture***

Andrei Arney Boskov, l'homme à qui rien n'échappe, une fois ce nom prononcé, l'effroi ressenti prend tout son sens et son regard perçant brûle quiconque oserait le défier. Âgé de trente-trois ans, il compte à son actif plus de cadavres que de cravates. Pourtant, il est en liberté à croire que même la police ne veut pas se frotter à cet individu.

D'autant plus qu'il n'était pas seul, en fait, ils étaient sept. Andrei était le chef, ce petit groupe de personnes avait grandi ensemble et avait surmonté l'inimaginable.

Il y avait Christian, le meilleur ami d'Andrei et avocat à ses heures perdues.

Ivan était un sniper, de haut niveau. Alexeï se faisait appeler le boucher, il adorait les instruments de torture comme les couteaux de cuisine, les cisailles de crocodile ainsi que le scalpel.

Dimitri, l'inégalé en informatique pouvait craquer n'importe quel réseau depuis son ordinateur, d'ailleurs personne ne le voyait sans. Quant à Nikolai, il se perfectionnait dans les arts martiaux. En dernier, il y avait Lev, responsable des armements, illégaux. Il ne collectionnait que les raretés. On pourrait les comparer à la mafia, mais non. Ces hommes étaient craints dans les quatre coins du monde, sans pour autant exister en organisation.

La nuit du 16 août à Los Angeles, tout a basculé quand Anton le père d'Andrei devait vendre une cargaison de cocaïnes.

Flashback :

Anton avait obligé son fils à peine âgé de vingt quatre ans à participer à l'une de ses malversations pour lui apprendre les ficelles du métier. Enfin, c'est ce qu'il répétait sans relâche.
Le paternel de celui-ci retenait sa mère prisonnière afin de faire pression sur Andrei.

— Tout ce que tu as à faire, c'est livré la marchandise à El principe, tu négocies une part de huit millions et si ce dernier décline tu lui dis que l'accord ne tient plus.

— Et si je refuse ?

— Si tu ne m'obéis pas, Vivyan va se faire sauter la cervelle, devine qui va vivre avec sa mort sur la conscience pour le restant de ces jours.

— Ordure, tu forces ton propre fils à fournir de la drogue et tu séquestres une femme que tu dis tant aimer. Le trépas serait une douce compensation comparée à ce que je te réserve.

— Trêve de bavardage et va remplir ta mission, cingla Anton.

C'est avec une haine féroce qu'il se dirigea vers le hangar pour la réception de cette marchandise.

Mais Anton n'avait pas la moindre idée du piège qu'Andrei était en train de lui tendre.

Une fois entré, Andrei appela sa sœur accompagnée d'Ivan.

Dès qu'ils reçurent le coup de fil, ils avaient compris.

Les sbires qui surveillaient Vyvian, la mère, n'anticipèrent pas que déjà ils s'effondrèrent au sol.

Bientôt des rafales de balle jouaient une symphonie entraînante dans l'ancienne demeure des Boskov.
Nathalia et sa mère parvinrent à la sortie et montèrent dans une voiture.
Vyvian sanglotait sans répit, mais elle eut la force de demander à sa fille où était son frère.
— Il va bien maman, c'est lui qui nous a donné le feu vert pour se casser delà.

Nathalia ne s'attarda pas dans les explications et démarra en trombe.

Pendant ce temps, Andrei avait tué El principe et ses deux hommes.

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant