Chapitre 6

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Coucou mes cerises , j'espère que l'histoire vous plaît jusqu'à présent.
Photo d'Adaline en média**. Bonne lecture !

Andrei avait fait la rencontre d'un ange, son regard de biche l'avait transpercé. Il la vit partir de son bureau sans qu'il ne puisse rien y faire. L'apercevant face à lui, dans sa tenue professionnelle, comme si elle venait pour un poste de secrétaire. Un puissant désir se consumait dans son corps tout entier.

Cela faisait des lustres qu'une femme n'avait pas bouleversé son état d'âme.

Sa peau blanchâtre ne demandait qu'à rougir sous ses mains.

Ses yeux bleus exprimaient une innocence telle que tu arrêterais toutes les atrocités de ce monde. Cette manière de l'appeler monsieur faisait ressortir ce côté qu'il essayait en vain de cacher. En l'espace de quelques secondes, il était au bord de la folie. Son érection était plus présente que jamais.

La brebis venait de rentrer dans son pâturage. Le loup aura-t-il la force nécessaire pour ne pas la dévorer ?

Andreï soupira bruyamment incapable de se concentrer davantage.

« L'aventure en vaut la peine tant que tu restes à mes côtés.»

Il appela Olga pour connaitre ses pensées vis-à-vis de la jeune candidate. La trentenaire pénétra dans son bureau avec un doux sourire sur le visage.

— Alors, que pensez-vous de mademoiselle Michaelson ?

— Très sympathique, réservée, surtout très jeune répliqua celle-ci.

— Bien. S'il y a le moindre souci, faites-m'en part tout de suite.

— Bien monsieur. Au fait, je voulais vous prévenir que je partais en congé.

— Parfait. Assurez-vous de bien former mademoiselle. Des vacances ! Excellente initiative.

— Bien entendu. Je peux comprendre votre peur, même si, cela n'a rien avoir avec la compétence de mademoiselle Michaelson. Puisque nous savons tous les deux qu'elle est nettement qualifiée pour ce travail.

Le regard de l'homme se durcit.

Quelle insolence! Pour qui se prenait-elle?

Olga quitta son bureau avec un léger sourire en coin.

                                                           *********



Dans la soirée, les confrères de monsieur Boskov s'étaient réunis pour fêter leur dernière acquisition dans le Montana, une nouvelle propriété que l'architecte Dwaso Maliakou avait lui-même construite.

Du whisky, champagnes, vins et bourbons coulaient à flots pour la fratrie.

Christian et Yvan riaient tout en fixant Andrei des yeux.

— Je peux savoir ce qu'il y a de drôle !

— Irène n'est pas une très bonne amante, vu ton air de chien battu. annonça Christian, amusé.

— J'ai mis fin à nos parties de jambe en l'air parce qu'elle envahissait mon espace personnel.

— Ne me dis pas que tu déplores ta décision ? Je t'avais dit qu'elle n'avait pas l'étoffe pour recevoir les assauts d'un Boskov. Intervint Alexei.

— Tu devrais songer à replonger dans ce qui t'effraie le plus. Cette partie de toi que tu tentes d'ignorer depuis elle. Précisa Christian. 

— On en a déjà parlé, il me semble. C'est hors de question, déclara-t-il avec humeur.

— N'empêche, tu ressembles à un vieux bougre, commenta Yvan.

— Tu es mieux placé pour savoir les retombées quand le sexe n'est pas au rendez-vous, continua Nicolaï.

Ils s'esclaffèrent sans retenue face à sa mine comminatoire.

Il fit la sourde oreille et ses pensées se dirigèrent vers Ysalis.

« À défaut de me jeter moi-même dans le feu. je ne m'embraserai pas pour toi.»

Deux ans auparavant,

Andrei exerçait une discipline peu commune. Il adorait avoir un contrôle sur toute chose ou tout individu. Celui-ci s'était donc laissé séduire par l'idée d'être un dom. Il avait mis en place son propre club qui se basait en Russie et ses règles à lui.

Il n'avait pas de préférence particulière pour les femmes avec lesquelles, il pratiquait cette science.

Le dominant n'était rien sans sa soumise, la confiance et la discrétion étaient deux amis non négligeables. Leur relation anormale se fondait uniquement sur un plaisir douloureusement délectable. Certains dominants n'existaient que pour ce monde, Andreï n'était pas complètement addictif, mais il ne pensait pas l'être un jour.

Et soudain, assis dans son carré V.I.P, sa muse lui apparut sensuelle et gracieuse comme pour le narguer. Adaline Drashni Petrova, élancée, svelte avec des cheveux blonds comme le blé, des yeux émeraude, elle était devenue son péché mignon.

Lors d'une session, Adaline voulait goûter aux fouets, satisfaire son appétit par les sensations ressenties. Évidemment, Andrei restait sur la défensive et elle avait fini par abandonner l'idée.

Enfin, c'est ce qu'il pensait parce qu'il s'était dit qu'elle le respectait assez pour le comprendre.

Dans son club, il y avait deux séances offertes : public et privé.

L'homme se prélassait au bar et remarquait qu'il y avait de l'agitation ce qui était bizarre, car, sa prochaine séance se tenait le lendemain.

Il se rapprocha de l'estrade et des gémissements lui parvenaient, tous ses membres s'immobilisèrent.

Cette voix! Impossible

Et pourtant, Adaline était là se faisant pénétrer et fouetter comme elle le désirait.

Le verre qu'il gardait se brisa en un million de particules. L'humiliation était son enclos. Par ailleurs, rester à l'intérieur était invraisemblable.

Rompant leur clause sans regret. Octroyant à un autre que lui sa jouissance.

Comment avait-il pu se tromper sur elle à ce point bordel?

Ce soir-là, ses frères le rejoignirent en voyant qu'il cogitait. Quand ils apprirent les agissements de celle-ci, la punir serait une demi-mesure comparée à ce qu'il réservait réellement à ses ennemis.

Cette nuit-là, le châtiment pour la trahison qu'il venait de subir allait être fatal. À tel point qu'elle se demanderait comment elle avait pu être aussi déloyale.

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant